Les limiers fédéraux devraient disposer de moyens modernes pour surveiller les communications des suspects dans des enquêtes de police judiciaire. Le Conseil des Etats a accepté à l'unanimité mardi de libérer 99 millions de francs pour le développement des systèmes. Le National doit encore donner son feu vert.
L'opération se fera par étapes jusqu'en 2021 et doit permettre au Service de surveillance de la correspondance par poste et télécom de disposer d'instruments adaptés.
Nouveau système de traitement
La première étape vise à installer un nouveau système de traitement des données de base, coûtant 28 millions. Il remplace un outil d'écoutes que la Confédération a été obligée d'abandonner l'automne dernier, avant sa mise en exploitation.
Des investissements supplémentaires seront nécessaires pour développer les moyens permettant de suivre l'évolution des services de communication. Le service de surveillance pourrait être appelé à recourir aux logiciels mouchards.
ats/ebz
Meilleur contrôle des coûts
La ministre de la justice Simonetta Sommaruga a rappelé que le projet est séparé en quatre modules: ce n'est que lorsqu'une étape est réalisée que la suivante démarrera. Cette manière de procéder permet d'avoir un meilleur contrôle des coûts.
La mise en place du nouveau système de traitement des données sera suivie de près par le Contrôle fédéral des finances au vu des problèmes qui ont conduit à l'échec du dernier système choisi et abandonné avant sa mise en exploitation.