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Guy Parmelin reconnaît des erreurs dans la gestion de la pandémie

Le conseiller fédéral Guy Parmelin pendant la session d'automne, Berne, le 14 décembre 2020. [Keystone - Anthony Anex]
Guy Parmelin reconnaît des erreurs dans la gestion de la pandémie / Le Journal horaire / 19 sec. / le 3 janvier 2021
Le président de la Confédération suisse Guy Parmelin reconnaît des erreurs dans la gestion de la crise liée au SARS-CoV-2. "Entre juillet et septembre, nous avons sous-estimé la situation", déclare-t-il dans le SonntagsBlick.

"Nous pensions pouvoir maîtriser le virus. Idéalement, nous en étions loin", précise Guy Parmelin dans l'entretien diffusé dimanche par le journal alémanique. Non seulement les politiciens, mais aussi beaucoup de spécialistes ont été surpris de voir la soudaine et rapide augmentation du nombre de cas de Covid-19 en automne, ajoute-t-il.

Le ministre de l'Economie remarque en outre que la coordination et l'entente entre la Confédération et les cantons n'étaient pas toujours optimales. "C'était et ce n'est pas toujours facile. Et, parfois, le Conseil fédéral a dû parler clairement avec les gouvernements cantonaux".

Mais, poursuit-il, une meilleure coordination est possible avec beaucoup de dialogue. "Les cantons romands [l']ont prouvé à plusieurs reprises". "Nous pouvons certainement améliorer aussi bien la coordination que le dialogue", assure l'UDC vaudois.

Les politiciens décident

La crise sanitaire amène chaque jour quelque chose de nouveau, note Guy Parmelin. "Personne, pas même la communauté scientifique, ne peut dire aux politiciens quelles mesures permettraient de résoudre les problèmes en trois ou quatre semaines", estime-t-il, pointant du doigt le fait que la Suisse est maintenant confrontée au variant britannique du coronavirus, dont des études montrent une plus grande contagiosité.

>> Lire : Appel à des mesures supplémentaires urgentes en Suisse face à la pandémie

"Les mesures prises ont toujours été une pesée des intérêts entre la santé, l'économie et la psyché des gens. Ce n'est pas tout noir ou tout blanc", relève le Vaudois. Il dit en outre que le Conseil fédéral a pris note des derniers avertissements des scientifiques, qui redoute notamment une troisième vague, alors que des hôpitaux sont proches de la saturation.

"Ces analyses font partie du rôle des scientifiques et des spécialistes", ajoute Guy Parmelin, mais "c'est le rôle de la politique de décider".

>> Lire le Grand Format : 2020, l'année où le coronavirus a tout bousculé

ats/sjaq

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Davantage de locataires à la rue

La crise liée à la pandémie de Covid-19 pousse de plus en plus de locataires suisses dans la rue, s'alarme Le Matin Dimanche, qui a recueilli plusieurs témoignages de personnes qui ont vu leur bail résilié après le non-paiement du loyer de leur appartement.

"Avant, sur la soixantaine de personnes qui assistaient à nos permanences, il était rare que nous soyons confrontés à des défauts de paiement. Aujourd'hui, cela fait partie de la majorité de notre activité", explique Me Christian Dandrès, avocat à l’association de défense des locataires Asloca à Genève.

Les personnes touchées sont principalement des petits indépendants, des chauffeurs de taxi par exemple, qui "ont épuisé toutes leurs économies".