Didier Burkhalter et Sergueï Lavrov ont abordé de nombreux dossiers lors de leur rencontre de travail qui s'est tenue dans la matinée: Syrie, Ukraine, Géorgie, Caucase du Sud et lutte contre le terrorisme.
Le chef de la diplomatie russe a dit toute sa "reconnaissance" à la Suisse, remerciant Berne pour le travail et les efforts accomplis dans la résolution des conflits, notamment dans les dossiers ukrainiens et géorgiens.
Situation "dangereuse" en Ukraine
La situation en Ukraine a été un des grands sujets de discussion entre les deux hommes. Ils ont discuté du cessez-le-feu, de la situation humanitaire et de l'organisation des élections locales. La situation dans ce pays reste "dangereuse", a souligné Didier Burkhalter.
A un journaliste russe qui demandait si la Suisse pensait que la Russie jouait un rôle actif dans le conflit ukrainien, le conseiller fédéral a répondu que "ce n'était pas le rôle ni l'objectif de la Suisse d'accuser" dans ce dossier.
ats/dk
Un dialogue "positif" malgré des "divergences"
"Nous ne sommes pas d'accord sur tout, c'est le moins que l'on puisse dire", mais la discussion et le dialogue sont "possibles", "solides", "constructifs" et "positifs", a résumé Didier Burkhalter.
"Nous avons discuté de ce qui va bien et aussi des divergences", a déclaré le chef du DFAE.
Il a souligné l'importance des contacts bilatéraux entre les deux pays pour la résolution des conflits dans le monde. "Nous avons une capacité de dialogue sur tous les points", a-t-il encore affirmé.