La Suisse compte 4703 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures

Pas de réveil brutal aux aurores ni de séance de garde-à-vous en caserne donc, mais les rudiments de la vie militaire à apprendre à la maison, à raison de 6 heures par jour.

Le Covid, qui a bouleversé nos existences, aura même donné naissance au concept de service militaire sur canapé. Quelque 5000 jeunes Suisses ont commencé lundi leur école de recrue à la maison, sur internet. Avec au préalable un premier ennemi a affronter: un redoutable bug informatique.

>> Les explications du 19h30 :

En matière de vaccination, la Suisse n'est pas parmi les plus rapides sur le plan européen.

Le Royaume-Uni est en tête avec 6,3% de la population vaccinée. Le Danemark se distingue aussi avec 2,9%. L'Allemagne affiche un taux de 1,3% de vaccination. Quant à la Suisse, elle en est à 0,8% aujourd'hui, juste devant la France.

Mais tous les cantons ne vaccinent pas à la même vitesse. L'OFSP salue le rythme rapide du Tessin. Mais la NZZ am Sonntag évoquait dimanche l'inquiétude de l'OFSP envers les cantons jugés trop lents, citant parmi eux le Valais et le canton de Vaud.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Pour Philippe Eggiman, président de la Société médicale de la Suisse romande, la priorité maintenant est que les cantons commencent à unir leurs forces.

"C'est une course contre la montre. J'oserais presque dire une course contre la mort en fonction de l'arrivée probable de la nouvelle variante du coronavirus", explique-t-il sur le plateau du 19h30, rappelant que tous les cabinets médicaux sont maintenant prêts à vacciner dans toute la Suisse romande.

>> Regarder l'interview complète de Philippe Eggimann dans le 19h30 :

Ce lundi, marqué par un retour du semi-confinement décrété par le Conseil fédéral, des centaines de milliers de Suissesses et Suisses sont restés à la maison pour travailler. Le télétravail est en effet officiellement redevenu obligatoire, et la plupart des commerces sont restés portes closes.

Si pour certaines entreprises, cette méthode de travail se révèle au final plutôt concluante, pour d'autres, des pertes financières sont à craindre.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Fermées depuis de longues semaines, les salles de cinéma paient un lourd tribut aux mesures du Conseil fédéral. Et leur avenir, du moins sous leur forme actuelle, semble plus qu'incertain. C’est du moins ce que pense Meryl Moser, directrice de Cinérive, soit 13 salles sur la Riviera et dans le Chablais.

Pour elle, le secteur doit maintenant à tout prix se réinventer pour survivre à la crise. "Je pense que le cinéma tel qu’il était avant n’existera plus complètement", explique-t-elle au micro de Forum.

Dans cette volonté de réinvention, elle a d'ailleurs pris la décision de transformer l'une des salles veveysannes de Cinérive en deux Escape rooms. "Pour moi, le cinéma, c’est avant tout un lieu de vie et de partage d’une passion. Ce qui est important, c’est de lier des gens autour d’un sujet ou d'une activité qui les intéresse".

>> L’interview complète de Meryl Moser :

C'est l'une des grandes questions du moment: pour tenter de juguler la propagation du virus, ne faudrait-il pas fournir une sorte de laisser-passer à ceux et celles qui se sont faits vacciner?

Quoi qu'il en soit, l'idée d'un passeport vaccinal fait son chemin en Europe. Et elle pourrait d'ailleurs même devenir une réalité très bientôt en Israël.

En Suisse, la question agite autant qu'elle divise. Si certains y voient un sésame pour sortir de la crise, d'autres considèrent qu'un tel passeport serait discriminatoire pour les personnes qui ne pourraient pas avoir accès dans l'immédiat au vaccin.

>>Ecouter le débat entre Isabelle Moret et Vincent Subilia:

Tester plus pour faire face aux nouveaux variants du coronavirus: l'idée serait en discussion en Suisse. L'OFSP explique que la stratégie pourrait être ajustée. Mais pour l'instant, pas plus de détails.

Quoi qu'il en soit, dimanche, dans la presse dominicale, le ministre de la Santé Alain Berset évoquait cette possibilité. Et le canton des Grisons, de son côté, a déjà mené avec plus ou moins de succès des campagnes de tests massifs de sa population.

Pour Anne-Claude Demierre, conseillère d'Etat fribourgeoise en charge de la santé, la question des dépistages systématiques doit se poser, mais de manière très ciblée.

"Car si on fait des tests massifs, il faut penser les faire très régulièrement, car ce sont des photographies à un moment donné qu'on doit répéter trois jours après", explique-t-elle au micro de Forum. Ce qui demande énormément de ressources. "Des ressources qui, aujourd'hui, sont mises dans le lancement de la vaccination", poursuit-elle.

