Le suivi de la situation le 1er mars. [Keystone/RTS]
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Pierre-Yves Maillard: "Certaines questions stratégiques devraient être débattues"

- Fermés depuis plus d'un mois, les magasins vendant des biens non-essentiels peuvent rouvrir dès lundi. Ce week-end a été intense pour les commerçantes et commerçants, afin que tout soit prêt à l'ouverture.

- Dès lundi, les musées sont également à nouveau ouverts. Les décisions du Conseil fédéral posent d'ailleurs la question de la place de la culture. Accessoire pour les uns, vitale pour les autres: selon des neurologues, il a été prouvé scientifiquement que l’art a des bienfaits pour notre cerveau.

- La Suisse compte lundi 2560 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'OFSP. Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 83 malades ont été hospitalisés

- Pour rendre hommage aux victimes du Covid-19, le président de la Confédération Guy Parmelin a annoncé dimanche à la RTS "un instant de réflexion dans la pandémie". Il propose que les cloches des églises sonnent vendredi à midi, accompagnées d’une minute de silence, un an après le premier décès en Suisse.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

22h15

Tests salivaires au Palais fédéral

Les parlementaires fédéraux, en session depuis lundi, ont reçu des tests salivaires qu'ils peuvent pratiquer à domicile avant de rejoindre le Palais fédéral.

Le but de ces tests, qui restent facultatifs? Pouvoir identifier rapidement les personnes infectées, pour éviter une flambée de cas de coronavirus.

Elus, journalistes, services de nettoyage ou encore de police sont concernés par ces tests, soit plus de 1000 personnes au total.

Ces tests salivaires sont plus précis que les tests rapides. Et en trois heures, le résultat arrive par SMS.

>> Les précisions de Valérie Gilloz dans le 19h30 :

Tests salivaires: la Berne fédérale joue les cobayes
Tests salivaires: la Berne fédérale joue les cobayes / 19h30 / 2 min. / le 1 mars 2021

21h45

"Certaines questions stratégiques devraient être débattues"

Invité du 19h30 lundi, Pierre-Yves Maillard est revenu sur la tension qui croît sur fond de pandémie entre le Conseil fédéral et le Parlement.

Le président de l'Union syndicale suisse (USS) a tout d'abord tenu à dire qu'il fallait faire preuve de reconnaissance pour le pouvoir exécutif: "Il faut reconnaître que notre pays, notamment grâce au Conseil fédéral, n'a pas imposé par exemple des mesures aussi terribles que la fermeture des écoles. En comparaison internationale, on a eu des mesures relativement modérées avec, évidemment, le souci pour ces autorités d'éviter des dégâts sanitaires qui nous touchent tous et ont été une vraie souffrance pour les proches et l'ensemble du pays".

Le conseiller national socialiste s'est également dit conscient de "la pression" qui doit accompagner les preneurs de décision au jour le jour.

>> Revoir l'interview intégrale de Pierre-Yves Maillard dans le 19h30 :

L'interview de Pierre-Yves Maillard sur le rôle des élus fédéraux dans le déconfinement
L'interview de Pierre-Yves Maillard sur le rôle des élus fédéraux dans le déconfinement / 19h30 / 4 min. / le 1 mars 2021

Savoir quelles sont les options

Néanmoins, il a aussi estimé que sur certaines questions clés, les stratégies devraient être davantage débattues.

"On ne sait bien sûr pas comment les choses vont se dérouler. Pour autant, il y a quelques questions stratégiques qui se posent et qui parfois sont débattues en plus petits comités, notamment parmi les experts, et qui devraient être discutées plus largement", estime le Vaudois.

"Par exemple, à partir du moment où les groupes à risque ont eu accès au vaccin, est-ce qu'on considère que la proportionnalité des mesures prises n'est plus justifiée et l'on cherche d'autres stratégies ou, est-ce qu'au contraire, on veut aller dans une stratégie où on souhaite immuniser deux tiers ou trois quarts de la population avant de vraiment relâcher la pression?", s'interroge l'ancien conseiller d'Etat. "Cet aiguillage-là, ce débat stratégique, il devrait être clarifié par le Conseil fédéral pour qu'il nous dise quelles sont nos options et qu'il laisse les acteurs démocratiques s'exprimer."

18h15

Rappel à l'ordre au Palais fédéral

Le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) a appelé ses collègues à mieux utiliser leur pouvoir politique dans la crise du Covid. Ce rappel à l'ordre, public, est plutôt rare à Berne.

Appelant les parlementaires à "mieux faire", à "utiliser les instruments à leur disposition", le président du Conseil les a invités lundi après-midi à "rester corrects".

>> Les précisions de Muriel Ballaman dans Forum :

Covid-19: Le politique peut-il museler les scientifiques?
Covid-19: Le politique peut-il museler les scientifiques? / Forum / 1 min. / le 1 mars 2021

>> Voir aussi le débat entre Regula Rytz (Verts/BE) et Olivier Français (PLR/VD) :

Le climat est tendu au Palais fédéral en cette période de pandémie: débat entre Regula Rytz et Olivier Français
Le climat est tendu au Palais fédéral en cette période de pandémie: débat entre Regula Rytz et Olivier Français / Forum / 9 min. / le 1 mars 2021

17h55

Le National veut une compensation fiscale des pertes plus longue pour les entreprises

Le Conseil national a adopté lundi par 117 voix contre 59 une motion de sa commission de l'économie qui demande que les entreprises puissent déduire des impôts pendant dix ans au lieu de sept les pertes réalisées à partir de 2020, afin de soulager les secteurs touchés par la crise du Covid-19.

Pour de nombreuses entreprises et secteurs, la reprise des activités pourrait prendre plus de temps que prévu, a expliqué Céline Amaudruz (UDC/GE) au nom de la commission. Cette mesure pourrait les aider à se relancer dès qu'elles auront renoué avec les bénéfices.

Pour le camp rose-vert, cette mesure ne profiterait pas à ceux qui en ont besoin. Seule une partie des entreprises paie un impôt sur le bénéfice et ce ne sont pas celles-ci qui ont besoin d'une telle mesure, estime-t-il. Le Conseil fédéral est lui aussi opposé à la motion.

17h25

Médecin anti-mesures suspendu à Lucerne

Le canton de Lucerne a provisoirement retiré l'autorisation de pratiquer à un médecin d'Ebikon qui s'est opposé aux mesures de protection contre le Covid-19, a confirmé lundi le Département de la santé du canton.

