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Les douanes suisses envisagent d'assouplir l'importation de viande

Le quota de viande importable en Suisse pourrait être revu à la hausse
Le quota de viande importable en Suisse pourrait être revu à la hausse / 19h30 / 2 min. / le 23 juillet 2013
Afin de simplifier les démarches lors de l'importation de viande en Suisse, les douanes envisagent d'adopter une franchise globale qui pourrait passer de 500g à 1 voire 3kg, indique Le Matin mardi.

L'Administration des douanes envisage de relever la franchise pour l'importation de viande, révèle Le Matin mardi. Son objectif serait ainsi de simplifier une réglementation pour l'heure complexe.

Actuellement, la franchise est en effet différente selon qu'il s'agit de viande fraîche ou de viande séchée, assaisonnée ou marinée, de volaille ou de gibier... Les douanes voudraient donc adopter une franchise globale.

Mise en consultation jusqu'au 13 août

Selon Le Matin, le projet mis en consultation jusqu'au 13 août prône une franchise globale de 1 kg par personne et par jour, mais n'exclut pas de la porter à 3 car "plus la quantité admise en franchise est faible, plus le risque de contrebande est élevé".

Lundi déjà, Le Matin faisait état d'une possible augmentation de la franchise pour l'importation d'alcool.

ptur

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Les distributeurs critiques

La Communauté d'intérêt du commerce de détail suisse (IG DHS), organe qui regroupe les grandes enseignes suisses dont Coop et Migros, s'est montrée critique vis-à-vis de ce projet.

"Il est paradoxal de (...) défendre l'agriculture domestique et de maintenir à un haut niveau les taxes sur les aliments -en particulier la viande-, tout en libéralisant toujours plus les achats à l'étranger", a déclaré son porte-parole Valentin Schmidt à la RTS.

Position modérée de la FRC

"Les consommateurs ont besoin de discernement, les denrées alimentaires sont des produits particuliers", a réagi La Fédération romande des consommateurs (FRC) par la voix de sa porte-parole Monika Dusong, contactée par la RTS.

"Objectivement, les aliments produits en Suisse sont soumis à des normes plus sévères que dans les pays voisins. Leurs prix ne seront donc jamais concurrentiels", a-t-elle expliqué.

"Nous en appelons à la responsabilité des consommateurs: ils doivent savoir qu'ils ne peuvent pas à la fois réclamer la qualité helvétique et ne pas favoriser le commerce suisse", a conclu la représentante de la FRC.