>> L'interview complète d'Anne-Claude Demierre :

Les vaccins font peur, et particulièrement celui contre le coronavirus. Parce que si toutes les phases de test ont bien été réalisées, tout a été plus vite que d’habitude. Alors à partir de quand peut-on dire qu’un vaccin est sûr?

Pour la vaccinologue Claire-Anne Siegrist, il faut compter six mois, le temps de réaction du système immunitaire, pour s'assurer de la sécurité d'un vaccin. D’ici là, la balance est la suivante: un risque inférieur à 1 sur 100’000 d’être victime d’un effet secondaire grave - comme pour tous les vaccins - versus l’intérêt de ne pas attraper le Covid-19.

Le facteur temps

La cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) rappelle que chaque semaine qui passe permet d’engranger de nouvelles données, en Suisse et à l’étranger, et donc d’admettre ou d’écarter de nouveaux risques. "Et cela laisse le temps aux indécis de se décider, en attendant d’avoir le nombre de doses nécessaires", ajoute Claire-Anne Siegrist.

>> Ecouter le podcast de Point J en entier :

Les écoles obligatoires ne doivent pas fermer. Les mesures de protection mises en place permettent de réagir rapidement aux éventuels foyers de Covid-19, estime lundi la conférence latine des chefs d'établissement de la scolarité obligatoire (CLACESO).

Les directrices et directeurs des écoles des cantons romands et du Tessin se rallient à la position de leurs homologues alémaniques. La fermeture lors du premier confinement a mis beaucoup d'élèves dans des positions délicates de rupture scolaire, écrivent-ils dans un communiqué.

Durant la deuxième vague d'automne, les absences du personnel ont été très bien gérées par les directions d'école et l'organisation a pu continuer de fonctionner sans encombre. En outre, la situation actuelle ne montre pas de signes d'infections entre enfants des cycles scolaires 1 et 2.

L'arrivée des nouveaux variants liés au Covid déterminera la suite des décisions. Mais la CLACESO demande une concertation entre les cantons, afin d'avoir une même politique sur les mesures à prendre.

>> L'interview de Gérard Aymon, président de la Conférence latine des chefs d'établissement de la scolarité obligatoire :

CLACESO

Les douanes suisses ont interpellé 11'043 personnes pour séjours illégaux contre 12'927 en 2019 et 16'563 en 2018. Une baisse qui s'explique par les restrictions d'entrée liées au coronavirus ce printemps.

La réintroduction des contrôles aux frontières et l'interruption des voyages internationaux en bus, en train et en avion ont freiné les déplacements des migrants qui se trouvaient déjà en Europe, a indiqué lundi l'Administration fédérale des douanes. Le nombre de cas a chuté à 517 en mars, contre 1136 un an plus tôt, puis 215 en avril (1116 en 2019) et 470 en mai (988).

Avec la levée de ces mesures, le 15 juin, les chiffres ont retrouvé le niveau de 2019 à partir du 2e semestre.

L'obligation de télétravail, en vigueur depuis lundi, a eu des conséquences sur le trafic, comme le souligne Barbara Roelli de Viasuisse. En matinée, les automobilistes n'ont quasiment pas été confrontés à des ralentissements dans les endroits névralgiques, mis à part quelques petits bouchons constatés suite à des pannes ou des accidents.

La situation était en revanche différente aux frontières. Là, les bouchons avaient leur taille habituelle. L'afflux en provenance de France, d'Allemagne ou d'Italie n'a pas diminué, a souligné Mme Roelli.

Trains un peu moins fréquentés

Les CFF, qui s'attendent à un recul de leur chiffre d'affaires de 1,5 milliard de francs pour 2020, ont de leur côté constaté une légère diminution du nombre de passagers, notamment aux heures de pointe, a indiqué leur porte-parole Raffael Hirt.

Même si la situation épidémiologique s'est améliorée au Tessin, le canton du Sud des Alpes s'inquiète du nouveau variant britannique. Le virus muté a en effet été identifié ces derniers jours d'abord dans un home pour personnes âgées puis dans une école.

Pour ces raisons, le gouvernement tessinois demande au Conseil fédéral la réintroduction des contrôles systématiques à la frontière sud. Le trafic transfrontalier actuel dépasse le taux de passage ordinaire, indique-t-il lundi dans un communiqué.

>> Les explications dans Forum :

Les pharmaciens suisses ont enregistré l'année dernière quelque 100 millions de contacts avec la patientèle, indique lundi PharmaSuisse dans un communiqué, soulignant le rôle de la branche dans la gestion de la crise sanitaire actuelle.

En plus d'orienter la population sur l'utilisation des médicaments, les pharmaciens ont en effet trouvé des solutions pour faire face aux pénuries et régulé les achats frénétiques, poursuit la faîtière.

