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Les cantons veulent promouvoir l'italien comme discipline de maturité

Les gymnasiens, ici à Payerne (VD), ne sont que 13% à choisir l'Italien. [GAetan Bally]
Les gymnasiens, ici à Payerne (VD), ne sont que 13% à choisir l'Italien. - [GAetan Bally]
Les cantons ont approuvé mardi des recommandations visant à promouvoir l'enseignement de l'italien à l'école postobligatoire.

Selon la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP), dont les recommandations n'ont pas d'effet contraignant, chaque gymnasien devrait pouvoir choisir l'Italien comme discipline de maturité.

Si le nombre d'élèves se révélait insuffisant, les cantons devraient coopérer avec d'autres écoles, si nécessaire hors de leurs frontières, sans exiger de participation financière supplémentaire des intéressés, écrit la CDIP.

Seuls 13% des élèves

Les cantons devraient favoriser l'enseignement des branches non linguistiques, comme les mathématiques, dans une autre langue. Ils sont aussi invités à développer des filières bilingues avec immersion dans la troisième langue nationale.

La plupart des établissements proposent aujourd'hui l'italien, mais seuls 13% des élèves suisses suivent des cours d'italien en vue de la maturité, selon des chiffres publiés en novembre 2013. La mise en oeuvre de ces recommandations fera l'objet d'une première évaluation après cinq ans.

ats/fisf

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Echanges linguistiques encouragés

La Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique souhaite favoriser la réalisation d’échanges, de séjours et de stages linguistiques dans les autres régions du pays.

Elle appelle les cantons à mettre la main au porte-monnaie pour soutenir ces offres et renforcer, notamment avec l'aide de la Fondation ch, les échanges avec les zones italophones.