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"L'Hebdo, il était bon pour la tête", la dernière Une du magazine

La dernière Une de L'Hebdo.
La dernière Une de L'Hebdo.
La Une de L'Hebdo, qui va paraître vendredi matin pour la dernière fois, a été révélée sur le plateau de l'émission Infrarouge. "L'Hebdo, il était bon pour la tête" reprend le slogan historique du magazine.

"Cette phrase, ces mots, ils sont à nous. Et on dit au revoir en utilisant des mots qui sont à nous", a souligné le rédacteur en chef de L'Hebdo Alain Jeannet durant Infrarouge. "Il y a encore dans ce titre une certaine énergie et de l'espoir".

Durant le débat, l'ancien directeur d'Edipresse Tibère Adler a rendu hommage à L'Hebdo, tout en estimant que le magazine ne reflétait plus aujourd'hui l'air du temps. "L'Hebdo meurt aujourd'hui parce que son éditeur ne veut plus le soutenir après quinze années de pertes".

Plusieurs voix sur le plateau ont regretté que la diversité de la presse soit en danger en Suisse romande en raison de la diminution de la manne publicitaire. Gilles Marchand, directeur de la RTS, a déploré qu'aujourd'hui "350 millions de francs de publicités suisses sont investis sur des chaînes étrangères qui ne créent aucune valeur éditoriale".

Enfin Cédric Jotterand, qui a racheté le Journal de Morges, a estimé que le travail des médias régionaux était bien souvent du service public. Il estime donc que toucher une partie de la redevance garantirait l'indépendance de ces journaux.

Cécile Rais

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Manifestation de soutien à L'Hebdo à Lausanne

Environ 300 personnes ont dénoncé jeudi à Lausanne la décision de Ringier Axel Springer de stopper L'Hebdo et de restructurer Le Temps. "L'Hebdo, il était bon pour la tête", pouvait-on lire sur des pancartes qui reprenait la dernière Une de l'hebdomadaire qui paraîtra jeudi..

De nombreux journalistes étaient présents, ainsi que les conseillers d'Etat Pascal Broulis et Pierre-Yves Maillard, a constaté un journaliste de la RTS sur place. La conseillère aux Etats Géraldine Savary et l'humoriste Thomas Wiesel ont aussi fait le déplacement.

Le journaliste du Temps Michel Danthe a annoncé le "lancement d'une pétition destinée à l'éditeur pour que tous ceux qui sont partie prenante (lecteurs, investisseurs...) ne soient pas exclus de la possibilité de faire vivre L'Hebdo".