Banniere 28 janvier [Keystone]
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Les retards de livraison de vaccins forcent les cantons à revoir leurs plans

-  Dans toute la Suisse, les retards de livraison des vaccins forcent les cantons à revoir à la baisse leurs objectifs de vaccination. Les cantons sont d’autant plus prudents que le deuxième vaccin homologué, celui de Moderna, sera livré en plus petites quantités.

- Dans le canton de Vaud, au moins huit cas de coronavirus ont été découverts à l’Hôtel Institut Montreux (HIM), laissant suspecter la présence d’une propagation interne, a appris la RTS. Quelque 200 autres, des étudiants, ainsi qu'une partie du personnel en charge de l'Institut sont en quarantaine dans l’école jusqu’au 3 février.

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 1699 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures en Suisse. Un total de 52 décès supplémentaires sont à déplorer, alors que 94 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 6,38%.

- Le nombre de tests positifs au coronavirus a diminué de 11% durant la semaine du 18 au 24 janvier par rapport à la précédente. La situation reste toutefois difficile à évaluer à cause des variants, selon l'OFSP.

- Le Conseil fédéral a pris mercredi de nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Les coûts de tests à large échelle seront désormais pris en charge par la Confédération. Les quarantaines pourront quant à elles être raccourcies grâce à un test négatif. Par ailleurs, le montant de l'aide aux cas de rigueur va doubler pour atteindre 5 milliards de francs.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

20h45

Plans de vaccination cantonaux revus à la baisse

La semaine prochaine, le canton du Valais ne recevra que 900 doses du vaccin Pfizer/BioNTech au lieu des 7000 commandées. Dans toute la Suisse, les retards de livraison forcent les cantons à revoir à la baisse leurs objectifs de vaccination.

Les cantons de Vaud et du Jura, notamment, prévoient de n'utiliser que 20% de leurs capacités ces prochaines semaines. Les cantons sont d’autant plus prudents que le deuxième vaccin homologué, celui de Moderna, sera livré en plus petites quantités.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Plans de vaccination revus à la baisse.
Plans de vaccination revus à la baisse. / 19h30 / 1 min. / le 28 janvier 2021

Fribourg et Berne espéraient que le vaccin Moderna compenserait les problèmes de livraison du vaccin Pfizer/BioNTech. Comme il faut garantir la seconde dose à toutes les personnes qui ont déjà reçu la première dose, les cantons ne fixent plus de nouveaux rendez-vous.

Jusqu'ici, la Suisse a vacciné 200'000 personnes, soit un dixième de la population dite vulnérable.

20h15

Tous les patrons ne respectent pas l’obligation du télétravail

Transports publics bondés ou encore parkings complets, malgré les mesures fédérales, le télétravail peine à s’installer en Suisse. Des entreprises sont réticentes à la pratique.

"Il y a un taux de présence élevé sur place, quasiment du 100% certains jours, alors qu’au mois de mars toutes ces personnes étaient en télétravail. La direction générale pense que les employés sont moins efficaces en télétravail", témoigne anonymement un employé travaillant dans l’administration d’une grande société industrielle, dans le 19h30.

Plusieurs témoignages similaires sont parvenus à la RTS, mais ils sont peu à accepter de témoigner face caméra par peur de représailles professionnelles. Difficile de se retourner contre son employeur, surtout que l’ordonnance laisse une grande marge d’interprétation.

>> Le sujet du 19h30 :

Certaines entreprises font blocage au télétravail.
Certaines entreprises font blocage au télétravail. / 19h30 / 2 min. / le 28 janvier 2021

19h45

Les escape games face à une vague de faillites

Sur les trente membres de l'Association romande des escape rooms, six ont déjà mis la clé sous la porte depuis l'arrivée du coronavirus. "Nous avions investi pour une future salle au mauvais moment, juste avant le Covid-19, et nous n’avons pas réussi à payer nos loyers", témoigne Kevin Courbet, ancien directeur d'une escape room à Genève, dans le 19h30.

Car les loyers, élevés vu la surface nécessaire pour des escape games, sont la charge la plus importante pour cette activité. Certains cantons proposent une contribution.

Le Valais, par exemple, considère désormais les entreprises de loisirs comme des cas de rigueur. "L’aide prendra la forme d’une contribution aux charges fixes annuelles éligibles de la branche, ainsi qu’aux charges de personnel", détaille le Département valaisan de l'économie.

>> Le sujet du 19h30 :

Des escape rooms mettent la clé sous la porte.
Des escape rooms mettent la clé sous la porte. / 19h30 / 1 min. / le 28 janvier 2021

Après sept mois de fermeture, le temps devient long. "En Valais, nous sommes un peu plus avancés que d’autres cantons. Nous sommes contents, mais nous attendons quand même le concret. Parce que cela commence à être urgent", explique le président du groupement des espace games romands Benoît Eberlé.

19h30

Foyer de Covid-19 à l’Hôtel Institut de Montreux (VD)

Au moins huit cas de coronavirus ont été découverts à l’Hôtel Institut Montreux (HIM), laissant suspecter la présence d’une propagation interne, a appris la RTS. Quelque 200 autres, des étudiants, ainsi qu'une partie du personnel en charge du bâtiment sont en quarantaine dans l’école jusqu’au 3 février.

