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De 110 francs à Neuchâtel à 980 à Nyon, des macarons à prix inégaux

VD: le débat sur le tarif des macarons pour stationner en zone bleue s’engage à Nyon
VD: le débat sur le tarif des macarons pour stationner en zone bleue s’engage à Nyon / 19h30 / 2 min. / le 20 octobre 2015
Parquer sa voiture à l'année en centre-ville peut coûter près de 10 fois plus cher d'une ville à l'autre. Les réglementations étant communales à part à Genève, certaines municipalités comme Nyon ou Gland font exploser les prix.

Depuis le 1er septembre, acquérir un macaron pour se garer à l'année en centre-ville coûte 980 francs à Nyon. Une mesure décidée par la Municipalité pour "répondre aux besoins" et "faciliter la vie des habitants et des entreprises", indiquait-elle dans un communiqué en juin. S'il s'agissait aussi de pousser les gens à se parquer dans les P+R de périphérie, ce prix a suscité l'ire de certains résidents.

Les écarts de prix sont significatifs dans le canton de Vaud: Gland applique un tarif de 840 francs par an, contre 500 francs à Lausanne, 540 à Morges, 360 à Vevey ou 170 à Montreux.

Et les différences sont significatives en Suisse, avec un tarif de 110 francs pour Neuchâtel contre 600 à Lucerne. La tarification est cantonale à Genève (200 francs, peut-être 240 dans un avenir proche) et à Bâle-Ville (480), alors que La Chaux-de-Fonds se félicite elle de n'avoir aucun macaron et d'être en outre la seule ville du pays sans horodateur.

Zian Marro, Jessica Vial et Frédéric Boillat

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Une possible hausse à Genève

A Genève, le tarif actuel du macaron se monte à 200 francs par an pour tout le canton. Un prix qui peut sembler faible au vu de l'explosion actuelle de la demande en places de parc et les tarifs pratiqués ailleurs en Suisse (355 francs en moyenne).

L'idée d'augmenter le prix à 240 francs commence à faire son chemin et un groupe de travail composé de la Direction générale des transports (DGT), de la Fondation des parkings et de représentants de quelques communes a été mis en place pour élaborer un projet.

Aucun calendrier n'est avancé, précise Chrystelle Charat, chef de projet à la DGT, à RTSinfo mais il faut rappeler que le cadre légal prévoit un plafond de 240 francs. Et cette modification nécessitera de toute manière l'aval du Conseil d'Etat.

Aujourd'hui, on peut par ailleurs disposer d'un nombre illimité de macarons par résident et l'idée de limiter leur nombre par personne est aussi avancée.