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Le portrait-robot du chauffard, selon un sondage

Le SMS au volant est vu comme le danger par excellence.
Le SMS au volant est vu comme le danger par excellence.
Quelle est le profil type du chauffard? Selon un sondage, il s'agirait plutôt d'un homme âgé et vivant à la campagne, souvent genevois, argovien ou tessinois. Et celui qui téléphone au volant est vu comme un conducteur pire que celui qui roule trop vite.

Pour 38% des Suisses, l'indice le plus révélateur que quelqu'un est un chauffard est le fait qu'il téléphone au volant ou écrit des SMS en conduisant. C'est ce qu'indique mardi un sondage mené par l'institut GfS pour le site "comparis.ch" auprès d'un millier de personnes à travers la Suisse entre juin et juillet.

A la question "Qu'est-ce qui caractérise un chauffard?", la deuxième réponse la plus fréquente est le fait de coller la voiture qui précède (à 34%). Viennent ensuite celui qui "roule comme un escargot" (33%), "fonce comme un malade" (31%), ne met pas son clignotant ou le met trop tard (27%) ou "double n'importe comment" (25%).

En revanche, le fait de ne pas savoir se garer (8%) ou de klaxonner, crier ou "faire des doigts" (10%) semble davantage toléré.

Plutôt une tare masculine

L'étude n'a pas pu confirmer que les hommes médisaient volontiers de la capacité des femmes à se garer. Quand on parle du pire des chauffards, les personnes questionnées semblent surtout redouter les hommes âgés habitant la campagne.

Ainsi, pour 47% des sondés, les automobilistes de 70 ans et plus sont ceux qui représentent le plus grand danger sur les routes suisses, tandis que les 18-30 ans s'en tirent encore à bon compte (32%). Par ailleurs, 43% pensent que les plus piètres conducteurs viennent de la campagne, contre 30% des villes, et 49% que ce sont des hommes.

Seulement 28% ont déclaré que c'étaient les femmes qui conduisaient le plus mal. La "virtuosité masculine" au volant en prend donc un sacré coup, relève comparis. Une partie des personnes interrogées étaient cependant d'avis que l'âge, l'origine ou le sexe ne jouait aucun rôle en matière de conduite.

Genevois, Tessinois ou Argoviens

Par région, l'analyse montre que les Romands localisent sans ambiguïté leurs chauffards à Genève (19%) assez nettement devant les Vaudois (11%).

La Suisse italienne se montre extrêmement autocritique: 34% des Tessinois considèrent être eux-mêmes les plus mauvais conducteurs de Suisse.

En revanche, en Suisse alémanique, ce sont les Argoviens qui remportent le titre des pires chauffards, avec 21% des votes.

ap/boi

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Boire ou conduire, pas toujours

Selon un sondage du Bureau de prévention des accidents, 29% des automobilistes ont reconnu avoir conduit au moins une fois sous influence de l'alcool au cours des 12 derniers mois, soit avec plus de 2 verres d'alcool.

Ce pourcentage atteint 35% en Suisse romande, contre 26% en Suisse alémanique et au Tessin.

Les hommes (39%) sont bien plus nombreux que les femmes (16%).

Chez les 15-29 ans, 22% ont reconnu avoir conduit sous l'influence de l'alcool, contre 32% des 30-44 et des 45-59 ans.

Par ailleurs, 41% des sondés ont dit que, souvent, elles ne vérifiaient pas si l'appuie-tête était bien réglé.

Près d'un tiers (31%) a admis faire fonctionner souvent l'autoradio et 27% occasionnellement.

En moyenne, seul 3,5% des automobilistes disent souvent téléphoner avec leur portable dans la main ou un kit mains libres, écrire ou lire un SMS. Ils sont 5,5% à reconnaître ces pratiques occasionnellement.

Seuls 3% des conducteurs reconnaissent souvent talonner le véhicule qui les précède et 8% occasionnellement.