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La Suisse a encore des faiblesses dans son dispositif anti-corruption

Jean-Pierre Méan, président de Transparency international Suisse.
Extrait de l'interview de Jean-Pierre Méan / Forum / 2 min. / le 31 mai 2015
Ex-président de Transparency International Suisse, Jean-Pierre Méan espère qu'après le FIFAgate, le Parlement adopte le projet qui prévoit de poursuivre d'office la corruption. Mais cela ne suffira pas, prévient-il.

Invité dimanche soir dans Forum, Jean-Pierre Méan estime que le durcissement législatif en matière de corruption privée serait un premier pas dans la bonne direction.

Mais l’ancien président de Transparency International Suisse ne se fait pas d’illusions: "Il ne faut pas s’attendre à un nombre très important de poursuites pour corruption privée", prévient-il. Car les investigations en la matière sont complexes et les preuves difficiles à établir.

Deux faiblesses

Jean-Pierre Méan relève deux autres faiblesses dans le dispositif anti-corruption suisse: l’absence de protection des donneurs d’alerte, qui dissuade les employés de dénoncer des pratiques illégales au sein de leurs entreprises; et l’opacité autour du financement des partis politiques et des revenus des parlementaires, qui peut renforcer le poids des lobbys.

>> Ecouter l'interview dans son intégralité :

Jean-Pierre Méan, président de Transparency international Suisse.
La grande interview politique du dimanche / Forum / 13 min. / le 31 mai 2015

Mehmet Gultas/lan

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