L'Hôtel Institute de Montreux. [RTS]

Le premier cas positif a été déclaré le 10 janvier dernier. "Au moins sept autre cas ont été déclarés sur le campus depuis cette date, dont un de la variante britannique", révèle à la RTS Ashley Burn, porte-parole du Swiss Education Group, dont fait partie l’HIM.

Parmi ces étudiants, trois séjournaient dans le même dortoir, ce qui a poussé le médecin cantonal du canton de Vaud à mettre en quarantaine tous les résidents de l’école. "Un dépistage systématique de l’ensemble des élèves et collaborateurs présents sur le site entre le 10 et 25 janvier a été effectué", affirme le médecin cantonal.

>> Lire en plus : Foyer de Covid à l’Hôtel Institut de Montreux, 200 élèves en quarantaine dans l’école

19h00

Le Festival international de films de Fribourg déplacé de mars à juillet

Confronté une deuxième fois à la pandémie de coronavirus, le Festival international de films de Fribourg (FIFF) choisit cette fois de déplacer les dates de sa 35e édition. La manifestation se tiendra du 16 au 25 juillet, au lieu du 19 au 28 mars.

Le FIFF déroulera donc ses fastes en été et non pas au début du printemps comme d'habitude. Il se déploiera dans les salles de cinéma et "sera égayé de projections en plein air", ont indiqué les organisateurs. L'option a été préférée à un repli en ligne, comme en 2020, notamment par respect pour la philosophie du festival.

La décision de report s'explique par l’impossibilité de déterminer avant le 28 février, au plus tôt, si les salles de cinéma pourront rouvrir, avec quelle capacité et selon quelles mesures sanitaires.

Les nouvelles dates ont été fixées d’entente avec d'autres manifestations se déroulant en ville de Fribourg, le Belluard Bollwerk et Les Georges Festival. Les organisateurs, le directeur artistique Thierry Jobin en tête, veulent privilégier "dans toute la mesure du possible" une édition en présentiel.

>> Lire en plus : Le Festival international de films de Fribourg déplacé de mars à juillet

18h45

Les Grisons, pionniers des tests à grande échelle

Mercredi, le Conseil fédéral a annoncé la possibilité d'effectuer des tests à grande échelle, y compris pour les personnes asymptomatiques. Un milliard de francs est prévu à cet effet. Les cantons romands pourront peut-être s’inspirer des Grisons.

En effet, ils sont le pionnier des tests à grande échelle. Depuis des semaines, il mène différents essais pilotes dans les entreprises et dans les écoles.

>> Revoir le sujet du 19h30 :

Le canton des Grisons est le premier en Suisse à lancer une opération de tests en masse auprès de sa population.
Le canton des Grisons est le premier en Suisse à lancer une opération de tests en masse auprès de sa population. / 19h30 / 2 min. / le 11 décembre 2020

Le canton est désormais capable d'envoyer une équipe mobile et de tester très rapidement toutes les personnes, dès que plusieurs cas de Covid-19 sont découverts dans un établissement.

"Pour le moment, le confinement et les tests coûtent cher. Mais cela peut nous aider à gagner des semaines pour déconfiner plus tôt", explique le chef de l’état-major cantonal grison Martin Bühler dans Forum jeudi.

La semaine prochaine, le canton va commencer un programme pour tester dans les entreprises. Plus de 200 sociétés se sont inscrites. Cela concerne 22'000 personnes.

>> Les explications dans Forum :

Un centre de tests à Zuoz. [Keystone - Gian Ehrenzeller]Keystone - Gian Ehrenzeller
Les Grisons précurseurs dans les campagnes d'envergure de tests Covid / Forum / 3 min. / le 28 janvier 2021

18h15

Daniel Koch, l'ancien "Monsieur coronavirus", engagé par l'UEFA

Daniel Koch a trouvé de l'embauche auprès de l'UEFA. L'ancien chef de la division "Maladies transmissibles" de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a été nommé conseiller médical de l'Euro 2020. Il sera en charge de tous les aspects liés à la pandémie de Covid-19.

Daniel Koch. [Keystone - Ennio Leanza]

"Le Dr Koch possède une vaste expérience dans le domaine de la santé publique et des maladies transmissibles", explique sur le site de l'UEFA le président de l'instance, Aleksander Ceferin.

Mercredi, l'UEFA a réitéré son engagement à organiser l'Euro 2020 dans douze villes, selon le calendrier convenu l'été dernier. Toutefois, en raison de l'évolution rapide des taux d'infection et des programmes de vaccination en cours, les décisions finales sur les plans d'accueil des supporters dans les stades ne devraient être prises que début avril.

"Je suis convaincu qu'en travaillant en étroite collaboration avec tous les partenaires concernés, nous trouverons les meilleures solutions pour organiser le tournoi cet été en toute sécurité pour toutes les personnes concernées et, espérons-le, pour le plus grand nombre possible de supporters", souligne pour sa part Daniel Koch.

>> Lire également : Daniel Koch engagé comme conseiller médical à l'UEFA

17h45

Délaissée par le World Economic Forum, Davos boude

Les hôtels de Davos, qui abritent d'habitude les rumeurs de quelques réunions secrètes entre dirigeants de ce monde, sont désormais bien silencieux. Pandémie oblige, le Forum économique mondial (World Economic Forum ou WEF) se tient virtuellement toute la semaine, privant la station grisonne de près de 60 millions de francs de chiffre d'affaires.

