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Crucifix à l'école: le prof licencié trouve un emploi

La présence de crucifix dans les écoles est fréquemment sujette à polémique.
La présence de crucifix dans les écoles est fréquemment sujette à polémique.
L'enseignant licencié sans préavis pour avoir décroché les crucifix de ses salles de classe à Stalden (VS) a retrouvé du travail en Valais. Le Conseil d'Etat valaisan doit encore se prononcer sur la procédure de licenciement du libre-penseur.

La direction du cycle d'orientation de Mörel (VS), près de Brigue, a engagé l'enseignant à 60%. "Je ne m'y attendais pas et j'étais prêt à m'exiler à Genève ou Zurich. La direction de cette école publique a fait preuve d'un grand courage", a déclaré Valentin Abgottspon, dans une interview parue samedi dans "Le Courrier" et "La Liberté".

L'enseignant a promis à son nouvel employeur que Mörel ne deviendrait pas un lieu de polémique. "Il n'y a que quatre messes durant l'année et je n'aurai pas à y assister. J'ai juste dit que je serais heureux qu'un crucifix ne trône pas au-dessus du tableau noir", a ajouté Valentin Abgottspon.

Concernant sa procédure de licenciement, l'enseignant a expliqué que le Conseil d'Etat doit encore se prononcer. "Je ne me fais pas d'illusions sur cette étape politique". Ensuite, le Tribunal cantonal devra juger. "Je suis prêt à aller jusqu'au Tribunal fédéral. On prétexte une perte de confiance pour m'avoir licencié avec effet immédiat alors que c'est l'école de Stalden qui viole la constitution fédérale et la neutralité religieuse qui y figure", a fait valoir Valentin Abgottspon.

ats/vkiss

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