Selon la télévision alémanique SRF, il est accusé de ne pas porter de masque de protection lorsqu'il traite des patients dans son cabinet et de délivrer des dispenses de masque sur demande écrite. De plus, il aurait effrayé sans raison la population avec des déclarations sans fondement sur la vaccination.

Une manifestation de solidarité pour le médecin s'est déroulée lundi soir à Lucerne. Elle a réuni quelque 350 personnes dispersées en petits groupes, qui sont restés pacifiques, a précisé la police lucernoise.

16h45

Restos transformés en cantines: feu vert de Berne et Glaris

Les restaurants du canton de Berne pourront ouvrir à midi pour servir un repas chaud aux personnes travaillant à l'extérieur, comme l'a autorisé l'Office fédéral de la santé publique, a annoncé lundi le directeur bernois de l'économie Christoph Ammann. "Nous sommes heureux que l'OFSP nous aide à trouver une solution", a relevé le conseiller d'Etat bernois.

Début février, la commission de l’économie du Conseil national avait demandé au Conseil fédéral d'autoriser les restaurants à accueillir les personnes travaillant dehors durant la pause de midi.

Les employeurs devront transmettre par écrit l'identité des employés aux restaurants concernés. L'accès sera réservé aux professionnels du secteur agricole, aux artisans, aux employés de la construction et des routes et aux employés des services de montagne. Le port du masque sera obligatoire hormis à table. Les règles de distance devront être respectées et les coordonnées de toutes les personnes enregistrées.

Le canton de Glaris a pris la même mesure. Plusieurs dizaines de restaurants de routiers sont également ouverts en Suisse à l'intention des forçats de la route et sous certaines conditions.

16h30

Personnel soignant stressé durant la première vague

Selon un sondage mené par l'Université de Berne auprès de 4100 membres du personnel soignant travaillant dans 19 hôpitaux suisses, le Covid-19 a "clairement" été une source de stress supplémentaire. Les infirmiers et infirmières étaient surtout stressés de potentiellement transmettre le virus aux membres de leur famille. Le fait de devoir garder leurs distances avec leurs proches a également été un facteur de stress.

En parallèle, la charge de travail a augmenté, particulièrement pour le personnel des services d'urgence et des soins intensifs (+31%). Pourtant, hormis pour la rémunération (-9,4% de contentement), la satisfaction globale au travail est restée inchangée, voire a légèrement augmenté dans certains cas. "Cela est probablement dû au fait que le travail du personnel soignant a été davantage reconnu publiquement", avance Arthur Posch, l'un des auteurs de l'enquête.

Selon les données de cette étude, le fait que la direction d'un hôpital ait pris des mesures pour améliorer la situation de travail, notamment en communiquant des directives claires pour traiter les patients atteints du Covid-19 et en fournissant assez de tests, a été décisif. Ces mesures ont été jugées par le personnel comme étant globalement satisfaisantes.

15h55

Appel au fairplay en ouverture de la session de printemps du Parlement

En ouverture de la session de printemps du Parlement fédéral, le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) a appelé lundi les députés à faire preuve de fairplay dans le cadre de la crise du Covid-19, qui a déjà débouché sur beaucoup de tension et d'agressivité.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Des élus fédéraux veulent accélérer le déconfinement
Des élus fédéraux veulent accélérer le déconfinement / 19h30 / 2 min. / le 1 mars 2021

"Nous participons en tant que politiciens à cette évolution. Les parlementaires peuvent mieux faire", a indiqué Andreas Aebi. Ils doivent utiliser les outils corrects à leur disposition pour influencer le débat.

L'impact de la pandémie sera traité lors de cette session. Le Conseil des Etats empoignera jeudi les adaptations de la loi Covid-19 et le National s'y attellera la semaine suivante. Les partis bourgeois veulent y inscrire la réouverture des restaurants, de la culture et de l'événementiel dès le 22 mars.

>> Plus de détails sur la session de printemps : Les Chambres fédérales en session de printemps depuis lundi

14h30

Environ 500 personnes potentiellement contaminés aux HUG

"Il est très difficile de quantifier et qualifier les cas nosocomiaux ou communautaires dans une épidémie aussi contagieuse", relève lundi le porte-parole des HUG, revenant sur une information de la "Tribune de Genève". Une définition large a ainsi été adoptée pour définir un cas possiblement nosocomial, soit toute personne qui devient positive six jours après son hospitalisation.

Selon cette définition, les HUG estiment entre 450 et 500 sur plus de 4000 personnes atteintes du Covid-19 soignés sur le site, le nombre de ces cas nosocomiaux. Ce chiffre est probablement sensiblement surestimé, précisent les HUG. Environ 10% d'entre elles sont décédées avec le Covid-19, mais pas forcément du Covid-19.

Les nouveaux variants n’ont pas amené d’augmentation de la transmission nosocomiale. En effet, quasiment aucun cas potentiellement nosocomial n'a été enregistré ces trois dernières semaines, alors que la souche anglaise représente 70% des infections dans le canton.

Mesures et immunité de groupe

Les HUG ont mis d'importantes mesures en place pour prévenir le risque nosocomial. Le nombre de lit par chambre a été réduit (passant de deux à un et de trois à deux), les bâtiments ont été segmentés, les personnes qui viennent pour une hospitalisation programmée sont systématiquement dépistés et les dépistages des patients et du personnel asymptomatiques sont intensifiés.

Autre facteur qui fait baisser le risque nosocomial: l'immunité de groupe du personnel. En effet, environ 2900 collaborateurs ont été testés positifs aux HUG et entre 500 et 600 ont été testés positifs à leur domicile ou sur leur lieu de vacances. Ainsi, un tiers de l'ensemble du personnel des HUG et près de la moitié des soignants seraient immunisés.

Enfin, 1200 membres du personnel ont reçu la première dose de vaccin et une centaine de personnes considérées comme vulnérables ont déjà eu les deux doses.

14h15

La distribution postale a été assurée en 2020, malgré la pandémie

Sur l’ensemble de l’année, le flux des colis a augmenté de +23% par rapport à 2019. Les conditions de travail ont en outre été difficiles, afin d’éviter les contaminations et en raison des absences pour cause d’infection dans l’entourage, souligne l'entreprise lundi dans un communiqué.

