Nouvelles rencontres en Suisse sur le programme nucléaire iranien
Diplomates iraniens et américains vont se rencontrer à nouveau en Suisse cette semaine sur le programme nucléaire controversé de l'Iran, a indiqué mercredi le département d'Etat américain.
La diplomate américaine Wendy Sherman se rendra à Zurich, vendredi et samedi, pour rencontrer ses homologues iraniens pour aborder le dossier du nucléaire.
Ces entrevues auront lieu moins d'une semaine après les négociations à Genève. Le secrétaire d'Etat John Kerry, qui a rencontré la semaine passée son homologue Mohammad Javad Zarif à Genève puis Paris, se rendra aussi en Suisse pour le forum de Davos.
Sanctions supplémentaires
Toutefois, le département d'Etat n'a pas précisé s'il participerait à cette occasion à de nouvelles rencontres sur le nucléaire iranien.
John Kerry et ses représentants ont exhorté les élus américains à ne pas voter de lois imposant des sanctions supplémentaires à l'Iran. Le président Barack Obama a déjà promis qu'il opposerait son veto à de telles propositions.
De nouvelles sanctions menaceraient l'unité des grandes puissances vis-à-vis de l'Iran, a mis en garde John Kerry, ajoutant que "les Etats-Unis agissant unilatéralement n'est pas toujours le meilleur chemin".
agences/fb
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Laisser l'exécutif agir
Certains élus américains demandent qu'un éventuel accord soit approuvé par le Congrès.
D'autres élus sont partisans de l'adoption d'une loi qui imposerait graduellement des sanctions nouvelles contre l'Iran, à partir de juillet, en cas d'échec des négociations internationales.
"C'est très important de permettre à la branche de l'exécutif, qui dans notre constitution (...) conduit cette négociation, de le faire", a estimé John Kerry. "Ensuite, il reste plein de temps aux gens pour juger et dire ce qu'ils ressentent", a-t-il poursuivi.
D'autres élus sont partisans de l'adoption d'une loi qui imposerait graduellement des sanctions nouvelles contre l'Iran, à partir de juillet, en cas d'échec des négociations internationales.
"C'est très important de permettre à la branche de l'exécutif, qui dans notre constitution (...) conduit cette négociation, de le faire", a estimé John Kerry. "Ensuite, il reste plein de temps aux gens pour juger et dire ce qu'ils ressentent", a-t-il poursuivi.