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Un nouveau retard est possible pour les trains à deux étages des CFF

Des nouvelles rames à deux étages seront introduites pour offrir plus de place à des passagers toujours plus nombreux. [Martin Ruetschi]
Des nouvelles rames à deux étages doivent être introduites pour offrir plus de place à des passagers toujours plus nombreux. - [Martin Ruetschi]
Dans une interview parue dimanche dans le SonntagsBlick, le chef des CFF Andreas Meyer craint que la livraison par Bombardier des nouveaux trains à deux étages soit encore retardée après 2015.

Les 59 trains à deux étages, commandés par les CFF pour 1,9 milliard de francs, rencontrent de nouveaux problèmes. La première livraison, prévue pour la fin de 2013, a déjà été reportée à 2015, mais cette échéance n'est pas certaine, prévient le chef des CFF Andreas Meyer dans une interview publiée dans l'édition dominicale du Blick.

"Bombardier connaît de sérieux problèmes avec la conception et la construction des trains", explique-t-il. Les CFF attendent depuis longtemps un calendrier de livraison ferme mais, "jusqu'à aujourd'hui, rien de tel", déplore Andreas Meyer.

Rupture de contrat "pas d'actualité"

La firme canadienne n'est toutefois pas la seule responsable: alors qu'elle tente d'adapter les voitures à des vitesses supérieures à 200 km/h, les CFF ont aussi exigé plusieurs modifications.

Une rupture de contrat n'est pas d'actualité, précise le patron des CFF. "Mais, si nous constatons que les trains ne peuvent pas être livrés, nous devons chercher des alternatives".

ats/ptur

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Bombardier confiant

Interrogé lundi dans "Le 12h30" sur La Première, le directeur de Bombardier suisse pense encore pouvoir assurer la livraison des trains avant fin 2015. "On a pris toutes les mesures pour rattraper ce plan", assure Stéphane Wettstein.

Les premiers tests avec les nouveaux wagons vont pouvoir commencer cette année et le premier train sera réalisé le plus vite possible.

Face à la pression des CFF, Stéphane Wettstein souligne que les deux entités sont partenaires dans cette situation difficile. "C'est clair qu'on n'a pas toujours la même opinion sur la responsabilité, c'est ce qu'on discute avec notre client. Mais pas en public, autour de la table", précise-t-il.