Les objectifs exigent que 95% des colis et 97% des lettres parviennent au destinataire dans les temps. Or 95,4% des colis Priority rapides (jour suivant) et 95,5% des colis Economy à moindre coût (deux jours ouvrables) sont parvenus à temps chez leur destinataire au cours des quatre mois de la période évaluée. 98,0% des courriers A et 99,2% des courriers B également.

Investissements nécessaires

En raison de l’explosion du commerce en ligne, la Poste va continuer d’investir dans le traitement des colis ces prochaines années. Après l’agrandissement des grands centres de tri de colis actuels de Daillens (VD), Härkingen (SO) et Frauenfeld (TG) et la construction de quatre centres de tri régionaux à Cadenazzo (TI), Vétroz (VS), Ostermundigen (BE) et Untervaz (GR) pour environ 250 millions de francs, la Poste prévoit l’installation d’autres sites régionaux.

Ceux-ci sont prévus à Utzenstorf (BE), Buchs (AG) et dans les agglomérations de Bâle et Zurich. Conformément à sa nouvelle stratégie, la Poste investira environ 1,3 milliard de francs dans le secteur logistique au cours des prochaines années.

14h10

Distribution de 25'000 flacons de gel hydroalcoolique dans les TPG

A Genève, la campagne "Stop Covid" a été lancée lundi matin dans le but sensibiliser la population à l'utilisation régulière de gel hydroalcoolique. Elle démarre dans les véhicules des Transports publics genevois (TPG) avec la distribution de 25'000 flacons de gel.

"On a beaucoup parlé du port du masque, en oubliant à tort la désinfection des mains", a relevé devant la presse le professeur Didier Pittet, infectiologue aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) à l'origine de cette campagne. Deux tiers des transmissions du virus se fait par les mains, a ajouté l'épidémiologiste.

La campagne se déploiera pendant deux semaines dans les véhicules des TPG ainsi qu'aux arrêts. Du personnel distribuera les flacons aux usagers en leur rappelant les bonnes pratiques alors que des étudiants seront présents à Cornavin et à Bel-Air pour sprayer directement du désinfectant sur les mains du public. Cette action est avant tout symbolique.

"Nous voulons profiter de la fréquentation des véhicules pour contribuer concrètement aux bonnes pratiques", a déclaré Denis Berdoz, directeur général des TPG. La fréquentation oscille actuellement entre 60 et 65% par rapport à la période normale. Il a rappelé que les véhicules étaient désinfectés quotidiennement.

14h00

La Farce, l’épicerie solidaire qui prend la précarité très au sérieux

La crise sanitaire péjore la situation financière parfois déjà précaire des étudiantes et des étudiants. Mais avant même cela, deux étudiantes en travail social avaient imaginé puis lancé à Genève une épicerie solidaire et gratuite pour celles et ceux qui en ont besoin.

Son nom est La Farce, et elle est déjà victime de son succès, puisqu'elle a dû stopper momentanément ses inscriptions à 750 membres et 100 bénévoles.

>> L’interview d’Orianne Greder, l’une des créatrices de La Farce, dans le 12h45 :

Orianne Greder revient sur la démarche de "La Farce", une épicerie gratuite pour les étudiants
Orianne Greder revient sur la démarche de "La Farce", une épicerie gratuite pour les étudiants / 12h45 / 3 min. / le 1 mars 2021

13h45

La Suisse compte 2560 nouveaux cas de coronavirus en 72 heures

La Suisse compte lundi 2560 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 83 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 62'822 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,08%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 14'037. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 162,38 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,06.

Au total, 932'375 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 751'009 ont été administrées et 221'259 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 557'492 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 5'088'223 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9287 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 23'499.

Quant aux variants du coronavirus, 10'396 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 3825 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 165 au variant sud-africain (B.1.351) et 6 au variant brésilien (P.1). Dans les cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 10'467 personnes en isolement et 17'042 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3188 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h15

Les magasins se remplissent gentiment en ce jour de réouverture

Lundi, les magasins non-essentiels ont rouvert leurs portes après six semaines de fermeture. A Lausanne, selon les constations de la RTS, les gens souhaitent acheter en premier des articles auxquels ils n’ont pas eu accès depuis un mois et demi comme des vêtements.

Les personnes croisées confient volontiers qu’elles sont venues en ville pour retrouver un semblant de vie normale. Quant à l’affluence, elle est raisonnable. La limitation du nombre de personnes dans les commerces étant limitée à un client pour 10 m2. La popularité d’une enseigne se mesure donc à la longueur de la file d’attente.

Cette réouverture devrait aussi bénéficier aux autres commerces: ceux qui n’ont pas dû fermer, mais qui ont été impactés par la fermeture de leurs voisins, puisque le flux des passants s’était fortement réduit.

>> Ecouter le reportage à Lausanne et l'interview de Didier Pitter dans le 12h30 :

Un vendeur et un acheteur choisissent une paire de chaussure dans le magasin de chaussures "Pompes Funèbres" lors de la réouverture des magasins pendant la crise du Coronavirus (Covid-19). [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Les magasins non-essentiels rouvrent après six semaines de fermeture: interview de Didier Pittet / Le 12h30 / 4 min. / le 1 mars 2021

>> Voir également le sujet du 12h45 :

Entre soulagement et crainte, les commerces "non-essentiels" lèvent le rideau
Entre soulagement et crainte, les commerces "non-essentiels" lèvent le rideau / 12h45 / 1 min. / le 1 mars 2021

13h00

Tests salivaires gratuits au Palais fédéral

Lundi, les parlementaires retrouvent les travées du Palais fédéral. De nouvelles règles de protection au sein du Parlement sont entrées en vigueur. Le personnel, les journalistes et les élus ont désormais la possibilité d’effectuer des tests salivaires réguliers. Il s’agit d’une volonté de la délégation administrative du Parlement.

>> Ecouter les explications de Julien Bangerter, correspondant au Palais fédéral, et l'interview de Didier Pittet dans le 12h30 :

La conseillère nationale Flavia Wasserfallen (PS/Berne) montre son test salivaire Covid-19, avant de le mettre dans le sac prévu à cet effet, et de le rendre au Palais fédéral, le lundi 1er mars. [KEYSTONE - ALESSANDRO DELLA VALLE]KEYSTONE - ALESSANDRO DELLA VALLE
Tests de masses sous la Coupole fédérale: interview de Didier Pittet / Le 12h30 / 5 min. / le 1 mars 2021

Après la mise en place de plexiglas entre les élus et la possibilité de voter à distance, les tests salivaires sont un échelon de plus dans le concept sanitaire du Palais fédéral. Car une session parlementaire rassemble un grand nombre de personnes. Si ces tests salivaires sont gratuits, ils ne sont pas obligatoires, mais vivement encouragés.

