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Une large alliance économique prône le oui à la stratégie énergétique 2050

Près de 130 organisations et entreprises, qui contribuent à hauteur de 70% à la valeur de l'économie helvétique, prônent le oui à la stratégie énergétique (image d'illustration). [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Près de 130 organisations et entreprises, qui contribuent à hauteur de 70% à la valeur de l'économie helvétique, prônent le oui à la stratégie énergétique (image d'illustration). - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Une large alliance économique comptant ABB, Google, Coop, Migros, l'UBS, l'Union des villes suisses ou l'Union suisse des paysans a présenté mardi ses arguments en faveur de la Stratégie énergétique 2050.

Près de 130 organisations et entreprises, qui contribuent à hauteur de 70% à la valeur de l'économie helvétique, composent cette alliance qui investit un demi-million de francs dans la campagne en faveur du oui le 21 mai.

L'agriculture dans son ensemble aura 8,9 millions de surcoûts à supporter, mais en contrepartie, elle peut générer pour 43 millions de francs par la production d'électricité et de chaleur, estime l'Union suisse des paysans.

"40 francs par an et par ménage"

Hans Rupli, membre du comité de constructionsuisse, se demande lui "pourquoi dépenser 11 milliards par année pour l'énergie fossile à l'étranger alors que le renouvellement du parc immobilier en Suisse peut créer une plus-value dans le pays".

Selon lui, les coûts occasionnés par la stratégie énergétique seront de 40 francs par an et par ménage.

Quant au directeur de l'Association des entreprises électriques suisses Michael Frank, il avance l'argument de la sécurité d'investissement.

ats/jvia

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L'économie divisée

L'économie est toutefois divisée sur la votation du 21 mai: le comité d'economiesuisse a décidé de ne pas prendre position, alors que l'Union suisse des arts et métiers (usam) recommande le oui. Des associations comme Swissmem, Gastrosuisse, Swissoil et scienceindustries combattent elles la stratégie énergétique.