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Trois entreprises suisses sur quatre soutiennent l'accord-cadre avec l'UE

Les entreprises interrogées sont fermement opposées à la résiliation des accords bilatéraux ou à une adhésion à l’UE. [Keystone - Gaëtan Bally]
Trois entreprises suisses sur quatre soutiennent l'accord-cadre avec l'UE / Le Journal horaire / 1 min. / le 28 décembre 2020
Près de trois entreprises suisses sur quatre soutiennent l'accord-cadre institutionnel envisagé entre Berne et l'Union européenne, selon un sondage de l'institut gfs.bern dévoilé dimanche. Elles espèrent préserver, grâce à lui, les accords bilatéraux.

Le maintien des accords bilatéraux complétés d'un accord-cadre institutionnel reste de loin l'option la plus attractive pour la majorité des entreprises selon ce troisième sondage sur le sujet, effectué en novembre auprès de plus de 1000 entreprises en Suisse sur mandat d'Economiesuisse et d'Alliance Economie-Politique.

Pour plus de 70% des entreprises interrogées, les accords bilatéraux actuels sont globalement avantageux. Si ce soutien est légèrement inférieur à celui exprimé l’an dernier, cela s’explique peut-être par la crise du coronavirus. En ce moment, les entreprises ont d’autres préoccupations, notamment au niveau de l’économie domestique, notent les deux organisations dimanche dans un communiqué.

Pas question de résilier les accords bilatéraux

La crainte que la Suisse soit distancée au niveau international est également un peu moins prononcée que l’an dernier, mais une entreprise sur deux a toujours cette crainte. Les entreprises interrogées sont fermement opposées à la résiliation des accords bilatéraux ou à une adhésion à l’UE.

Lorsqu’on propose de choisir entre différents scénarios, le maintien des accords bilatéraux avec un accord-cadre institutionnel est l’option la plus attractive pour près de trois entreprises sur quatre. Et plus de 60% des entreprises interrogées soutiendraient un tel accord en cas de votation.

"Le haut degré d’acceptation de l’accord-cadre institutionnel tient avant tout à la volonté de sauver des accords bilatéraux avantageux et d’éviter de mettre en péril l’accès aux exportations", a commenté Lorenz Furrer, directeur de l’Alliance EP, cité dans le communiqué.

ats/oang

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