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Aussi appelé E171, le dioxyde de titane définitivement banni de l'alimentation

Aussi appelé E171, le dioxyde de titane définitivement est banni de l'alimentation. Il est notamment utilisé en confiserie. Image d'illustration. [Unsplash - Amit Lahav]
Aussi appelé E171, le dioxyde de titane définitivement banni de l'alimentation / Le Journal horaire / 27 sec. / le 15 septembre 2022
L’interdiction d’utiliser du dioxyde de titane (aussi connu sous le nom de E171) comme additif alimentaire est en vigueur. Dès ce jeudi, il n’est plus possible de fabriquer et de commercialiser des aliments contenant cet additif. L'industrie pharmaceutique peut en revanche toujours en faire usage.

En mars, emboîtant le pas à l'Union européenne, la Suisse avait interdit l’utilisation du dioxyde de titane, avec un délai transitoire de six mois, délai qui échoit ce jeudi. Seuls les produits fabriqués selon l’ancien droit peuvent encore être vendus jusqu’à la fin de leur durée de conservation, précise l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) dans un communiqué.

Le dioxyde de titane est un additif utilisé principalement dans les confiseries, les dragées et les gommes à mâcher par exemple, et les compléments alimentaires. Il donne une couleur blanche, plus de brillance et d’intensité aux aliments, selon l'OSAV. Le dioxyde de titane était autorisé en Suisse depuis 1979.

>> Relire : Le dioxyde de titane (E171) sera interdit dans l'alimentation en Suisse

"Pas un danger grave"

La décision de l'interdire en Suisse se fonde sur une réévaluation de la sécurité de cette substance par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). En mai 2021, cette dernière a conclu qu’un dommage au patrimoine génétique par les particules de dioxyde de titane ne pouvait être exclu.

Selon l'OSAV, la consommation de denrées contenant du E171 ne représente pas un danger grave pour la santé, mais, au vu des incertitudes, son utilisation en tant qu’additif alimentaire sera néanmoins interdite. L’OSAV a donc transposé l'acte législatif de l’UE en droit suisse non seulement pour garantir une protection équivalente des consommateurs suisses, mais aussi pour faciliter les échanges commerciaux avec le marché commun, expliquait-il en mars.

Pour l'heure, l'industrie pharmaceutique - qui utilise également le colorant E171 dans la confection de médicaments - n'est pas concernée par l'interdiction européenne.

ats/ami

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