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Le Conseil fédéral prend acte de la faute de Parmelin sans parler du fond

Le conseiller fédéral Guy Parmelin. [Keystone - Peter Schneider]
Le Conseil fédéral se penche sur l'affaire Parmelin / Le 12h30 / 1 min. / le 11 mai 2016
Guy Parmelin a répété mercredi devant le Conseil fédéral qu'il avait commis une faute dans l'affaire concernant sa parcelle. Le gouvernement en a pris acte, mais il n'a pas discuté sur le fond du droit de récusation.

Le Conseil fédéral ne se prononcera que plus tard sur les réponses qu'il va donner aux questions posées par les commissions de gestion du Parlement, a indiqué son porte-parole André Simonazzi devant la presse.

Selon lui, aucun conseiller fédéral ne devrait à ce stade venir s'exprimer devant la presse.

Engagement en faveur d'un allègement fiscal

Le quotidien alémanique Blick a révélé vendredi que Guy Parmelin s'était engagé auprès du gouvernement en faveur d'une exonération fiscale de la vente de bâtiments agricoles et sylvicoles.

Le ministre de la Défense était alors encore co-propriétaire, avec son frère, d'une parcelle de vigne sur le domaine des Parmelin. Guy Parmelin l'a ensuite revendue à son frère avec effet rétroactif au 1er janvier 2016.

Ecouter aussi: L’affaire Parmelin connaît une barrière de rösti médiatique

Le conseiller fédéral Guy Parmelin. [Peter Schneider]Peter Schneider
L’affaire Parmelin connaît une barrière de rösti médiatique / Forum / 11 min. / le 13 mai 2016

ats/tmun

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Le président de la Confédération préfère ne pas se prononcer

Guy Parmelin avait reconnu lundi une "faute politique", après s'être exprimé devant les commissions à la suite de la tempête médiatique provoquée par son soutien à un allègement fiscal en faveur des paysans. Mardi, c'était au tour du président de la Confédération Johann Schneider-Ammann d'être auditionné.

Le Bernois, tout en dénonçant des fuites "dérangeantes" sur le co-rapport présenté à ses collègues par Guy Parmelin, s'est refusé à donner un avis au nom du collège exécutif. "Je ne sais pas s'il y a eu conflit d'intérêt", a-t-il poursuivi. Le président de la Confédération ne veut en outre pas juger la gravité de la "faute" du ministre de la Défense.