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Stable en 2015, la qualité de l'air en Suisse peut encore être améliorée

Polluer trois fois moins. C’est l’objectif de l’initiative des Verts sur laquelle les Suisses votent le 25 septembre 2016. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Polluer trois fois moins. C’est l’objectif de l’initiative des Verts sur laquelle les Suisses votent le 25 septembre 2016. - [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
La pollution de l'air suisse en 2015 était comparable à celle des années précédentes. Mais des progrès restent à faire, selon les résultats du Réseau national d'observation des polluants atmosphériques.

Malgré l'amélioration obtenue au cours des 20 dernières années, les valeurs limites d'immission pour l'ozone, le dioxyde d'azote (NO2) et les poussières fines ont encore été dépassées en 2015, annonce l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans son rapport publié vendredi.

Ces polluants posent un problème sanitaire sur l'ensemble du territoire suisse. Les excès les plus fréquents ont été mesurés au Tessin et à moyenne altitude (1000 mètres) sur le versant nord des Alpes.

En ville, la moyenne annuelle limite a été plusieurs fois dépassée pour le dioxyde d'azote et les concentrations de poussières fines.

Météo instable

Les conditions météo très instables durant l'hiver 2015 ont favorisé la dispersion des polluants atmosphériques. L'été fut lui particulièrement ensoleillé et plus chaud que la moyenne.

En conséquence, les concentrations d'ozone mesurées en 2015 sont les plus élevées des 5 dernières années.

L'objectif fixé dans la loi n'est donc pas encore atteint, poursuit l'OFEV.

ats/sbad

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Influence sur la santé

Inflammations des voies respiratoires, irritation des yeux, renforcement des effets des allergènes, troubles du rythme cardiaque: les symptômes liés à la pollution atmosphérique sont nombreux.

Lors de fortes concentrations, on constate en outre un nombre accru d'hospitalisations et de décès liés aux complications respiratoires, écrit l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans son rapport publié vendredi.

Mesures aussi à l'échelle internationale

L'OFEV estime aussi qu'il faut tenir compte des possibilités de réduction des émissions de polluants pour chaque décision en matière de transports, d'énergie, d'aménagement du territoire, d'agriculture ou de finances.

La pollution de l'atmosphère ne s'arrêtant pas aux frontières, des efforts sont également nécessaires à l'échelle internationale.