>> Relire : Guy Parmelin ouvre le WEF virtuel en appelant à "regarder plus loin" que le Covid

Désormais, les rues de Davos sont vides. Et les hôteliers font grise mine. "Le fait que le WEF ne se tienne pas physiquement cette année a d'immenses conséquences sur les hôtels de la station", s'alarme Tamara Henderson, présidente d'Hôtel Gastro Davos et représentante de la branche dans la station.

Celle qui s'attend à un plongeon d'au moins 40% de son chiffre d'affaires a peu d'espoir pour le reste du mois. "Le problème, c'est que les touristes suisses ne pensent pas à aller à Davos, en particulier à cette période de l'année, parce que c'est d'habitude bloqué par le forum", explique Tamara Henderson.

17h30

Le Verbier Festival peaufine son concept de sécurité

Le Verbier Festival développe son protocole de santé depuis septembre dernier en collaboration avec le Centre universitaire de médecine générale et de santé publique de Lausanne (Unisanté). Pour l'heure, le Verbier Festival prévoit des concerts d'une durée moyenne de 70 minutes, sans entracte.

>> Lire en plus : Le Festival de Verbier veut croire à la tenue de son édition 2021

"La capacité des salles sera réduite d'un tiers et les entrées pour accéder à ces salles seront plus nombreuses pour répartir au mieux les flux de spectateurs", précise la coordinatrice communication du festival Ségolène Roullet-Solignac à Keystone-ATS.

Tous les spectateurs seront masqués, les distances respectées et la restauration sur place n'est pour l'heure pas prévue. Le festival envisage également de dépister le staff et les musiciens.

Enfin, les avant-concerts qui permettent d'approfondir les connaissances musicologiques d'une oeuvre présentée ne se dérouleront plus sur place, mais migreront en ligne. En 2020, le coronavirus avait eu raison du Verbier Festival dont l'annulation avait été annoncée en mars déjà.

17h00

Peut-on rogner les libertés des personnes non-vaccinées?

La campagne de vaccination contre le Covid-19 a démarré en Suisse mais elle prend du temps. Tout le monde n'est pas prioritaire et certaines personnes n'ont de toute façon pas envie de se faire vacciner. Ce choix leur appartient mais risquent-elles d'être discriminées?

Pourrait-on refuser une entrée au restaurant, un massage ou même un job à une personne au motif qu'elle n'a pas reçu la piqûre? Le Point J a posé ces questions à Ingrid Ryser, cheffe de l'information de l'Office fédéral de la justice. Et pour elle, c'est très clair: à moins d'une loi qui déciderait du contraire, les traitements différenciés entre personnes vaccinées et non-vaccinées sont tout à fait autorisés.

"Sur le plan juridique, c'est la liberté de chacun et chacune d'entrer ou non dans une relation contractuelle avec une autre personne. Rien ne s'oppose donc à des traitements différenciés entre personnes vaccinées ou non-vaccinées. Mais attention, il faut un motif", précise l'avocate.

>> Ecouter le podcast du Point J :

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Peut-on rogner les libertés des non-vacciné.e.s? / Le Point J / 10 min. / le 28 janvier 2021

15h35

Le variant brésilien pas encore détecté en Suisse

Parmi les nouvelles infections (1699) que compte la Suisse jeudi, 1548 sont dues à des nouveaux variants, soit 147 de plus que mercredi, selon l'OFSP. Trente-cinq sont dues au variant sud-africain et 654 au britannique.

Les 859 cas restants n'ont pu être reliés à aucune de ces deux mutations, plus contagieuses, selon les données scientifiques actuelles. Le variant récemment apparu au Brésil n'a quant à lui pas encore été détecté en Suisse.

L'OFSP souligne par ailleurs que ces derniers chiffres ne sont pas représentatifs, car certains cantons ont peu, voire pas du tout séquencé de matériel. Le plus grand nombre de virus mutants ont été recensés dans les cantons de Genève (239), Zurich (213) et Berne (203).

14h40

Cafouillage à Genève dans des rendez-vous de vaccination

A Genève, près de 2000 personnes ont obtenu un rendez-vous pour être vaccinées alors qu'elles n'ont pas plus de 75 ans. Il s'agit de personnes vulnérables qui font partie du deuxième groupe prioritaire. En cause: une modification de l'Office fédéral de la santé publique qui n'a pas été communiquée aux autorités genevoises.

Les 2000 résidents genevois concernés vont conserver le rendez-vous qu'elles ont obtenu, a d'emblée précisé Laurent Paoliello, porte-parole du Département de la santé, confirmant une information de la Tribune de Genève. Mais de facto, ces personnes vulnérables sont passées devant les seniors de plus de 75 ans en attente du vaccin.

Le canton de Genève donne la priorité aux personnes de plus de 75 ans. Mais des cantons alémaniques ont une priorisation différente, explique Leurent Paoliello. Le système informatique a été adapté à leurs critères, sans que Genève en soit informé, déplore-t-il. Le canton, qui a d'abord cru à un essai pilote, a fait part de son courroux auprès de l'OFSP.

14h15

Forte affluence dans le Parc national suisse

Le Parc national suisse, dans les Grisons, a attiré plus de visiteurs en 2020 qu'au cours des dix dernières années. Beaucoup sont venus à cause de la pandémie.

Environ 150'000 personnes ont visité le Parc national l'été dernier. Une enquête montre que cette forte affluence est en grande partie à mettre sur le compte de la pandémie.

