Si la ville valaisanne jouit d'une eau de bonne qualité grâce à des sources en altitude, ce n'est pas le cas de la commune neuchâteloise où l'approvisionnement et le traitement sont plus complexes.
"Ces vingt dernières années, la consommation a baissé de 25%. Comme nous avons des charges fixes très importantes, plus les gens économisent plus le prix de l'eau doit être élevé", explique Claude Dubois, conseiller communal au Locle.
Nouvelle tarification à Genève
A Genève, où le mètre cube coûte 4,60 francs, un nouveau système de tarification est entré en vigueur, suscitant des hausses de 10 à 30% par ménage. En plus de la consommation, la facture intègre désormais les frais d'entretien du réseau. Les taxes sont également calculées de façon moins arbitraires.
"Le client qui avait un petit tuyau payait une taxe faible, même s'il consommait énormément. Il avait donc un prix de mètre cube très bas. A l'inverse, le client qui avait un gros branchement payait une taxe importante même s'il ne consommait qu'un mètre cube. Aujourd'hui ces différences ont été annulées par la nouvelle tarification qui ne fait payer que le nombre de mètres cubes consommés", explique Yves de Siebenthal, directeur environnement aux Services industriels de Genève (SIG).
Très attentif à ces questions de financement, Stefan Meierhans, le surveillant des prix, s'inquiète surtout de la privatisation du marché de l'eau. Malgré tout, la situation est aujourd'hui très acceptable en Suisse, avec l'un des meilleurs rapports qualité/prix de l'eau au monde.
Elisa Casciaro/dk/jgal