La moitié des Suisses prêts à être espionnés pour réduire leurs primes
Le risque à terme serait de pénaliser les personnes qui boivent, fument ou mangent trop et de porter en permanence un bracelet électronique.
Ce sondage fait bondir les défenseurs du principe de solidarité, pilier du système de santé du pays. L'organisation Santésuisse s'oppose aux primes en fonction de l'activité sportive.
>> Voir en vidéo la réaction du porte-parole de Santésuisse, Christophe Kaempf:
Avantager les sportifs n'est qu'un aspect du sondage, puisque 60% des Suisses sont par ailleurs prêts à pénaliser les comportements à risques, tels que la consommation de drogues ou la pratique de sports dangereux.
L'étude "Sophia 2017" sur les systèmes de santé, en partenariat avec le Forum des 100 organisé jeudi soir par le journal Le Temps, a été initiée et menée par M.I.S Trend, institut de recherches économiques et sociales à Lausanne et à Berne.
Nicolas Rossé/ctr