Selon ce sondage auprès de 1200 personnes, 20% d'entre elles ont déclaré qu'elles ne seraient pas venues du tout dans la région du Parc national s'il n'y avait pas eu la pandémie. Pour 50% des personnes interrogées, la crise du coronavirus a joué un rôle important dans leur décision de visiter cette région.

En 2020, 92% des visiteurs du Parc national venaient de Suisse. Généralement, la proportion des visiteurs étrangers en été est d'environ 20%.

13h45

Près de 1700 nouveaux cas en 24 heures

La Suisse compte jeudi 1699 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cinquante-deux décès supplémentaires sont à déplorer et 94 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 26'638 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 6,38%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 25'676. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 297,01 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,95.

Plus de 15'000 personnes en isolement

Depuis le début de la pandémie, 519'404 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'266'245 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8597 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 21'629.

Le pays dénombre par ailleurs 15'386 personnes en isolement et 23'209 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 2559 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

12h55

Recul du nombre de tests positifs

Le nombre de tests positifs au coronavirus a diminué de 11% durant la semaine du 18 au 24 janvier par rapport à la précédente. La situation reste toutefois difficile à évaluer à cause des variants, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

La courbe des cas confirmés en laboratoire s'est quelque peu aplatie durant la troisième semaine de janvier, indique le dernier rapport hebdomadaire de l'OFSP. Une nette diminution de 31% de cas confirmés en laboratoires a déjà été signalé entre la première et la seconde semaine de janvier.

Le nombre croissant de cas détectés des variants du Sars-CoV-2 suggère un taux d'infection plus élevé selon les données scientifiques, écrit l'OFSP. Mais au total, seuls 13'512 cas confirmés en laboratoire ont été recensés la semaine du 18 au 24 janvier, contre 15'190 la semaine précédente.

Différences cantonales

L'incidence dans les cantons et la Principauté du Liechtenstein varie de 109 cas pour 100'000 habitants par semaine à Uri et Schaffhouse à 246 dans le canton du Valais. La moyenne nationale s'élève à 156,3 infections pour 100'000 habitants.

Entre le 18 et le 24 janvier, 360 hospitalisations liées au Covid-19, confirmé en laboratoire, ont été signalées à l'OFSP jusqu'à mercredi. La semaine précédente, au même moment, leur nombre était de 505.

Des déclarations tardives sont encore attendues. Malgré tout, le nombre d’hospitalisations diminue nettement, relève l'OFSP.

Pendant la semaine 3, le nombre moyen de patients atteints du Covid-19 hospitalisés en soins intensifs s'élevait à 327. Ce chiffre a diminué, mais l’occupation des lits en soins intensifs reste élevée, note le rapport.

Au cours de cette même semaine, 281 décès liés au Covid-19, confirmé en laboratoire, ont été signalés à l'OFSP (contre 317 la semaine précédente). Là aussi, des déclarations tardives sont attendues. Le nombre de décès a diminué tout en restant à un niveau élevé. Il existe aussi de grandes différences entre les cantons, de zéro à 17,2 décès pour 100'000 habitants

Près de 11% de tests en plus

Au total, 163'736 tests ont été effectués au cours de la 3e semaine de janvier, soit 10,7% de plus que la semaine précédente. La proportion de tests positifs a diminué par rapport à la semaine d'avant, passant de 11,6% à 9,4%, tests PCR et tests rapides antigéniques compris.

Au 26 janvier et selon les déclarations de 24 cantons et du Liechtenstein, 15'338 personnes étaient en isolement et 22'857 en quarantaine. En outre, 2686 personnes étaient en quarantaine parce qu’elles provenaient d’un pays à risque élevé de contamination. Ces chiffres ont baissé par rapport à la semaine précédente.

12h45

Aides à fonds perdu et crédits-Covid en Valais

L'Etat du Valais augmente son aide financière pour les entreprises en difficultés en raison de la pandémie. Il prévoit des aides à fonds perdu et met sur pied des crédits-Covid en collaboration avec des banques valaisannes.

Les commerces ayant été contraints par décision fédérale de fermer dès le 18 janvier bénéficieront d'une aide à fonds perdu. Elle représentera jusqu'à 20% du chiffre d'affaires trimestriel de la même période en 2019, calculée en proportion du temps de fermeture imposée et avec un plafond fixé à 300'000 francs par entreprise et par mois, a indiqué le chef du département valaisan de l'économie Christophe Darbellay jeudi devant la presse.

Une aide à fonds perdu d'au moins 15% de la perte du chiffre d'affaires sur une année d'activité sera également octroyée à des entreprises restées ouvertes et qui ont enregistré durant 12 mois consécutifs un recul de chiffre d'affaires d'au moins 30%. "Nous allons ainsi plus loin que la Confédération qui a fixé le critère d'aide à un recul de 40% du chiffre d'affaires; c'est un effort considérable de l'Etat du Valais", a souligné Christophe Darbellay.

Dès la mi-février

Ces aides à fonds perdus seront disponibles courant avril. Mais si tout va bien, les entreprises qui doivent faire face à des difficultés de trésorerie pourront dès la mi-février avoir recours à un crédit-Covid.

Le canton est en effet en train de mettre sur pied un cautionnement de crédit bancaire avec le concours des banques valaisannes. Les établissements d'accord de jouer le jeu accorderont rapidement des crédits cautionnés à taux zéro pouvant s'élever jusqu'à 20% du chiffre d'affaires moyen de 2018 et 2019.