Plusieurs objets liés au Covid-19 en discussion

Durant cette session parlementaire, les élus des deux Chambres devront se prononcer sur les nouvelles mesures contre la pandémie et les crédits nécessaires pour en atténuer les dommages, notamment avec une hausse de l'enveloppe pour les cas de rigueur.

Le Conseil des Etats sera le premier à aborder la question jeudi avec la loi Covid-19, celle sur les cautionnements solidaires et les suppléments budgétaires. Le National suivra la semaine suivante.

Plusieurs motions en lien avec le coronavirus seront également débattues dans les deux Chambres. Elles demandent entre autres de tirer les enseignements de la pandémie, de mieux gérer les données, de garantir l'approvisionnement du pays en temps de crise ou encore des mesures urgentes pour la viticulture.

>> Le reportage du 19h30 :

Tests salivaires: la Berne fédérale joue les cobayes
Tests salivaires: la Berne fédérale joue les cobayes / 19h30 / 2 min. / le 1 mars 2021

12h30

Allègement des conditions de visites dans les homes jurassiens

Les EMS jurassiens profitent depuis lundi d'un assouplissement des règles concernant les visites et les sorties. Cet allègement des mesures sanitaires a été rendu possible grâce à l'amélioration sur le front de la pandémie et à la vaccination d'une grande majorité des résidents de ces institutions.

Environ 75% des résidents des établissements médicaux-sociaux (EMS) et des unités de vie de psychogériatrie ont reçu leurs deux doses de vaccin, a annoncé lundi le canton du Jura. Ce taux se situe entre 20 et 40% pour le personnel de ces mêmes institutions.

Sorties admises

Avec la vaccination de rattrapage des personnes indécises, des taux de 80%, respectivement 50%, seront prochainement atteints. Cette situation a permis aux autorités sanitaires d'ordonner un allégement des règles sanitaires concernant les visites et les sorties des EMS.

Les sorties des établissements sont désormais admises en respectant les règles relatives aux réunions. Les collations peuvent avoir lieu si les distances entre les résidents et les visiteurs peuvent être respectées. L'objectif est de permettre aux résidents et à leurs familles de retrouver davantage de liens sociaux.

12h00

Tests proposés au personnel de l'église réformée zurichoise

L'église réformée zurichoise offre à ses 70 pasteurs et pasteures et 450 personnes employées la possibilité de faire un test Covid-19 gratuitement toutes les semaines. La participation se fait sur une base volontaire.

La cellule de crise recommande expressément au personnel de se faire tester pour le Covid-19. Les pasteurs et pasteures sont particulièrement exposés à un risque accru dans le cadre de leur travail et ils sont souvent en contact avec des personnes vulnérables, a indiqué lundi l'église réformée du canton de Zurich.

Les tests rapides ont lieu pendant les heures de travail. Ils sont effectués dans les cabinets médicaux, les pharmacies et les centres officiels. Les coûts sont pris en charge par la Confédération.

Si le test rapide est positif, le résultat est vérifié avec un test PCR. Si ce deuxième test est également positif, la personne concernée doit être mise immédiatement en isolement et en informer ses supérieurs.

10h30

Le moral des PME industrielles s'améliore un peu, selon Raiffeisen

La situation commerciale des PME industrielles suisses est aussi mauvaise que pendant le premier confinement. Mais elles maintiennent l'emploi car les perspectives conjoncturelles à moyen terme sont meilleures, selon l'étude périodique diffusée lundi par Raiffeisen.

Le PMI des petites et moyennes entreprises (PME) de Raiffeisen a progressé en février à 44,3 points contre 37,2 en janvier, soit toujours sous le seuil de croissance de 50, selon le document publié lundi. Les sociétés font, dans l'ensemble, un constat moins négatif de leur situation qu'au mois précédent. La part des entreprises qui signalent une détérioration est passé de 50% à un tiers, tandis que la part des réponses positives a augmenté de 15% à 20%.

Hausse des commandes

En février, toutes les sous-composantes ont marqué une progression, les carnets de commande et la production se distinguent par des hausses massives, en dépit des vacances d'hiver et de conditions climatiques difficiles ayant parfois freiné l'activité commerciale. Les délais de livraison sont la seule sous-composante se situant au-dessus des 50 points.

Des petites et moyennes entreprises sondées ont pointé l'obligation du télétravail en vigueur depuis le 18 janvier comme facteur négatif. "Cela freine énormément les processus internes", s'est plaint le gérant d'un petit atelier de machines à Neuchâtel, cité dans le document. De telles déclarations indiquent que bon nombre de sociétés "de l'industrie manufacturière n'expérimentent pleinement le télétravail que depuis peu et n'y sont pas encore habituées".

10h15

Franz Carl Weber ont perdu 2 millions de francs en 2020

Les magasins de jouets Franz Carl Weber ont été durement touchés par la crise pandémique et ont subi une importante perte l'année dernière. Face aux changements des habitudes de consommation, l'enseigne veut renforcer son activité de vente en ligne.

La société, fondée en 1881 et qui compte aujourd'hui 18 magasins et 240 employés, a perdu 2 millions de francs l'année dernière du fait des restrictions sanitaires et des fermetures de magasins, a indiqué son co-propriétaire Marcel Dobler lundi dans le quotidien "Le Temps".

L'entreprise a vu son chiffre d'affaires chuter de 20% à 25% en 2020, mais n'a pas bénéficié des aides pour les cas de rigueur, a déploré Marcel Dobler. Pour faire face à la situation difficile provoquée par les fermetures de magasins, l'enseigne a fait appel aux crédits d'urgence et au chômage partiel.

"Avec le projet actuel du Conseil fédéral pour 2021, seules 30% de nos charges fixes seront couvertes par les aides, car celles-ci sont plafonnées à 750'000 francs", a déploré le responsable.

Face à l'envolée du commerce en ligne, Franz Carl Weber veut continuer à développer son offre sur internet. Mais "la transition numérique implique que les ventes dans les magasins physiques diminuent". Et à long terme, "des filiales devront peut-être être réduites ou, si cela n'est pas possible, déplacées ou fermées", a déploré le conseiller national PLR.

