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L'ATE prône un plan global pour que le vélo devienne numéro un

L'Association transports et environnement demande le développement des infrastructures pour les vélos, comme par exemple cette bande cyclable entourant la Rade de Genève. Image d'illustration [KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI]
L'Association transports et environnement demande le développement des infrastructures pour les vélos, comme par exemple cette bande cyclable entourant la Rade de Genève. Image d'illustration - [KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI]
Lors d'un colloque jeudi à Berne, l'Association transports et environnement (ATE) a plaidé en faveur d'une vaste planification. Comme aux Pays-Bas, le vélo doit devenir le moyen de transport numéro un en Suisse, estime l'ATE.

L'ATE, organisation qui "génère des idées novatrices et pertinentes pour l'environnement", juge insuffisante l'obligation de planifier des pistes cyclables, telle qu'inscrite dans la loi sur les voies cyclables.

Elle demande donc une stratégie nationale pour promouvoir le vélo. Ce plan directeur devrait indiquer une valeur-cible concrète concernant la part de la bicyclette dans le trafic total, afin de mettre en place des infrastructures cyclables de qualité.

Confédération, cantons et communes doivent coopérer

Pour ce faire, il faut effectuer des travaux préliminaires. Ceux-ci doivent comprendre des recherches fondées sur les accidents, une analyse des flux de trafic et une formation approfondie des personnes responsables de la planification des transports.

De manière générale, l'ATE demande de plus grands efforts en faveur de la petite reine, notamment via une coopération ciblée entre la Confédération, les cantons et les communes. Une grande partie des distances parcourues en voiture en Suisse sont inférieures à trois kilomètres, soit une distance idéale à effectuer à vélo, estime l'association.

ats/ami

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Vers une fluidification des transferts entre modes de transport

La Confédération, les cantons et les communes ont décidé jeudi de coopérer dans le domaine des liaisons entre zones urbaines et rurales. Les différents partenaires ont signé à Emmenbrücke (LU) une déclaration, en présence de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Ils y réaffirment ainsi leur intention de mettre en commun leurs ressources pour faire avancer des projets phares particulièrement attrayants. L'objectif est de soutenir un développement urbain tourné vers l'avenir.

Environ 20% de tous les trajets pendulaires trouvent leur origine à la périphérie des agglomérations. Dans ces zones moins densément peuplées, il est impossible pour les transports publics de proposer des cadences élevées. Ces trajets sont donc souvent effectués en voiture.

Réseau urbain congestionné

Ces flux de trafic posent des difficultés toujours plus grandes à de nombreuses agglomérations. Elles voient leur réseau urbain congestionné et elles manquent d'espace pour réaliser de nouveaux aménagements routiers.

Il est donc nécessaire de mieux interconnecter les espaces urbains et ruraux avec un transfert entre les transports publics, le vélo et les offres de partage. Les interfaces multimodales visent à optimiser les correspondances entre les différents réseaux de transport locaux et régionaux et entre les routes nationales et les transports publics.