Prêts à vacciner

"Plus de 200 pharmacies s'engagent actuellement dans le dépistage du coronavirus" indique PharmaSuisse, précisant que quelque 2500 professionnels sont habilités à vacciner et prêts à participer à la campagne de vaccination contre le Covid-19. Dans ce cadre, elle demande d'ailleurs l'extension de la compétence vaccinale aux assistants en pharmacie, de sorte à "contribuer efficacement" à la couverture de la population.

Au début de la première vague de la pandémie, la population a acheté et stocké des quantités importantes de médicaments et d'analgésiques. Au mois de mars, les distributions en pharmacie ont explosé de respectivement 40% à 14,7 millions et 240% à 2,4 millions d'emballages, avant de retomber et de se stabiliser à l'approche de la fin de l'année.

Après la première vague, Migros avait décidé de compenser les 20% de pertes de salaires que subissaient des milliers de ses employés au chômage partiel. Un geste qui s’inscrivait parfaitement dans la longue tradition sociale de la coopérative aux 100'000 collaborateurs et aux finances plus que solides.

Mais comme l'ont révélé dimanche nos confrères de la SonntagsZeitung, au moment où les Suisses affrontent un hiver rigoureux, le premier employeur du pays a décidé de refermer son porte-monnaie.

Et peu importe si Migros a sans doute réalisé une formidable année 2020, chiffres d’affaires et bénéfices ayant été dopés par la consommation alimentaire et la vache à lait de Digitec Galaxus.

La raison viendrait en fait de ses filiales liées aux activités qui sont durement touchées par le virus et les confinements, à l'instar de ses 330 centres de fitness et de loisirs, de son agence de voyage Hotelplan ou de son Ecole-club Migros.

>> Les explications dans l'émission Alter Eco de La Matinale :

Le Covid-19 n'a pas entraîné de baisse brutale des dons d'organes l'an dernier. Au total,146 personnes décédées ont fait don d'un ou de plusieurs organes. C'est onze de moins qu'un an plus tôt.

L'an dernier, 519 personnes ont pu bénéficier d'une transplantation, y compris d'un donneur vivant, contre 582 en 2019. En outre, 1457 étaient en liste d'attente (1415 à la fin 2019), a indiqué lundi Swisstransplant.

Les transplantations les plus fréquentes concernent le rein (296), le foie (135), le coeur (45) et les poumons (44). Les listes d'attente reflètent les mêmes proportions. Sur l'ensemble des personnes en attente d'un organe salvateur, 72 sont mortes l'an dernier.

La fondation pour le don et la transplantation d'organes constate toujours un taux de refus élevé parmi les proches. Les 146 donneurs décédés recensés l'an dernier représentent 17 donneurs par million d’habitants. Cette valeur reste basse comparée aux autres pays européens.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois a décidé d'augmenter la somme pour les cas de rigueur de 22,2 à 55,5 millions de francs, à la suite de la modification du cadre fédéral en lien avec la crise sanitaire. Le périmètre des bénéficiaires est élargi et le processus d'octroi est simplifié.

Sur les 55,5 millions de francs alloués aux cas de rigueur neuchâtelois, la somme de 42,9 millions sera à charge de la Confédération et 12,6 millions à celle du canton.

L'aide pour les cas de rigueur s'adresse aux entreprises ayant subi des fermetures imposées durant plus de quarante jours depuis le 1er novembre et celles ayant subi une perte de chiffre d'affaires supérieure à 40% durant l'année 2020. Les entreprises éligibles bénéficieront d'un soutien équivalent à 24% de leur chiffre d'affaires mensuel moyen par mois de fermeture jusqu'à concurrence de 40'000 francs par mois.

Les entreprises qui n'ont pas été obligées de fermer, mais qui ont subi une baisse de plus de 40% du chiffre d'affaires en raison de la pandémie, peuvent prétendre à une aide, selon certaines conditions. "Il pourrait arriver que certaines entreprises ou certains indépendants puissent passer entre les mailles du filet des mesures pour les cas de rigueur, même si l'accès aux RHT et APG restent possibles", a expliqué Jean-Nathanaël Karakash, chef du Département de l'économie et de l'action sociale.

Plus de 6000 entreprises

A ce jour et depuis le début de la pandémie, les aides fédérales et cantonales allouées au canton de Neuchâtel se montent à environ 730 millions de francs, dont 420 millions d'aides à fonds perdu – RHT, APG et autres – et 310 millions de prêts ou cautionnement. Plus de 6000 entreprises et indépendants ont bénéficié de soutiens des collectivités l'an dernier.

Si les soutiens ont été financés à plus de 95% par la Confédération, les sommes allouées par le canton dépassent 20 millions de francs. "Ce montant représente l'équivalent de sept années d'aide au développement économique", a précisé Jean-Nathanaël Karakash.

Lausanne prolonge la gratuité de l'occupation du domaine public en raison de la crise du coronavirus. Cela concerne notamment les maraîchers, qui n'auront pas à payer cette année les diverses taxes et les émoluments de délivrance des autorisations.

Cette gratuité est aussi accordée aux commerces permanents sur le domaine public, qui sont dispensés des taxes relatives aux anticipations commerciales, indique lundi la Municipalité lausannoise.

Les terrasses ne sont pas oubliées. La gratuité de la taxe d'occupation du sol communal, qui était prévue jusqu'au 31 mars, est étendue jusqu'au 31 octobre. "Les exploitants souhaitant maintenir les surfaces et les aménagements admis provisoirement doivent suivre la procédure mise en application pour leur maintien", précise le communiqué.

La Suisse compte, lundi, 4703 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 121 décès supplémentaires sont à déplorer et 203 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 48'004 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 9,80%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'855. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 426,33 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,81.

Depuis le début de la pandémie, 499'931 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'026'690 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 8091 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 20'778.

Le pays dénombre par ailleurs 24'064 personnes en isolement et 33'313 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 4722 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Des chercheurs suisses ont analysé l'efficacité de l'application SwissCovid, qui est actuellement utilisée par plus de 1,8 million de personnes, dans le cadre de plusieurs études, a indiqué lundi l'Université de Zurich (UZH).

En analysant des données dans le canton de Zurich avec des personnes identifiées comme étant des contacts de personnes infectées, une première étude montre que les contacts à risque d'infection en dehors de leur propre foyer se mettaient en quarantaine un jour plus tôt lorsqu'ils recevaient une alerte de l'application par rapport à ceux qui n'utilisaient pas SwissCovid.

Même si un jour peut sembler peu, cela peut avoir une influence sur le cours de la pandémie, souligne Viktor von Wyl, professeur de santé numérique et mobile à l'UZH. En revanche, dans le cas de contacts provenant du même ménage, aucune différence n'a été constatée dans la rapidité de la mise en quarantaine en raison de la brièveté des canaux de communication.

Trente chaînes d'infections brisées

Une deuxième étude met en évidence qu'en septembre, environ 170 contacts dans le canton de Zurich, qui avaient été avertis par l'application, ont reçu une recommandation de quarantaine. Cela correspond à environ 5% de toutes les personnes qui ont été mises en quarantaine obligatoire par la recherche traditionnelle des contacts.

De plus, 30 personnes de contact ont été testées positives pour le coronavirus à la suite d'un avertissement de l'application. Trente chaînes d'infection possibles ont donc été brisées en un mois, selon l'UZH. Il s'est aussi avéré qu'une personne sur trois infectée par le coronavirus n'a pas déclenché d'avertissement via l'application. Cette situation pourrait s'expliquer par les retards répétés dans l'attribution des codes dits Covid.

Depuis lundi, les visites sont à nouveau interdites sur les sites de Delémont et de Porrentruy de l'Hôpital du Jura (H-JU). L'institution a pris cette mesure en raison de la diffusion en Suisse des nouveaux variants du Covid-19.

Des exceptions restent toutefois possibles pour les proches. Les visites avaient été assouplies avant la période des fêtes. Ces restrictions ne s'appliquent pas aux EMS et aux unités de longs séjours.

"Il est de notre responsabilité de prendre toutes les précautions possibles pour être en adéquation avec les mesures de la Confédération et ceci afin de freiner la propagation des nouveaux variants du virus Covid-19 dans notre institution", a souligné l'Hôpital du Jura.

Bilan positif pour l'administration fiscale vaudoise qui tire un bilan positif de son fonctionnement pour 2020, année marquée par la pandémie.

Plus de 86% des personnes ont payé leurs impôts l'an dernier, contre 79% l'année précédente.

Le ministre des finances Pascal Broulis l'a dit: on aurait pu s'attendre à un relâchement avec la pandémie – à une année blanche – le contribuable étant moins motivé à remplir sa déclaration avec tant d'incertitudes. C'est tout le contraire qui s'est passé: "Les gens ont compris à quoi sert une déclaration d'impôts en Suisse et dans les cantons en particulier", souligne le conseiller d'Etat vaudois. "Ça permet d'accéder à des subventions, des bourses d'études pour ses enfants, par exemple, d'avoir un décompte que l'on peut présenter par la suite à son bailleur qui nous loue un logement. Ça permet d'accéder à des subventions pour payer l'assurance maladie".

Pascal Broulis précise qu'en fiscalité, lorsque du retard est pris, cela peut devenir compliqué: "Une année de retard, c'est quasiment entre deux ou trois ans pour la rattraper", affirme-t-il au micro du 12h30.

Incertitudes

L'incertitude liée à la pandémie a et aura aussi potentiellement des effets sur les rentrées fiscales finales cette année: tant pour les citoyennes et citoyens que pour les entreprises.

Du chômage, des RHT, des demandes d'APG, l'assurance perte de gains, mais aussi pour les entreprises qui bouclent leur année 2020 avec des bilans incertains.

Le canton a prévu la possibilité d'adapter en tout temps ses propres accomptes. Et pour les personnes morales, certaines seront contactées d'ici fin mars ou début avril, pour voir comment gérer le différentiel entre les acomptes payés en 2020 et leur situation financière actuelle en 2021.

Un différentiel qui pourrait avoir un effet certain sur le budget du canton pour cette année.

>> Ecouter le sujet de Valérie Hauert dans le 12h30 :

Keystone - Laurent Gillieron

L'école de recrue qui a démarré lundi pour 12'000 jeunes Suisses a connu un faux départ pour ceux qui sont censés commencer leur instruction à la maison. Beaucoup n'ont pas pu se connecter au système d'e-learning en raison d'un problème technique, selon Stefan Hofer, porte-parole à l'armée. Celle-ci s'active pour remédier au problème.

>> Lire aussi : Faux départ pour l'école de recrue à la maison, en raison d'un problème technique

L'armée n'a pu rétablir la situation qu'en début d'après-midi. En fin de journée, un peu plus de 3000 des 4800 recrues à domicile avaient pu se connecter, a indiqué Stefan Hofer, porte-parole à l'armée. Le programme fonctionne mais n'est pas encore stable à 100%, a-t-il précisé. L'origine de la panne n'est pas claire.

Covid oblige, 7200 recrues devaient se présenter à la caserne, tandis que 4800 autres ont pu rester à la maison. Ce deuxième groupe entrera en service le 8 février mais il doit en attendant suivre un programme à distance. Ce début échelonné permet de réduire les risques d'infection au Covid-19 au sein de la troupe.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

La pression sur les cantons augmente avec le variant britannique plus contagieux. Et des questions se font urgentes: faut-il fermer ou non les écoles? Prendre des mesures supplémentaires? Au Tessin, près de 500 élèves et 70 enseignants viennent d'être placés en quarantaine, a-t-on appris dimanche. La gestion sanitaire des établissements scolaires est un casse-tête.

>> Ecouter les explications de Camille Degott dans La Matinale :

Keystone - Gian Ehrenzeller

"Il faut tout faire pour éviter des scénarios de fermeture", le ton est donné par la conseillère d'Etat en charge de la formation dans le canton de Vaud Cesla Amarelle.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de l'éducation (CDIP)  s'est réunie vendredi dernier. Le Conseil fédéral lui a demandé son avis. La réflexion tourne autour de mesures intermédiaires: plans de protection plus stricts, nouvelles règles d'hygiènes ou encore quarantaines élargies.

>> Ecouter Cesla Amarelle, conseillère d'Etat vaudoise en charge du département de la formation :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Le dilemme qui se pose c'est que, d'un côté, le nouveau variant britannique pourrait aussi faire son chemin dans les écoles et, parallèlement, beaucoup s'accordent à dire que les fermer, ça reste l'ultima ratio.

La Task Force scientifique est aussi en train de plancher sur la question selon l'OFSP. Elle tente d'apporter des réponses entre risques épidémiologiques d'un côté, conséquences éducatives, psychologiques et sociales de l'autre.

Le temps est encore à l'observation et à la réflexion. CDIP et Task Force devraient se positionner officiellement dans les jours à venir.

>> Ecouter Peter Gasser, coprésident du syndicat des enseignants francophones bernois :

Canton de Berne - Grand Conseil

Les autorités sanitaires du canton des Grisons ont placé mardi deux hôtels de St-Moritz en quarantaine. Elles précisent qu'un variant du coronavirus s'y est largement propagé.

Dans les deux hôtels placés en quarantaine, les autorités grisonnes ont ordonné des tests, a indiqué lundi matin la chancellerie d'Etat des Grisons dans un communiqué. Par ailleurs, les écoles et écoles de ski de St-Moritz resteront fermées jusqu'à nouvel ordre. Le port du masque est désormais obligatoire dans toute la municipalité.

Le service cantonal de la santé recommande vivement aux résidents et aux touristes de s'abstenir de tout contact non essentiel avec d'autres personnes. Les règles en matière d'hygiène et de distance doivent être respectées.

Tests à grande échelle mardi

La présence du virus muté a été détectée dimanche soir à St-Moritz. Les autorités font état d'une douzaine de cas. Des tests à grande échelle pour la population de la station seront effectués mardi.

Grâce à la stratégie active de dépistage et à l'expérience acquise lors des essais pilotes de décembre dernier, le département cantonal de la santé a pu mettre en place rapidement des mesures ciblées contre la propagation du virus muté à St-Moritz, souligne le service de la santé.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

>> Ecouter les explications d'

Alain Arnaud dans le 12h30

:

Keystone - Martin Ruetschi

Sans la fermetures des écoles, les Transports publics genevois (TPG) ne s'attendent pas à une baisse de la fréquentation aussi importante qu'au printemps, indique leur directeur général Denis Berdoz, invité dans La Matinale lundi. Pour rappel, au printemps 2020, le nombre de voyageurs dans les TPG avait chuté de 85%.

"A ce stade, nous n'entendons pas réduire notre offre. (…) Nous avons une mission de service public. Nous devons permettre aux employés des magasins essentiels, du domaine de la santé ou encore du nettoyage de pouvoir se déplacer."

Entre la diminution du nombre de voyageurs et le maintien complet de l'offre, la "densité" dans les bus et les trams va diminuer, selon Denis Berdoz.

Le directeur général indique également que les TPG suivent "scrupuleusement" les plans de protection édictés par la Confédération: "En Suisse ou au niveau international, à ce jour, aucun cluster n'a été découvert dans les transports publics."

>> L'intégralité de l'interview de Denis Berdoz, directeur général des TPG, dans La Matinale :

Ce lundi, la Suisse reprend le chemin du semi-confinement, décidé la semaine dernière par le Conseil fédéral avec notamment l'obligation de télétravailler.

La question se pose de savoir si cette mesure va être respectée.

Pour prendre la température, Maurice Doucas s'est rendu en gare de Fribourg, le troisième hub ferroviaire de Suisse romande où 30'000 voyageurs transitent chaque jour: "On ne voit pas beaucoup de différence ce matin avec les autres jours", explique-t-il. "Il y a peut-être un peu moins de personnes qui transitent ici, en gare de Fribourg, mais il y a toujours le même nombre de passagers qui attendent pour avoir un café chaud ou pour chercher des journaux au kiosque. Et, curieusement, j'ai croisé quelques fonctionnaires fédéraux qui m'expliquent qu'ils ont des dérogations pour, justement, se rendre sur leur lieu de travail."

Autrement, les personnes rencontrées en ce lundi matin étaient surtout du personnel enseignant, soignant, lié à l'informatique ou du personnel de maintenance pour les transports publics. Maurice Doucas a également rencontré un installateur sanitaire: "Il m'a bien expliqué qu'on ne changeait pas un lavabo à distance".

>> Ecouter le sujet de Maurice Doucas à la gare de Fribourg dans le 12h30 :

Keystone - Peter Klaunzer

>> Voir également le sujet du 12h45 :

La lutte contre la pandémie de coronavirus s'accélère dans le canton du Jura. Les autorités ouvrent ce lundi après-midi leur unique centre de vaccination cantonal. C'est la deuxième phase de la stratégie jurassienne après l'envoi il y a deux semaines d'une équipe mobile dans les institutions de la santé et du social.

A terme, l'objectif est de pouvoir vacciner 70 à 80% des Jurassiens d'ici l'été. Plus de 3400 Jurassiennes et Jurassiens se sont déjà annoncés pour recevoir le vaccin.

"Pour l'instant, on a imaginé de fixer un rendez-vous directement après la première dose, pour que la chaîne suive", explique Sophie Chevret, responsable de la cellule Covid du service jurassien de la santé publique. "Le deuxième rendez-vous est fixé après quatre semaines, afin de prévoir une certaine souplesse." Et de rappeler que la recommandation pour l'administration de la seconde dose se situe "entre trois et six semaines"

>> L'interview de Sophie Chevret dans La Matinale :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Plongée dans le monde de l'hôpital, en pleine deuxième vague de coronavirus, pour partager le quotidien de ceux qui font tourner la logistique de l'hôpital à l'heure du virus.

Planifier les employés et les opérations, nettoyer les locaux, gérer les stocks, les flux de personnes, accueillir les patients, des tâches indispensables au bon fonctionnement d'un établissement de soins, et des métiers de l'ombre, eux aussi chamboulés par la crise sanitaire.

Environ 10'000 personnes (services administratifs et logistiques compris) travaillent sur le site principal des HUG à Genève et quelque 900 personnes y sont hospitalisées.

>> Le reportage de Pauline Rappaz :

Keystone - Pablo Gianinazzi

Quelques 6000 entreprises suisses se retrouvent dès ce lundi fermées, sans soutien économique. C'est le chiffre articulé ce week-end dans la presse alémanique.

Une situation dénoncée, ce week-end par l'Union des Arts et Métiers, qui estime que toutes les entreprises frappées par la crise, devraient pouvoir être soutenues de la même manière.

Dans une lettre adressée à Ueli Maurer, l'USAM demande au conseiller fédéral de revoir expressément le régime des cas de rigueur car, actuellement, les entreprises fondées après le 1^er mars ne peuvent pas recevoir de soutien, exclues du programme d'aides Covid de la Confédération.

Eviter des tricheries

Les autorités veulent ainsi éviter les tricheries, comme au printemps dernier, où plusieurs cas d'entreprises bidons avaient fait la Une. Mais cette règle concerne aussi les entreprises qui ont fusionné, les reprises, même dans un cadre familial, et les restructurations, qui modifieraient le registre du commerce.

Alors comment distinguer les entreprises honnêtes des fraudeuses?

L'USAM estime que les cas de tricherie sont largement minoritaires et peuvent être détectés, puis poursuivis en justice, alors que l'urgence des entreprises est bien réelle.

>> Ecouter le papier de Joëlle Cachin dans La Matinale :

Keystone - Laurent Gillieron

Deux vaccins sont désormais fabriqués en Europe, celui de Pfizer en Belgique et celui de Moderna en Valais. Des millions de doses voyagent chaque semaine pour être distribuées dans les différents centres de vaccination européens: un transport hautement sécurisé. En effet, il est important de maintenir la substance active à très basse température.

Il faut aussi éviter les vols. En décembre, l'Agence européenne des médicaments s'est fait pirater: la cible était des documents liés au vaccin. Et le même mois, le chef de la police criminelle internationale Interpol disait s'attendre à une hausse de la criminalité mafieuse liée aux vaccins. Une menace que les Etats européens prennent très au sérieux. Ils ont placé les convois qui circulent sous haute surveillance, avec des transporteurs discrets, des trajets confidentiels, et escortés.

En Suisse, l'armée supervise la distribution des vaccins, en Allemagne c'est la police fédérale et, en France, la gendarmerie.

>> Ecouter les explications de Virginie Langerock dans La Matinale :

Keystone via AP - Christopher Dolan/The Times-Tribune

Invité dimanche du 19h30, le ministre jurassien Jacques Gerber, qui cumule les départements de la Santé et de l'Économie, a tenu à rassurer sur l'état d'avancement de la campagne de vaccination dans son canton. Alors que le premier centre de vaccination fixe n'a ouvert que lundi, les équipes mobiles sont à pied d'oeuvre depuis deux semaines, et les vaccinations dans les institutions devraient être bouclées dans la semaine.

Par ailleurs, l'élu PLR a également tenu à rappeler que lui et son gouvernement faisaient leur possible pour "ne pas opposer l'économie à la santé". Mais pour cela, il est nécessaire de "garantir des perspectives" aux acteurs économiques, en ouvrant par exemple l'octroi de subventions à l'ensemble des commerces en difficulté. Car, rappelle-t-il, ce sont aussi le manque de perspectives et le doute qui créent de l'incompréhension par rapport aux décisions des autorités.

>> Plus de détails : Jacques Gerber: "Il faut des subventions pour tous les acteurs économiques qui souffrent"

>> L'interview de Jacques Gerber dans le 19h30 :

A Viège (VS), Lonza s'apprête à démarrer la production de la substance active du vaccin Moderna. Jusqu'à 800'000 doses par jour y seront fabriquées dès février. L'entreprise est une fierté dans la région mais également une aubaine pour l'économie locale.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Pour prendre l'air ce week-end les Suisses ont largement profité de la montagne, une forte fréquentation qui relance le débat autour de l'ouverture des pistes.

La conseillère fédérale Viola Amherd n'a d'ailleurs pas hésité à indiquer que cette question devrait se poser rapidement.

>> Le reportage de Romain Boisset, Patrick Le Fort et Julien Chiffelle :

Mercredi le Conseil fédéral annonçait un durcissement des mesures pour lutter contre le Covid-19. Seuls les magasins qui vendent des biens de consommations courante pourront ouvrir dès ce lundi, le télétravail est désormais obligatoire dans la mesure du possible.

Des décisions que certaines et certains ont peut-être de la peine à comprendre puisque les chiffres de nouvelles contaminations sont moins alarmants qu'ils n'ont pu l'être par le passé. Pourtant, comme partout, les inconnues dues au nouveau variant planent sur le pays.

Décryptage des décisions du Conseil fédéral avec les trois invités de Forum, Lise Bailat, correspondante au Palais fédéral pour Tamedia, Christian Dorer, rédacteur en chef du Blick et Michel Guillaume, correspondant au Palais fédéral pour le Temps.

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Vendredi, les autorités vaudoises ont confirmé la tenue des communales du 7 mars. Il y aura aussi pléthore d'autres scrutins à cette date: complémentaire pour le Conseil d'Etat à Genève, élections cantonales en Valais ou communales dans le canton de Fribourg, sans oublier les votations fédérales...