10h00

L'art a des bienfaits pour le cerveau, selon les neurologues

Les musées rouvrent leurs portes ce lundi, et selon les neurologues, ce serait vital de pouvoir s'y rendre. Car au-delà de l’escapade divertissante, il a été prouvé scientifiquement que l’art a des bienfaits pour notre cerveau.

Lorsque nous sommes face à une œuvre qui nous touche, plusieurs parties du cerveau vont s’allumer, de la vision jusqu’au plaisir. Radek Ptak, professeur en neurosciences à l’Université de Genève, parle d’un "embrasement de tout le cerveau" et de ses différentes zones.

>> En lire plus : L'art a des bienfaits pour le cerveau, selon les neurologues

Des hormones du plaisir vont également être sécrétées à ce moment-là, explique Pierre Lemarquis, neurologue à Toulon et auteur de "L'art qui guérit": "On va sécréter de la dopamine, qui est impliquée dans le mouvement et dans l'élan vital, l'envie de faire quelque chose. Ensuite, il y a aussi la morphine endogène, qui va calmer les douleurs, diminuer notre anxiété et nous calmer. Il y a donc un côté biochimique, qui peut expliquer le côté art=médicament", indique-t-il lundi dans La Matinale.

La dopamine, elle, donne envie de bouger, une envie que l'on aurait peut-être un peu perdue avec l'arrêt des activités culturelles. "L’élan vital", résume Pierre Lemarquis. "Les autorités ont fait au mieux pour protéger notre santé, on a été maintenus en vie, mais on y a perdu un peu l’envie de vivre. Et ça explique en partie les dépressions pendant la crise".

>> Le sujet de La Matinale :

Les premiers musées devraient rouvrir le lundi 11 mai en Suisse [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Si l’art est divertissant, il est aussi bénéfique pour notre cerveau / La Matinale / 3 min. / le 1 mars 2021

09h45

Consommation de chocolat, au plus bas depuis 40 ans

La crise pandémique et des mesures protectionnistes ont fait fondre la production de chocolat en Suisse, dont le chiffre d'affaires a fortement chuté en 2020. Parallèlement, les importations de chocolat étranger ont augmenté. La consommation par tête d'habitant est tombée à son plus bas niveau depuis 40 ans, déplore le communiqué de Chocosuisse paru lundi.

En 2020, la production a dévissé de plus de 10%, tandis que le chiffre d'affaires a dégringolé de 14,5%, à 1,53 milliard de francs, ce que la Fédération des fabricants suisses de chocolat (Chocosuisse) explique tant par le recul de la consommation intérieure que par celui des exportations.

>> En lire plus : La consommation de chocolat en Suisse plonge à son plus bas depuis 40 ans

Pour la première fois depuis 1982, la consommation par habitant s'est inscrite en dessous des 10 kg, à 9,9 kg. Une désaffection qui s'est faite au détriment du chocolat fabriqué en Suisse (-6,9% en volume), car les ventes de chocolat étranger ont progressé de 1,8%, avec une part des importations qui est passée de 41% à 43% en 2020.

>> Les précisions dans le 12h30 :

La consommation de chocolat s'est effondrée l'année passée en Suisse. [KEYSTONE - Gaetan Bally]KEYSTONE - Gaetan Bally
La consommation de chocolat en Suisse plonge à son plus bas depuis 40 ans / Le 12h30 / 1 min. / le 1 mars 2021

09h30

Le commerce de détail à la peine en janvier

Le début d'année s'est révélé compliqué pour le commerce de détail, dont les chiffres d'affaires ont reculé en janvier de 0,9% sur un an, en termes nominaux et corrigés des jours ouvrables et fériés. Ajustée du renchérissement (réel), la contraction a atteint 0,5%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

L'OFS a constaté deux tendances contradictoires en janvier. Les ventes de denrées alimentaires, boissons et tabac ont augmenté de 13,7% en termes nominaux (+13,9% en réel), tandis que le non-alimentaire a accusé un recul de 10,4% (-10,1%).

Evolution dans le commerce de détail. [Office fédéral de la statistique - Office fédéral de la statistique]

Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 ont pesé sur la branche "autres biens", composée de l'habillement, la pharmacie, l'horlogerie et la bijouterie, avec des replis de 19,2% et 18,9% respectivement en termes nominaux et réels, précise le communiqué. Les segments "biens culturels et de loisirs en magasin spécialisé" et "autres équipements en magasin spécialisé" ont également souffert.

La forte demande en matériel informatique a soutenu cette branche, dont les chiffres d'affaires ont bondi de 32,3% en nominal et même de 41,0% en réel. Le segment "marchés, envoi et commerce sur Internet" a vu ses ventes gonfler de plus d'un cinquième.

09h15

L'image de la Suisse "écornée" pendant la pandémie, selon Nicolas Bideau

L'image de la Suisse, "parfaite et bien organisée", a été "écornée" pendant la pandémie de Covid-19, affirme Nicolas Bideau, le directeur de Présence suisse. Il pointe la gestion de la deuxième vague, quand les journaux étrangers ont particulièrement critiqué le pays.

"On a eu notre moment 'premier de classe'" pour la réaction des autorités face à la première vague du coronavirus, "puis les notes de l'élève modèle ont chuté à l'épreuve des données chiffrées de la pandémie", explique Nicolas Bideau dans un entretien diffusé lundi par "Le Nouvelliste".

Il note cependant qu'aucun Etat n'a trouvé la solution idéale. "Comme tous les autres pays, nous avons eu nos imperfections, nos moments de tension".

Selon lui, la période actuelle est critique pour l'image du pays. "Ce qui est déterminant, c'est si tu t'en relèves ou pas. C'est là où la Suisse jouera son image". Il estime cependant le pays "bien armé" pour relever le défi.

>> Lire également : La Suisse doit mieux promouvoir son image à l'étranger

09h00

Soldes et rabais, des moyens de réattirer les clients

"Nous sommes heureux de vous retrouver", "vous nous avez manqué" ou encore "profitez de notre offre de bienvenue", certaines enseignes rivalisent de slogans pour attirer les clients dès lundi.

Les magasins ont en effet à nouveau le droit de vendre des produits non-essentiels. Les soldes et les rabais massifs se profilent comme un solide argument marketing.

>> Les explications dans La Matinale :

Les Suisses devraient débourser en moyenne 327 francs pour les achats de Noël. [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
Soldes et rabais, des moyens de réattirer les clients / La Matinale / 56 sec. / le 1 mars 2021

La quinzaines d'enseignes Bongénie-Grieder, spécialisées dans les produits haut de gamme, ne vont toutefois pas faire de rabais. Les collections d'hiver ont été soldées en ligne. Le groupe mise sur les nouveautés printemps-été pour attirer les clients.

>> L'interview Pierre Brunschwig, :

Des personnes passent devant les vitrines du magasin Bongenie ou le mot "soldes" est pose dans l'une des vitrines, lors du premier jour des soldes. [KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI]KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI
Interview de Pierre Brunschwig / La Matinale / 57 sec. / le 1 mars 2021

08h30

Le rush pour préparer les magasins

Tous les commerces peuvent rouvrir lundi matin. Ce week-end a donc été le rush pour les responsables: il faut que tout soit prêt et la gestion des stocks vire parfois au casse-tête.

>> Le reportage de La Matinale dans le Jura :

Après six semaines de fermeture, c'est le grand jour pour les magasins. [RTS - Gaël Klein]RTS - Gaël Klein
Le rush pour préparer les magasins / La Matinale / 2 min. / le 1 mars 2021

>> Le reportage du 19h30 à Fribourg :

Les magasins vont tous pouvoir rouvrir lundi. A Fribourg, on remet la caisse en route !
Les magasins vont tous pouvoir rouvrir lundi. A Fribourg, on remet la caisse en route ! / 19h30 / 1 min. / le 27 février 2021

08h15

Cécile Hussain-Khan: "La 2e vague a été plus difficile pour les commerces"

"C’est un très grand soulagement et une très grande joie!", a confié Cécile Hussain-Khan, présidente de la Fédération vaudoise du commerce de détail, en évoquant, dans La Matinale, la réouverture ce lundi des commerces non-essentiels.

Elle met toutefois immédiatement un bémol, car les restaurants et les terrasses ne sont pas ouverts. Or, "dans une ville, tout est lié. C’est donc une partie de nous qui est encore impactée. On attendra encore un peu pour le champagne", note-t-elle.

Pour cette réouverture, Cécile Hussain-Khan, qui tient un magasin de vêtements, se montre optimiste. Elle s’attend à ce qu’il y ait du monde dans les commerces et souligne que "les gens ont de l’argent pour consommer, car ils ne sont pas partis" en vacances.

Besoin de contacts

Elle ne craint pas outre mesure un changement d’habitude, avec la forte progression constatée de la vente en ligne, car selon elle, "il y a des clients qui vont dans les commerces, notamment les petits commerces, pour les contacts avec les propriétaires ou les vendeurs et vendeuses. On aime être conseillé, toucher la marchandise, échanger".

Cécile Hussain-Khan ne cache pas son agacement face aux difficultés rencontrées par les commerçants pour obtenir les aides promises: "Je suis effarée de voir qu’après la première vague, la deuxième a été encore plus difficile sur le plan administratif. Nous envoyions des courriels à l’Etat qui ne répondait pas, ça a été très lourd. Et je pense qu’il va y avoir de la casse dans les commerces, comme dans les restaurants. Mais il est très difficile d’avancer des estimations chiffrées".  

>> L’interview de Cécile Hussain-Kahn dans La Matinale :

A l’heure de la réouverture, Cécile Hussain Khan dresse un premier bilan pour les commerces (vidéo)
A l’heure de la réouverture, Cécile Hussain Khan dresse un premier bilan pour les commerces (vidéo) / La Matinale / 7 min. / le 1 mars 2021

08h00

Le télétravail pénalise les femmes, selon une étude

Revenir des années en arrière en ce qui concerne l'égalité femmes-hommes dans le monde du travail, c'est le risque que fait peser la généralisation du télétravail.

En effet, cette situation pénalise la carrière des femmes, selon une étude menée en France par le Boston Consulting Group. Elle montre que les femmes n'ont souvent pas de pièce où s'isoler pour travailler. Elles sont donc davantage interrompues dans leurs tâches professionnelles, notamment par les enfants. Elles prennent moins la parole en réunion. Et elles entretiennent moins leur réseau.

Le risque est le décrochage professionnel. "Elles sont 43% à dire qu'elles ne souhaitent pas revenir à temps plein et elles sont 14% à dire qu'elles ne souhaitent même pas reprendre. Ce chiffre est encore plus fort chez les cadres supérieurs", explique Jessica Apotheker, directrice associée au Boston Consulting Group.

Il est difficile de savoir si ce danger de décrochage est autant présent en Suisse, puisque, pour l'heure, aucune donnée sur l'impact du télétravail n'est disponible.

>> Les explications dans La Matinale :

Le télétravail est toujours obligatoire dans la mesure du possible. [Keystone - Christian Beutler]Keystone - Christian Beutler
Le télétravail pénalise les femmes, selon une étude / La Matinale / 1 min. / le 1 mars 2021

07h45

Faut-il museler la task force scientifique?

La task force scientifique Covid-19 de la Confédération ne doit plus communiquer publiquement sur les mesures liées au Covid-19, c'est au monde politique de le faire: tel est le sens d'une proposition votée à une courte majorité de la Commission de l'économie du Conseil national, par 13 oui, contre 10 non et 2 abstentions.

Pour certains parlementaires de droite, la task force scientifique doit en effet uniquement avoir un rôle de consultant. Membre de la commission, conseiller national tessinois du Centre et président de l'USAM, Fabio Reggazi (PDC/Tessin) juge la situation actuelle insatisfaisante.

>> La réaction de Fabio Regazzi dans La Matinale :

Fabio Regazzi, conseiller national PDC tessinois, président désigné de l'USAM. Ici pris en photo à la session d'automne du Parlement, le 16 septembre 2019. [Keystone - Anthony Anex]Keystone - Anthony Anex
Fabio Regazzi est favorable à l'idée de museler la task force scientifique / La Matinale / 1 min. / le 1 mars 2021

La vice-présidente de la task force Samia Hurst leur rétorque que dans une démocratie toutes les voix doivent pouvoir s'exprimer: "La communication ouverte de la task force scientifique et de la communauté scientifique, en générale, est importante pour que tous puissent connaître l'état des connaissances sur la situation, autant que possible en temps réel."

>> L'interview de Samia Hurst dans La Matinale :

Samia Hurst, bioéthicienne à l'Institut d'éthique biomédicale de l'Université de Genève (UNIGE). [RTS]RTS
Samia Hurst réagit à la volonté de certains politiciens de museler la task force / La Matinale / 1 min. / le 1 mars 2021

Face à cela, les Verts montent au créneau. Ils viennent de lancer un appel en ligne. Pour la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (Les Verts/VD), il faut protéger les libertés scientifiques et d'expression.

>> L'interview de Sophie-Michaud Gigon dans La Matinale :

Sophie Michaud Gigon.
Sophie Michaud Gigon s'oppose à l'idée de museler la task force / La Matinale / 1 min. / le 1 mars 2021

07h30

Entre espoir et incertitudes pour les festivals

Selon la presse dominicale, le conseiller fédéral Alain Berset va proposer de nouveaux assouplissements dans les domaines sportifs et culturels. Il envisagerait de lever, dès cet été, l’interdiction de grands événements. La perspective suscite beaucoup d’intérêt de la part de Gilles Pierre, organisateur du Chant du Gros dans le Jura.

Dans le calendrier, son festival est le dernier du genre de l'année en Suisse et il pourrait avoir le temps de réaliser quelque chose, mais il reste prudent: "Organisateurs ou festivaliers, tous veulent absolument pouvoir fêter, sortir et écouter de la musique. Dans quelles conditions? Avec combien de personnes? On ne le sait pas."

Et d'ajouter: "Démarrer un festival aujourd'hui, c'est compliqué. Ce qui est très compliqué aussi, c'est que le budget complet du festival se joue en trois jours. Nous ne pouvons pas nous permettre de monter le festival et qu'une semaine avant, on nous dise qu'il faut réduire la capacité de moitié."

>> Son interview complète dans La Matinale :

Le Festival du Chant du Gros s'est trouvé un nouveau sponsor de poids. [RTS - Gaël Klein]RTS - Gaël Klein
Le Festival du Chant du Gros va travailler sur plusieurs projets. / La Matinale / 1 min. / le 1 mars 2021

07h20

La place de la culture remise en question

Alors que les musées peuvent rouvrir leurs portes dès lundi, le secteur de la culture réclame de la clarté. Les critères permettant les réouvertures dans le contexte de la pandémie doivent être communiqués ces prochains jours, demande la task force Culture. Les lacunes en terme d'indemnisation doivent elles être comblées.

Quelle que soit la rapidité de la réouverture, "les conséquences de la crise sont loin d’avoir déployé tous leurs effets", relève la task force dans un communiqué diffusé dimanche. Les retards de production, les nombreux reports et les longs délais de planification nécessaires pour les grands événements vont perturber le rythme normal du secteur pendant de nombreux mois encore.

>> Le sujet du 19h30 consacré aux théâtres :

Les théâtres sont fermés depuis des mois. Mais les artistes continuent à travailler et cherchent toutes les solutions possibles
Les théâtres sont fermés depuis des mois. Mais les artistes continuent à travailler et cherchent toutes les solutions possibles / 19h30 / 2 min. / le 27 février 2021

>> Ecouter aussi A Voix Haute qui se demande "A quoi sert (encore) l'art? :

Temps suspendu, Anne Voeffray. [Anne Voeffray - Anne Voeffray]Anne Voeffray - Anne Voeffray
A Voix haute - A quoi sert (encore) l’art? / A voix haute, le rendez-vous de Manuela Salvi / 15 min. / le 28 février 2021

>> Voir également l'interview d'Isabelle Chassot dans Forum :

Isabelle Chassot à propos de l'état actuel du monde culturel
Isabelle Chassot à propos de l'état actuel du monde culturel / Forum / 6 min. / le 28 février 2021

07h10

Guy Parmelin propose une minute de silence pour les victimes du Covid vendredi

Pour rendre hommage aux victimes du Covid-19, le président de la Confédération Guy Parmelin a annoncé dimanche à la RTS "un instant de réflexion dans la pandémie". Il propose que les cloches des églises sonnent vendredi à midi, accompagnées d’une minute de silence, un an après le premier décès en Suisse.

>> En Lire plus : Guy Parmelin propose une minute de silence pour les victimes du Covid vendredi

Le 5 mars 2020, la première victime du virus SARS-CoV-2 décédait dans notre pays. Depuis ce jour, plus de 9000 autres personnes ont perdu la vie, et la pandémie a largement structuré la vie des Suissesses et des Suisses.

Ainsi, un an tout juste après ce premier décès, le président de la Confédération Guy Parmelin propose de marquer une pause, et de consacrer un "instant de pensée" aux victimes ainsi qu'à leurs proches.

Pas de cérémonie commémorative officielle

Dimanche pourtant, la porte-parole de la Chancellerie fédérale Ursula Eggenberger déclarait dans le SonntagsBlick que le Conseil fédéral ne souhaitait pas encore organiser une cérémonie commémorative officielle pour les victimes du Covid-19.

"Ce n'est pas le bon moment. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne va rien faire", explique à ce sujet Guy Parmelin. A titre personnel, le conseiller fédéral demande à toutes les églises de Suisse de sonner leurs cloches le vendredi 5 mars prochain à midi, et appelle toute la population à observer une minute de silence nationale, "de façon à ce que chacun puisse réfléchir un moment à cette pandémie".

"Je l’étends aussi à ceux qui sont actuellement malades et à ceux qui souffrent de séquelles et doivent lutter chaque jour pour récupérer toutes leurs facultés", détaille Guy Parmelin dans un message officiel publié dimanche soir sur son blog. "Pensons aussi à ceux qui les soutiennent dans ce combat, la famille, les amis et le personnel soignant".

>> Son interview dans le 19h30 :

Le Président de la Confédération Guy Parmelin sur le mécontentement suisse face aux mesures anti-covid.
Le Président de la Confédération Guy Parmelin sur le mécontentement suisse face aux mesures anti-covid. / 19h30 / 5 min. / le 28 février 2021

07h00

Faudra-t-il travailler plus pour compenser les pertes?

Faudra-t-il travailler plus pour compenser les pertes liées au coronavirus? C'est ce qui se dessine en tout cas dans les commissions de l'économie qui ont préparé les discussions du Parlement fédéral, qui fait sa rentrée lundi. Ces commissions proposent, dans le secteur de la vente, une ouverture de 12 dimanches par an en 2021 et 2022.

>> Le débat dans Forum entre Véronique Polito, membre du comité directeur du syndicat UNIA, et Philippe Bauer, conseiller aux Etats (PLR/NE) :

Faudra-t-il travailler plus pour compenser les pertes liées au coronavirus? Débat entre Véronique Polito et Philippe Bauer
Faudra-t-il travailler plus pour compenser les pertes liées au coronavirus? Débat entre Véronique Polito et Philippe Bauer / Forum / 8 min. / le 28 février 2021

06h50

Le "Covid long" toucherait un quart des malades

Des mois après leur infection au coronavirus, certaines personnes continuent de souffrir de symptômes alors qu’elles ne sont plus porteuses du virus. Ce "Covid long" est un mal mystérieux qui affecte un nombre significatif de patientes et patients.

Selon l’étude la plus complète à ce jour menée en Suisse par l'Université de Zurich, 26% des personnes interrogées ont déclaré ne pas s'être complètement rétablies six mois après leur infection au Covid-19. Les symptômes persistants les plus fréquents sont la fatigue et la toux. Toujours selon cette étude, les femmes sont plus touchées que les hommes par le "Covid long" (31% contre 21%).

En incluant le nombre de cas non signalés, l'épidémiologiste de l’Université de Zurich Milo Puhan a calculé qu'entre 1,3 et 1,5 million de personnes ont été infectées jusqu'à présent par le coronavirus en Suisse. Ainsi, estime-t-il, 250’000 à 300’000 personnes sont susceptibles d'être touchées par le "Covid long".

>> En lire plus : Le "Covid long", un mal mystérieux qui toucherait un quart des malades

>> Le sujet du 19h30 :

Des mois après leur infection au coronavirus, des personnes continuent de souffrir de symptômes, c'est le Covid long.
Des mois après leur infection au coronavirus, des personnes continuent de souffrir de symptômes, c'est le Covid long. / 19h30 / 3 min. / le 28 février 2021

06h40

Le passeport vaccinal en question

En Suisse, le débat sur un passeport vaccinal est ouvert. L'idée est simple: celles et ceux qui sont vaccinés sont dispensés d'observer les mesures sanitaires et peuvent à nouveau se retrouver en groupe. Israël est pour l'heure le seul pays à disposer d'un tel système.

En Bavière, un passeport symbolique est délivré aux personnes ayant reçu les deux doses de vaccin. Ce document ne donne pas de droit particulier, mais tout est prêt au cas où il était décidé que cette carte permette de voyager, d'entrer dans un musée ou d'aller au restaurant.

>> Le sujet du 19h30 :

En Israël le passeport vaccinal est déjà une réalité. L'idée fait son chemin en Europe.
En Israël le passeport vaccinal est déjà une réalité. L'idée fait son chemin en Europe. / 19h30 / 2 min. / le 28 février 2021

>> Voir aussi la réaction de Guy Parmelin :

Le Président de la Confédération Guy Parmelin sur un éventuel passeport vaccinal.
Le Président de la Confédération Guy Parmelin sur un éventuel passeport vaccinal. / 19h30 / 1 min. / le 28 février 2021

06h30

La situation s'aggrave encore dans l'hôtellerie

Selon un sondage publié dimanche par HotellerieSuisse, les établissements helvétiques affichent partout des pertes de chiffre d'affaires élevées en février. Les taux d'occupation sont également historiquement bas.

Dans les régions urbaines, ces taux d'occupation atteignent 15% en février, alors qu'ils étaient encore de 55% en février 2019, selon ce sondage. Les établissements des régions de montagne affichent cependant des chiffres supérieurs (50%, contre 57% en 2019) grâce aux bonnes conditions météorologiques et à l'ouverture des domaines skiables.

>> En lire plus : La situation s'aggrave encore dans l'hôtellerie avec le semi-confinement

>> Ecouter aussi le sujet du 12h30 :

L'hôtellerie urbaine a particulièrement souffert pendant la saison d'hiver. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
La situation s'aggrave encore dans l'hôtellerie avec le semi-confinement / Le 12h30 / 1 min. / le 28 février 2021

06h20

Une commission veut fixer dans la loi Covid-19 les réouvertures au 22 mars

La Commission de l'économie et des redevances du National veut inscrire dans la loi Covid-19 la réouverture des restaurants, du divertissement et des établissements sportifs, culturels ou de loisirs dès le 22 mars, a-t-elle décidé samedi à une courte majorité.

La majorité des membres est d’avis que la situation épidémiologique permet la réouverture des établissements concernés et qu'il serait "irresponsable" de maintenir des restrictions aussi sévères à la vie sociale et économique du pays.

Une minorité propose de rejeter ces deux dispositions. A ses yeux, celles-ci risquent d’empêcher le Conseil fédéral de réagir de manière souple à l’évolution de la pandémie.

>> Les explications du 19h30 :

Une courte majorité de la commission de l'économie et des redevances du National souhaite rouvrir les restaurants le 22 mars.
Une courte majorité de la commission de l'économie et des redevances du National souhaite rouvrir les restaurants le 22 mars. / 19h30 / 2 min. / le 27 février 2021

>> Ecouter aussi le sujet de Forum :

Restaurant lausannois militant pour une réouverture rapide au sein du mouvement #Quivapayerladdition. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Une commission veut fixer dans la loi Covid-19 les réouvertures au 22 mars / Forum / 1 min. / le 27 février 2021

06h10

Manifestations à Genève et Neuchâtel

Une manifestation contre les restrictions liées à la pandémie du Covid-19 a attiré près de 800 personnes, selon les organisateurs, à Neuchâtel samedi.  Il y a deux semaines, le même nombre environ avait déjà exprimé son mécontentement. Les manifestants avaient reçu l'autorisation de la police, mais une grande partie ne portaient pas de masques de protection.

Vendredi en début de soirée, entre 150 et 200 personnes s'étaient aussi réunies à Genève, avant de tenter de marcher vers les sites des institutions genevoises. La police, très présente, avait de son côté immédiatement constitué un cordon, avant d'encercler les manifestants, dont presque tous ne portaient pas de masque. Deux participants à la manifestation non autorisée ont été interpellés. Au total, 70 contraventions ont été prononcées.

>> Le sujet du 12h45 :

Des manifestations romandes qui jouent avec les mesures sanitaires.
Des manifestations romandes qui jouent avec les mesures sanitaires. / 12h45 / 1 min. / le 28 février 2021

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

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