![Ecopop. [Laurent Gilliéron]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/4z9ay3-26054426.image?w=1280&h=720 "Ecopop. [Laurent Gilliéron]")
La moitié des votants en faveur de l'initiative du 9 février a refusé Ecopop
Le sondage VOX sur les votations du 30 novembre 2014, publié mercredi, démontre qu'Ecopop a surtout été perçue comme un outil visant à limiter l'immigration plutôt qu'à défendre l'environnement.
L'initiative Ecopop a essentiellement été perçue comme un instrument de limitation de l'immigration, constate la dernière analyse VOX de l'institut gfs.bern et du Département de science politique de l'Université de Genève, publiée mercredi.
Le sentiment qu'il y a assez/trop d'étrangers en Suisse est la principale motivation avancée par les personnes qui ont accepté l'initiative Ecopop. La volonté de limiter/stopper la croissance de la population apparaît plus secondaire.
L'analyse de VOX montre qu'une proportion assez élevée des personnes (environ une sur deux) qui avaient accepté l'initiative sur l'immigration de masse a refusé l'initiative Ecopop.
Facteurs économiques très influents
Les visées environnementales de l'objet, refusé par le peuple par 74,1% le 30 novembre 2014, sont passées largement inaperçues.
Les considérations de nature économique et la nécessité de pouvoir recourir à la main-d'oeuvre étrangère ont d'ailleurs joué un rôle important en faveur du "non".
ats/sbad
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La méthode du sondage
Le sondage est basé sur un échantillon de 1504 personnes ayant le droit de vote dans les trois régions linguistiques sondées au cours des deux semaines qui ont suivi la votation.
L'initiative sur l'or trop complexe
L'initiative sur l'or, rejetée par 77,3%, a posé des problèmes de compréhension aux citoyens: plus d'un tiers des répondants n'ont pas sur décrire correctement le contenu de l'initiative.
Aucun des arguments du comité d'initiative n'a eu beaucoup d'écho, mais l'argument selon lequel "en cas de crise la sécurité de l'or déposé à l'étranger n'est pas garantie" reçoit un soutien sensiblement plus élevé que celui apporté à l'initiative elle-même.
Les forfaits fiscaux ont convaincu à gauche
L'initiative pour l'abolition des forfaits fiscaux a bénéficié d'un fort soutien parmi les votants situés à la gauche de l'échiquier politique. Environ deux tiers des sympathisants du PS ont accepté l'initiative, alors que les sympathisants des autres partis l'ont tous rejetée. L'objet avait été rejeté par 59,2 % de la population.