Bruxelles a pris cette mesure en mars, face à l'augmentation du risque terroriste sur le continent. Pour chaque voyageur, il sera procédé à un examen comparatif de ses données et de son document de voyage dans le système d'information Schengen, la base de données d'Interpol sur les documents volés et perdus et les banques de données nationales.
La règle s'appliquera aussi aux citoyens des Etats membres de l'UE ou de l'AELE et à leurs familles.
Faibles répercussions
La nouvelle procédure s'appliquera à toutes les frontières extérieures de Schengen, donc aussi aux aéroports suisses. Mais elle ne devrait avoir que de très faibles répercussions sur les contrôles aux frontières de la Suisse, d'après le gouvernement.
Approuvant ce développement de l'acquis de Schengen, le Conseil fédéral a procédé à des modifications formelles nécessaires, dans l'ordonnance sur l'entrée et l'octroi de visas et celle sur le système d'information central sur les visas et sur le système national sur les visas.
ats/jgal