Aucune obligation de remboursement ne sera demandée jusqu'en 2024, sauf pour des entreprises ayant obtenu une aide à fonds perdu. Celle-ci servira à rembourser le prêt bancaire utilisé, indique le canton.

12h15

Nombre record de cas de maltraitance d'enfants à Zurich

Le groupe de protection de l'enfance de l'hôpital universitaire de Zurich a recensé un nombre record de cas suspects de maltraitance d'enfants en 2020. La fermeture des écoles et le travail à domicile pendant la pandémie a provoqué plus de stress et de conflits dans les familles.

Au total, 592 cas de maltraitance ont été signalés, soit 48 de plus que l'année précédente, a indiqué jeudi le service hospitalier pédiatrique de l'Université de Zurich. Dans 397 cas, le soupçon d'abus a été confirmé, contre 387 en 2019.

Dans 168 cas, le soupçon demeure, mais n'a pas pu être prouvé. Dans 27 cas, il s'est avéré que les symptômes pouvaient être expliqués médicalement et qu'il n'y avait pas eu de maltraitance.

Garde des enfants et finances

Les experts établissent un lien entre la hausse du nombre de cas et la pandémie de coronavirus. Le stress dans les familles s'est accru, notamment parce que les grands-parents ne peuvent plus participer à la garde des enfants ou parce qu'il y a des problèmes financiers.

Il est toutefois aussi possible que la détection des cas de maltraitance se soit améliorée. Le travail à domicile fait que de nombreuses personnes ont des contacts plus étroits avec leurs voisins et sont donc plus susceptibles de remarquer ce qui se passe dans d'autres familles.

Violences physiques et abus sexuels

La majorité des mauvais traitements constatés en 2020 concernait les violences physiques (33%), les abus sexuels (31%) et les négligences (15%).

Lorsqu'on soupçonne un cas de maltraitance d'enfant, le groupe de protection de l'enfance de l'hôpital pédiatrique de Zurich recommande d'appeler la police ou d'offrir de l'aide à la famille touchée. Des services spécialisés sont également à disposition pour fournir des conseils sur la manière de procéder.

12h10

2020, pire année pour le secteur du travail intérimaire

Le secteur du travail intérimaire a traversé en 2020 sa pire année depuis la crise financière de 2008. L'activité s'est contractée de 14,3%, plombée principalement par les restrictions imposées au printemps pour contenir la propagation de la pandémie de Covid-19, indique jeudi la faîtière Swiss Staffing.

Au plus fort de la crise, au deuxième trimestre, l'indice calculé par l'association a chuté de 22,8%. Il a ensuite accusé une baisse de 16,7% et de 9,6%, respectivement pour les troisième et quatrième partiels. Entre janvier et mars, le Swiss Staffing Index s'était replié de 6%.

La reprise graduelle constatée sur les six derniers mois de l'année s'explique par la demande des entreprises de logistique, qui privilégient le recours à une "main-d'oeuvre flexible", précise le communiqué. Le nombre d'heures de travail temporaire réalisées l'année dernière a atteint un plancher historique, son niveau étant le plus faible depuis le premier recensement en 2012.

11h20

La protection des données ébranlée par la crise due au coronavirus

La pandémie a bouleversé la donne en matière de protection des données. Les autorités de protection des données estiment qu'il faut redoubler d’efforts pour limiter autant que possible les atteintes à la sphère privée et à l’autodétermination.

La numérisation gagnait déjà du terrain dans tous les domaines de la vie. Mais la pandémie, qui a obligé une grande partie de la population à travailler en ligne depuis la maison, a bouleversé la donne, ont souligné jeudi à Berne les préposés à la protection des données de la Confédération et des cantons.

Par exemple, la publication du nombre d’infections va de soi dans les grandes communes, mais pas dans les petites, puisque les personnes malades pourraient facilement être identifiées. Quant à l’utilisation d’une application lors de l’enseignement à distance, elle ne serait que partiellement conforme à la protection des données, ont relevé les spécialistes à l'occasion de la Journée internationale de la protection des données.

11h10

Baisse de 71% du nombre de passagers à l'EuroAirport

Le trafic de passagers a chuté de 71% à l'EuroAirport (EAP) de Bâle-Mulhouse en 2020 en raison de la pandémie. Le transport de fret a lui augmenté de 2,3%.

L'EAP a enregistré 2,6 millions de passagers en 2020 contre 9,1 millions l'année précédente. La baisse a été particulièrement marquée entre avril et juin (-97%), a indiqué l'aéroport jeudi. Le trafic des passagers représente environ 80% des recettes totales de l'EAP. En 2020, elles ont chuté de 50%. Les investissements ont été réduits à un tiers du budget initial.

Durant l'année écoulée, le trafic du fret s'est élevé à 108'500 tonnes. Cela représente une hausse de 2,3% par rapport à l'année précédente.

09h30

Philippe Eggimann: "Les tests à large échelle permettront de resserrer les mailles du filet"

Le Conseil fédéral affine sa stratégie de lutte contre le Covid-19, notamment en élargissant les tests aux personnes asymptomatiques.

Une décision qui réjouit tout particulièrement Philippe Eggimann, président de la Société vaudoise de médecine, qui était l’invité de La Matinale. "C’est ce que l’on attendait. C’est très important car c’est l’un des trois piliers qui va nous permettre de maîtriser cette pandémie. Le deuxième pilier reste les mesures barrières et le troisième, c’est la vaccination".

