Publié

Confédération, cantons et communes s'accordent sur la culture

Le Dialogue culturel national rejoint le programme de la Confédération, dit Alain Berset. [Keystone - Peter Klaunzer]
Confédération, cantons et communes s'accordent sur la politique culturelle / Le Journal du matin / 1 min. / le 26 avril 2016
Les trois niveaux politiques suisses se sont mis d'accord sur un programme culturel commun pour la période 2016 à 2020. C'est la première fois qu'ils définissent un plan sur cinq ans.

Confédération, cantons et communes veulent mieux promouvoir la littérature, impliquer plus encore les citoyens dans la vie culturelle ou encore définir le soutien aux musées. Leur but est de mener une politique culturelle nationale mais dans un esprit fédéraliste, en définissant un plan d'action pour répartir au mieux l'argent public.

Le Dialogue culturel national, qui existe depuis 2011, a voulu aller plus loin en se fixant pour la première fois des priorités sur cinq ans.

Une action dans le moyen terme

"La force de ce programme, précisément, est d'avoir été négocié (…), nous donnons aujourd'hui un signal fort", assure le ministre de la Culture Alain Berset. "Cela permet aussi de coller au programme de la Confédération avec le message culture", précise le conseiller fédéral, "mais c'est aussi un horizon relativement long en termes de politiques publiques, qui permet de poser vraiment une action dans le moyen terme."

Un espace de dialogue national

Les propos pourraient paraître centralisateurs, mais ce n'est pas le cas assurent tous les partenaires. "On n'est pas dans un système à la française, c'est vraiment un partenariat", souligne le Genevois Samy Kanaan, membre du comité de l'Union des Villes Suisses. "Mais on est heureux que la Confédération créée cet espace de dialogue culturel national et joue pleinement le jeu de manière très fédéraliste."

Et la répartition des budgets est elle aussi fédéraliste: dans la culture, 50% sont portés par les communes (surtout les villes), 40% par les cantons et 10% par la Confédération.

Alexandra Richard/oang

Publié