Le Salon de l'auto se réconcilie avec Palexpo et prépare son édition 2022

La Fondation du Salon de l'auto et Palexpo ont trouvé un accord, a révélé vendredi L'Agefi. Les deux structures étaient en litige depuis plusieurs mois après l'annulation de la manifestation l'an dernier. Selon la RTS, le Qatar serait le nouveau partenaire de l’événement.

Un e-mail interne à Palexpo, envoyé mardi aux collaborateurs, témoigne d'un arrangement intervenu tout récemment entre la société et la Fondation du Salon international de l'automobile. Ce dénouement heureux a été confirmé à L'Agefi par le directeur du palais des expositions genevois Claude Membrez, qui parle d'un "accord financier" trouvé avec la Fondation du Salon international de l'automobile, sans en dire davantage.

Preuve de l'entente retrouvée entre les deux partenaires historiques, la fondation reste dans les bureaux genevois de Palexpo. Elle a aussi décidé d'engager trois employés de la société.

Conflit résolu

Les deux organisations étaient en conflit depuis des mois autour de créances litigieuses liées à l'annulation soudaine de l'édition 2020 en raison de la pandémie. La Fondation du Salon de l'auto avait même attaqué Palexpo en justice. Le palais des expositions genevois, quant à lui, s'était positionné pour racheter la plus grande manifestation de Suisse.

Tout cela est désormais du passé, et l'édition 2022 du Salon de l'automobile aura bien lieu à Palexpo en février prochain. Les préparatifs ont commencé, a confirmé le directeur de l'événement Sandro Mesquita. Avec l'apport de fonds étrangers, comme la RTS l'indiquait en mars dernier.

>> Lire à ce sujet : Le Salon international de l'automobile de Genève est en passe d'être sauvé

Avec des fonds du Qatar?

Selon l'Agefi, le partenariat entre la Fondation du Salon de l'auto et l'acteur étranger dont il est question a été finalisé. L'annonce officielle devrait intervenir tout prochainement.

Ce partenaire serait un gouvernement du Moyen-Orient, indique le journal économique, information qui a été confirmée à la RTS. Le pays en question ne serait autre que le Qatar, un point que n'a pas souhaité commenter le directeur général du Salon de l'auto Sandro Mesquita.

L'accord prévoit la tenue d'un deuxième Salon de l'auto dans un pays tiers à un autre moment de l'année. Il n'y aurait donc non plus un mais deux salons à consonance genevoise dans deux régions du monde différentes.