Comme il l'explique, grâce à ces tests à large échelle, il sera désormais possible de coller au fonctionnement même du virus. "Le virus ne respecte par les injonctions des politiques, des scientifiques ou des personnes. Le virus a sa propre physiologie, sa propre manière de vivre", précise-t-il, rappelant que près d’un malade sur deux est capable de transmettre le virus alors qu’il n’a pas de symptôme. Dans cette lutte contre le virus, "ces tests permettront donc de resserrer les mailles du filet".

Certes, une main d'oeuvre qualifiée sera nécessaire pour mener à bien ces tests. Mais Philippe Eggimann se montre plutôt rassurant. Pour lui, tout cela doit s’intégrer dans une stratégie globale. "Et il sera peut-être possible que, dans les mois voire semaines à venir, on puisse tester les gens sur des prélèvements salivaires", souligne-t-il. Soit des techniques moins invasives que les frottis au fond du nez. "Nous progressons aussi sur le plan des tests, tout comme sur le plan de la vaccination", se réjouit-il.

>> Regarder son interview complète dans La Matinale :

Philippe Eggimann revient sur la stratégie de tests présentée par le Conseil fédéral (vidéo)
Philippe Eggimann revient sur la stratégie de tests présentée par le Conseil fédéral (vidéo) / L'invité-e d'actualité / 6 min. / le 28 janvier 2021

09h15

"La crise ne touche pas, ou très peu, le secteur de la haute horlogerie"

Le secteur de l'horlogerie n'est pas épargné par la crise, notamment à cause de la fermeture des marchés asiatiques. Swatch, qui vient d'annoncer ses résultats pour l'année 2020, a par exemple enregistré une perte nette de 53 millions de francs, contre un bénéfice de près de 750 millions un an auparavant.

Mais dans cet environnement morose, les montres de luxe continuent de très bien se vendre, comme l'explique Antonio Calce, le nouveau directeur de la marque Greubel Forsey, qui fait partie de ce secteur haut de gamme.

"Lors de la création de la marque en 2004, l'idée était d'offrir quelque chose de techniquement différent en touchant le sommet de la pyramide de la haute horlogerie tant au niveau de la conception, de la réalisation et de la décoration du mouvement des montres", explique-t-il au micro de La Matinale. "Et cette offre-là est exposée différemment dans cette crise pandémique. Nos clients ou collectionneurs ne sont pas ou peu touchés par la situation que nous vivons".  

Toutefois, pour lui, la Suisse semble aujourd'hui à un tournant que la pandémie ne fait qu'accentuer. "La production horlogère de masse arrive gentiment à sa fin. On se dirige maintenant vers des produits de niche à haute valeur ajoutée", précise-t-il.

>> Regarder son interview complète dans La Matinale :

L'invité de La Matinale (vidéo) - Antonio Calce, directeur de la marque horlogère Greubel Forsey
L'invité de La Matinale (vidéo) - Antonio Calce, directeur de la marque horlogère Greubel Forsey / L'invité-e de La Matinale (en vidéo) / 11 min. / le 28 janvier 2021

>> Lire aussi notre article : Le groupe Swatch enregistre la première perte annuelle de son histoire

08h55

Pas de nouveaux prêts Covid pour l’instant

Pas question pour l'instant d'accorder de nouveaux prêts Covid aux entreprises: le Conseil fédéral l'a fait savoir mercredi. Cette option pourrait néanmoins être envisagée si la situation économique venait à se détériorer, mais uniquement en faveur d'entreprises qui n'auraient jamais recouru à un prêt Covid.

Le gouvernement explique qu'il veut privilégier les cas de rigueur, soit des aides ciblées et disponibles rapidement - du moins plus rapidement, selon le Conseil fédéral, que des crédits cautionnés. A l'heure actuelle, cet instrument n'est pas nécessaire, estime le grand argentier Ueli Maurer. "Si vous parlez aux entreprises ou aux banques, on a surtout besoin de contributions à fonds perdu, et pas de prêts", argumente-t-il.

>> Le sujet de La Matinale :

Ueli Maurer. [KEYSTONE - Peter Schneider]KEYSTONE - Peter Schneider
Le Conseil Fédéral ne veut pour l'instant pas accorder de nouveaux prêts COVID aux entreprises / La Matinale / 1 min. / le 28 janvier 2021

08h45

Pierre-Antoine Hildbrand: "La prévisibilité et la rapidité de la sanction seront améliorées"

Dès le 1er février, certaines amendes en cas d'infractions aux mesures liées au coronavirus seront les mêmes dans toute la Suisse. Le Conseil fédéral l’a annoncé mercredi.

Prendre les transports publics sans masque ou participer à des manifestations non autorisées coûtera désormais entre 50 et 200 francs. Cette uniformisation va simplifier la vie des communes et des polices.

"La prévisibilité et la rapidité de la sanction seront améliorées, se réjouit le municipal lausannois en charge de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand. Jusqu’à présent, la police ne pouvait que menacer de dénoncer à la préfecture avec des montants qui n’étaient pas clairs."

