Historiquement, le mayen se situe entre 1000 et 2000 mètres d’altitude. Ce logement spartiate, qu'il soit mazot, raccard ou grange selon sa fonction et sa localisation, est aujourd'hui le symbole de l'identité valaisanne.
Destiné à l'origine à accompagner le bétail au pâturage, le mayen permet aujourd'hui de s'offrir une parenthèse, comme une sorte de refuge du monde contemporain.
De nombreuses familles valaisanes ont conservé un mayen, héritage familial parfois très proche de leur lieu d'habitation. Certains y passent encore leurs vacances, à l'heure où l'Europe est à portée de vols bon marché.
C'est le cas de la famille Philippoz. Patrick, Alex et David, les trois frères montent au mayen avec leurs enfants.
Le mayen de la famille philippoz se situe au lieu-dit "Pra Combère" à moins de 16 minutes de chez eux, mais malgré la proximité, le lieu reste dépaysant, L'occasion aussi de se replonger dans leurs souvenirs d'enfance.
Ça sent l'humidité et peut-être aussi un peu le moisi mais c'est une belle odeur, c'est unique
Monter au mayen, c'est une sorte d'art de vivre à la valaisane, un retour aux plaisirs simples.
C'est hyper important de garder ce mayen dans la famille pour permettre aussi à nos enfants, quand ils seront adultes, d'avoir un endroit où se ressourcer
>>En 2014, la famille Cerf a participé à un voyage dans le temps. Elle a passé deux mois, dans un mayen du Val d'Anniviers dans les conditions de 1903. Découvrez cette expérience: