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Des mesures locales préconisées contre la radicalisation islamiste

Les risques de la radicalisation sur Internet et sur les réseaux sociaux sont particulièrement mis en avant (image d'illustration). [AFP/BSIP - Alice S.]
Des mesures locales préconisées contre la radicalisation islamiste / Le 12h30 / 2 min. / le 4 juillet 2016
La lutte contre le djihadisme en Suisse doit passer par un travail de prévention local et interdisciplinaire. Une série de mesures a été publiée lundi par le Réseau national de sécurité.

Cette plateforme de consultation qui réunit Confédération et cantons a publié une série de recommandations pour mieux contrer la radicalisation. Elles touchent notamment aux imams.

Le rapport en question ne se concentre pas sur la sécurité, mais sur les domaines de l'éducation, du social, de la religion, de l'intégration et de l'exécution des peines, tous de la compétence des cantons. Leurs nombreux représentants ont les moyens d'identifier précocement les tendances à la radicalisation, rappelle le Département fédéral de la défense (DDPS).

Stratégie de collaboration fondamentale

Une stratégie pour faire collaborer ces différents intervenants à l'échelon régional et local, portée par les autorités politiques, permettrait d'aboutir à une prévention efficace, indique dans son rapport André Duvillard, délégué de la plateforme de consultation.

Des organes spécialisés devraient notamment fournir aux citoyens et institutions des renseignements sur la radicalisation djihadiste.

ats/ebz

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Sensibilisation aux risques de la radicalisation sur Internet

Les professionnels qui s'occupent des enfants et des jeunes devraient être pour leur part sensibilisés au travers de réunions et de programmes de formation continue.

Quant aux élèves, aux enseignants et aux parents, ils devraient être mieux instruits sur l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux, qui jouent un rôle important dans le processus de radicalisation.

Important d'associer les communautés musulmanes

Il conviendrait aussi d'intégrer à cette stratégie, autant que faire se peut, des représentants des communautés musulmanes, le délégué de la plate-forme de coordination André Duvillard.

Le dialogue entre ces dernières et les autorités doit d'ailleurs être mené à tous les niveaux, ce qui n'est pas forcément le cas aujourd'hui. Les cantons devraient commencer par connaître les noms des personnes exerçant une activité d'imam.