>> Les explications dans La Matinale :

Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la Sécurité et de l'Economie de la ville de Lausanne. [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
Les amendes pour des infractions liées au coronavirus ont été uniformisées par le Conseil fédéral / La Matinale / 1 min. / le 28 janvier 2021

08h30

A Bâle, les musées demandent à rouvrir

Les musées bâlois souhaitent pouvoir rouvrir leurs portes et rapidement. Mercredi, ils ont écrit une lettre ouverte au Conseil fédéral pour plaider leur cause. En cas de déconfinement progressif, ils demandent à être les premiers sur la liste.

Pour le directeur du Kunstmuseum de Bâle Josef Helfenstein, les institutions culturelles sont suffisamment sûres: "Nous avons des mesures et des protocoles de protection sanitaire, qui ont été adaptés plusieurs fois, et qui ont prouvé leur efficacité."

Et d’ajouter: "Les musées sont sous-estimés. Nous pouvons apporter une contribution très positive à la santé mentale des gens dans la situation actuelle."

>> L’intégralité de son interview dans La Matinale :

L'entrée du Musée des Beaux-Arts de Bâle. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Les musées bâlois veulent pouvoir rouvrir leurs portes / La Matinale / 1 min. / le 28 janvier 2021

08h15

L'exception pour les frontaliers sur les tests divise au Tessin

A Lugano, l'entreprise pharmaceutique Helsinn n'a pas attendu la position du Conseil fédéral sur le contrôle sanitaire des travailleurs frontaliers pour dépister ses employés.

"Avec le problème du variant anglais et stimulé par ce qui s'est fait dans les Grisons, nous nous sommes dits: "Pourquoi ne pas entreprendre un test". Le 99% des collaborateurs a accepté", a expliqué son directeur Giorgio Calderari sur les ondes de la RSI.

>> Lire aussi : Cas de rigueur, dépistage massif et quarantaines - les nouvelles mesures du Conseil fédéral

Sur les 420 personnes testées, un seul cas positif, qui était asymptomatique, a été détecté. Le Conseil d'Etat tessinois est déçu de la décision du Conseil fédéral d'exclure les frontaliers de l'obligation de tests. Cette exception est toutefois un soulagement pour les milieux économiques.

Car au Tessin, 90% des entreprises sont des PME qui emploient jusqu'à une dizaine de collaborateurs. Les tests de dépistage pourraient donc s'avérer coûteux et compliqués à mettre en place.

>> Le reportage dans La Matinale :

Des entreprises tessinoises vont tester leurs employés. [KEYSTONE - Martin Ruetschi]KEYSTONE - Martin Ruetschi
L'entreprise tessinoise Helsinn a fait tester l'ensemble de ses employés / La Matinale / 1 min. / le 28 janvier 2021

18h45

Une situation nuancée

Pour la première fois depuis mi-octobre, la Suisse est repassée sous la barre des 2000 cas par jour hier. On retrouve cette diminution dans les hospitalisations et les décès. Les fêtes n'ont pas provoqué une recrudescence de la pandémie, comme le craignait la task-force scientifique, qui s'en est réjouie.

Mais la situation reste nuancée, car la diminution reste faible et lente, commente Julien Riou, épidémiologiste à l’Université de Berne. Et le risque principal, aujourd'hui, est de perdre le contrôle du variant britannique, plus contagieux. En effet, si celui-ci représente actuellement 10% des échantillons séquencés en Suisse, ce taux double presque chaque semaine. Selon le groupe d’experts scientifiques de la Confédération, il devrait remplacer progressivement l’ancienne version du virus et pourrait représenter la majorité des souches d’ici le mois de mars.

>> Les précisions de la journaliste scientifique Alexandra Richard :

Coronavirus: une situation sanitaire nuancée
Coronavirus: une situation sanitaire nuancée / Forum / 2 min. / le 27 janvier 2021

18h30

Alain Berset: "Ce n'est ni un assouplissement, ni un durcissement" des mesures

Pour enrayer la pandémie, le Conseil fédéral a présenté mercredi ses nouvelles décisions, orientées principalement vers la généralisation des tests préventifs. Il s'est par ailleurs montré généreux : Berne paiera pour les dépistages rapides dans les EMS, ainsi qu'en cas de foyer détecté dans une école, par exemple.

Le gouvernement a également décidé de mettre sur pied des amendes plus systématiques, par exemple en cas de participation à un rassemblement illégal, ou pour refus de port du masque dans les transports.

Globalement, on ne peut parler ni d'un durcissement, ni d'un assouplissement des mesures, explique Alain Berset dans Forum mercredi soir. "Il s'agit juste d'ajuster et d'affiner la stratégie".

Actuellement, "la situation n'est pas si mauvaise, mais les variants se multiplient rapidement", estime le ministre de la Santé.

Frontières plus hermétiques

Enfin, les conditions aux frontières ont été ajustées: un test négatif sera exigé en provenance de certains pays, mais les quarantaines seront assouplies. Pour le ministre, il s'agit d'un "pas important" vers une fermeture des frontières demandées par les chefs de partis.

"Mais aller au-delà semble contre-productif", précise-t-il. "Il faut aussi dire que nous avons reçu beaucoup de lettres de cantons, et y compris dans lesquelles les partis cantonaux contredisent les partis nationaux" en invoquant des réalités régionales différentes.

Enfin, le conseiller fédéral estime que la vaccination "évolue favorablement", et que le pays est dans les temps. "Il y a six mois, il paraissait inimaginable que l'on puisse déjà vacciner", rappelle Alain Berset.