Mais comment mener cette campagne? Les explications de Guillaume Rey sur la campagne à Genève, suivies d'un débat entre Pierre Bayenet, député genevois d'Ensemble à Gauche, et Christelle Luisier, conseillère d'Etat vaudoise PLR, cheffe du Département des institutions et du territoire.

>> Les précisions de Guillaume Rey et le débat entre Pierre Bayenet et Christelle Luisier :

Climat de plus en plus tendu pour les représentants du corps médical en cette période de pandémie. Insultes, colis suspects et menaces à leur encontre se multiplient. Ces intimidations sont prises très au sérieux par les forces de l'ordre.

>> Voir le reportage de Romain Miranda et Joëlle Aerni :

Le semi-confinement affecte grandement tout un pan de la culture populaire. Des dizaines de milliers de personnes en Suisse pratiquent le chant durant son temps libre, mais c'est sans compter la pandémie. Depuis des mois, impossible de se retrouver pour pratiquer son art.

Céline Grandjean, directrice de plusieurs choeurs, dont celui de la cathédrale de Lausanne et de la RTS notamment, témoigne dans Forum d'une période difficile. "Les alternatives au chant choral qu'on a trouvées au mois de mars, quand tout s'est arrêté, avec des répétitions par streaming ou des choeurs virtuels où chacun s'enregistrait chez soi, tout cela s'est épuisé."

Et Céline Grandjean d'expliquer qu'elles n'ont pas l'"essence du chant choral", soit "se retrouver à plusieurs pour chanter ensemble, vibrer au son des voix".

>> Voir l'interview de Céline Grandjean dans Forum :

Les tests de dépistage du coronavirus devraient être augmentés dans les écoles primaires en raison de l'apparition des variantes beaucoup plus contagieuses. Et les élèves plus âgés devraient suivre un enseignement à distance.

Ces mesures sont demandées par l'épidémiologue Marcel Tanner, membre de la Task Force scientifique Covid-19 de la Confédération. Jusqu'à présent, il n'y a pratiquement pas eu d'éruption majeure du virus dans les écoles, reconnaît Marcel Tanner dans une interview accordée à la "Sonntagszeitung". Et on ne connaît toujours pas avec certitude l'ampleur de la transmission depuis les écoles vers la société ou inversement.

>> Les précisions de Séverine Ambrus sur une éventuelle fermeture des écoles :

Enseignement présentiel au primaire

Pour l'instant, Marcel Tanner ne recommande pas de fermer les écoles primaires: "Il y a un droit à l'éducation. Un restaurant peut être indemnisé pour ses pertes, mais lorsque l'éducation des enfants et des jeunes souffre d'un déficit et de ses conséquences sociales à long terme, c'est impossible".

Pour cette raison, la formation au niveau primaire devrait être assurée par des classes en présentiel, selon l'expert. Si le nombre de cas du virus muté augmente autant qu'en Angleterre, il faudra reconsidérer la question.

A distance pour le post-obligatoire

Pour les lycéens et les étudiants en formation professionnelle, Marcel Tanner appelle en revanche à un retour à l'enseignement à distance dès que possible: "Toute autre solution serait fausse d'un point de vue scientifique. Contrairement aux élèves du primaire, les lycéens empruntent par exemple les transports publics ou fréquentent les magasins pendant leur pause de midi. Or il est très important actuellement de réduire les contacts et donc la mobilité".

>> En lire plus : Marcel Tanner recommande l'enseignement à distance pour le post-obligatoire

La totalité des quelque 500 élèves et 70 enseignants du collège de Morbio Inferiore (TI) ont été placés en quarantaine. Treize cas positifs du virus Covid-19 y ont été détectés, dont au moins deux de la variante britannique du virus, ont annoncé les autorités tessinoises dimanche.

L'enseignement se fera à distance, précise le communiqué du Département de la santé et de celui de l'éducation. La situation à Morbio Inferiore est la première du genre dans le canton, selon les autorités.

Samedi, le médecin cantonal a reçu la confirmation que deux des élèves du collège récemment testés positifs au coronavirus sont porteurs de la mutation britannique.

La recherche de la souche, plus contagieuse, a été lancée après que 13 cas positifs ont été découverts entre le 7 janvier et samedi dans l'école.

La Suisse comptait mardi 2260 cas supplémentaires de Covid-19 de plus que la veille, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). En tout, 75 décès supplémentaires étaient à déplorer et 129 malades ont été hospitalisés.

Les résultats de 21'547 tests ayant été transmis, le taux de positivité s'élève à 10,49%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections atteint 33'800, soit 2414 par jour en moyenne. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 391 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, a lui chuté à 0,81.

>> Retour sur la journée de mardi : L'OFSP évoque une diminution du nombre de cas "encourageante mais pas encore rassurante"

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