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Flixbus a transporté en Suisse plus d'un million de passagers en 2016

Dossier: Flexibus
Le dossier de TTC sur l'entreprise Flexibus. / T.T.C. (Toutes taxes comprises) / 11 min. / le 6 février 2017
La jeune compagnie allemande a accueilli plus d'un million de passagers en Suisse l'an dernier dans ses autocars, indique l'émission TTC. Soit une hausse de 50% par rapport à 2015, précise mardi Flixbus.

Les chiffres en hausse de Flixbus en 2016 ne concernent pas uniquement la Suisse. Au niveau européen, 30 millions de passagers ont été transportés par la compagnie d'autocars low cost, un record.

La compagnie allemande créée en 2013 à Munich effectue 100'000 trajets quotidiens, en desservant 1000 destinations dans 20 pays.

Expansion en Suisse

Ces chiffres traduisent un secteur du transport long distance en pleine expansion, rappelle Flixbus dans un communiqué publié mardi. Pour la Suisse, la société met en exergue ses liaisons à partir de Berne, avec une fréquentation qui a plus que triplé en 2016, la ville fédérale étant intégrée au réseau depuis septembre 2015.

En Suisse, Flixbus dispose de bases dans les grandes villes (Zurich, Genève, Bâle, Lausanne et Berne), mais aussi dans des cités plus petites (Winterthour, Lucerne, Saint-Gall, Lugano, Bellinzone, Fribourg et Coire).

Comparativement, un trajet Genève-Zurich en train coûte 89 francs en plein tarif, contre 16,50 francs en autobus pour un trajet qui dure 5 heures, comme l'expliquait lundi l'émission TTC.

Accusations de cabotage

Pour l'heure, l'entreprise peut seulement acheminer des passagers en Suisse depuis une destination étrangère et vice versa. Elle espère bientôt pouvoir disposer d'une autorisation, afin de proposer des liaisons entre les villes helvétiques, histoire de s'attaquer au monopole des CFF.

Flixbus fait l'objet d'une enquête de l'Office fédéral des transports (OFT). Ce dernier soupçonne la société de cabotage. L'OFT justifie l'interdiction des liaisons entre deux villes en Suisse par la volonté de protéger le système de transport public.

L'entreprise allemande risque une amende pouvant aller jusqu'à 100'000 francs et une interdiction d'exploiter sa ligne sur le territoire suisse.

De plus, le syndicat du personnel des transports (SEV) a mené une action en décembre à Zurich, en accusant Flixbus de pratiquer la sous-enchère sociale et salariale.

>> Lire aussi : Les lignes de car à bas prix en Suisse inquiètent les syndicats

ats/rens

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