>> Retrouvez l'intervention complète d'Alain Berset dans Forum :

Alain Berset. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
Plus de tests et moins de quarantaines font partie des nouvelles mesures du Conseil fédéral: interview d'Alain Berset / Forum / 11 min. / le 27 janvier 2021

19h30

La lenteur des pharmas inquiètent les cantons

Sur le terrain, les cantons s'impatientent face à la lenteur des livraisons de vaccins, alors que la Confédération n’a pas fourni toutes les doses promises. Les plans cantonaux de vaccination sont brutalement revus à la baisse.

>> Lire également : Pour accélérer la production, faut-il lever le monopole de fabrication des vaccins?

En cause, les retards du fabricant Pfizer, tandis que les nouvelles sont mauvaises également chez son concurrent, Moderna. L’Office fédéral de la santé publique a confirmé mercredi s’attendre à un ralentissement des volumes d’arrivages en février.

Or, en coulisse, les cantons s’agacent. Pour le chef du comité de pilotage du plan de vaccination vaudois Oliver Peters, ces retards de livraisons réduisent de moitié les capacités des centres fonctionnels, d'une capacité de 6000 vaccins par jour à une quantité effective de 3000.

>> Le reportage du 19h30 :

Les cantons dans l'attente de la livraison des vaccins.
Les cantons dans l'attente de la livraison des vaccins. / 19h30 / 2 min. / le 27 janvier 2021

Interrogé dans le 19h30, le ministre jurassien de la Santé Jacques Gerber confirme que les cantons ont dû adapter leurs stratégies. "Nous avons cessé d'administrer des premières doses des vaccins Pfizer, pour nous concentrer sur les deuxièmes doses. Actuellement, toutes les nouvelles vaccinations se font avec le vaccin Moderna", explique le ministre, qui appelle par exemple à des échanges entre les cantons pour que chacun puisse respecter son plan vaccinal.

>> La réaction de Jacques Gerber :

Jacques Gerber, ministre de l'Economie et de la Santé (JU) , à propos du retard de livraison des vaccins.
Jacques Gerber, ministre de l'Economie et de la Santé (JU) , à propos du retard de livraison des vaccins. / 19h30 / 2 min. / le 27 janvier 2021

>> Lire aussi : L'OFSP attend plus de solidarité avec les vaccins de la part des cantons

09h15

Le point sur la vaccination en Suisse

La Suisse doit renoncer à vacciner tous les volontaires de plus de 75 ans et les malades chroniques d'ici fin février. Il est impossible d'y arriver, à cause de la pénurie de doses actuelle.

>> Lire également : La Suisse a utilisé près de 200'000 doses de vaccin contre le Covid-19

Les centres de vaccination doivent fonctionner au ralenti et certains cantons revoient leur programme. On s'attend à une quinzaine de jours de retard pour les vaccinations des personnes à risque.

Actuellement, la Suisse ne reçoit pas autant de vaccins de Pfizer/Biontech que planifié. En cause: une ligne de production que le fabricant veut augmenter pour produire davantage de vaccins. Mais pour y arriver, il faut la stopper provisoirement.

>> Le point sur la situation dans La Matinale :

Le point sur la situation vaccinale en Suisse
Le point sur la campagne de vaccination en Suisse (vidéo) / L'éclairage d'actualité / 3 min. / le 27 janvier 2021

06h30

Les routiers obtiennent gain de cause pour leurs repas chauds

La fermeture des restaurants est un véritable calvaire pour de nombreux travailleurs, qui se voient souvent privés de lieu pour manger un repas chaud. Mais cette situation devenait carrément insupportable pour les chauffeurs routiers, qui ont obtenu une exception de l'OFSP.

Dans cette profession aux journées harassantes et interminables, cette dérogation s'est avérée indispensable, d'autant plus en hiver. En effet, il devient difficile de manger dehors, sur les aires de repos, et les cabines des camions sont rarement chauffées.

Face à ce désarroi, l’Association des Routiers Suisses a interpellé Berne. Et après des semaines de négociations et de pressions, ils ont obtenu gain de cause la semaine passée. Bistrots et restaurants peuvent à nouveau accueillir les chauffeurs, uniquement le soir de 17h00 à 22h00.

Dans ce contexte, depuis mercredi dernier, une quarantaine d'entre eux (sur un total d'environ 150) ont rouvert dans toute la Suisse, servent actuellement des repas et ouvrent leurs sanitaires aux chauffeurs qui passent la nuit sur le parking dans la cabine de leur camion.

>> Le reportage du 19h30 :

L’OFSP a décidé de la réouverture des restaurants pour routiers sous conditions.
L’OFSP a décidé de la réouverture des restaurants pour routiers sous conditions. / 19h30 / 2 min. / le 27 janvier 2021

06h15

Retour sur la journée de lundi

La Suisse a enregistré ce week-end 4320 cas supplémentaires de Covid-19, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) communiqués lundi. Un total de 85 décès supplémentaires sont à déplorer et 129 malades ont été hospitalisés.

Au cours des quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 28'427, soit 2030 par jour environ. C'est le chiffre le plus bas enregistré depuis la mi-octobre.

Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,93. Il est donc toujours inférieur à 1, signe que le nombre de cas reste orienté à la baisse, mais est remonté par rapport à la semaine dernière, ce qui pourrait annoncer une remontée de la courbe des cas positifs.

>> Lire : La Suisse presque sous la barre des 2000 cas par jour, mais la remontée du taux de reproduction inquiète

06h00

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