Vers une reprise du trafic ferroviaire avec l'Italie

La 3e édition de "Fair Friday" qui s’est déroulée les 27 et 28 novembre (jusqu'au 5 décembre à Genève) a permis aux 150 magasins partenaires de récolter plus de 135'000 francs, soit quatre fois plus que l’an passé.

Au total, 105 enseignes ont participé, pour 150 points de vente à travers toute la Suisse. Elles ont récolté cette somme en suggérant simplement aux clients d’"arrondir" volontairement le montant de leurs achats ou de faire un don en faveur de Caritas Suisse, partenaire du projet.

La crise du coronavirus précipite de nombreuses personnes dans la précarité, les plus pauvres étant les plus durement touchés. Cette édition de "Fair Friday" était incontestablement chargée de sens, soulignent les organisateurs.

L’argent collecté sera destiné à soutenir des personnes en situation de précarité en Suisse romande.

Le secteur hôtelier va être une victime collatérale des restrictions que le Conseil fédéral souhaite imposer aux restaurants, prévient HotellerieSuisse. La faîtière demande une aide supplémentaire sous la forme d'un programme d'urgence pour le tourisme.

C'est notamment la décision du Conseil fédéral de fermer dès samedi les restaurants à 19h00 qui dérange. Une telle décision aurait des conséquences dévastatrices pour le secteur de l'hébergement, estime HotellerieSuisse mercredi dans un communiqué.

HotellerieSuisse demande une aide pour toutes les entreprises actives dans le secteur hôtelier dès qu'un certain seuil de pertes est dépassé. Leurs frais fixes seraient payés.

Dans un communiqué commun diffusé mercredi, les gouvernements de six cantons romands (Fribourg, Vaud, Neuchâtel, Valais, Jura et Berne) ont réagi à l'annonce du Conseil fédéral de mettre en consultation toute une série de mesures visant à lutter contre le coronavirus.

Estimant "avoir pris leurs responsabilités", ils expriment leur désaccord sur l'ampleur du dispositif et déplorent la façon avec laquelle il a été élaboré.

>> Pour plus de détails : Six cantons romands regrettent des dispositions trop restrictives

Le canton de Neuchâtel regrette l'intervention du Conseil fédéral en vue d'un tour de vis sanitaire, au moment il s'apprête à rouvrir ses établissements publics. "La pratique nuit à la crédibilité des institutions", déplore le conseiller d'Etat Laurent Kurth.

"Etre informé en 25 minutes mardi soir avant même d'avertir les cantons constitue une première", a dit le ministre neuchâtelois de la santé, en lien avec la procédure de consultation engagée par le Conseil fédéral pour mercredi à 18h00.

"Nous avons l'impression d'être les dindons de la farce", a précisé mercredi à Neuchâtel Alain Ribaux, en charge de la sécurité et de la culture, toujours en référence au coup porté au fédéralisme. La remarque vaut aussi pour les salles de spectacle et de cinéma, qui devaient aussi rouvrir, avec des jauges maximales imposées.

La vaccination contre le coronavirus sera gratuite pour la population. La prise en charge sera assurée par l'assurance-maladie obligatoire (AOS). La Confédération et les cantons assumeront eux aussi une partie des coûts, conformément à la loi sur les épidémies.

Les estimations prévoient entre 200 et 250 millions à la charge des assureurs-maladie, selon le DFI. Un montant minimal similaire est estimé à la charge de la Confédération.

L’objectif sera, en premier lieu, d'empêcher les formes sévères de la maladie chez les groupes vulnérables, d'assurer la pérennité du système de santé et de minimiser les conséquences sociales et économiques négatives. Les premières vaccinations sont attendues au premier semestre 2021, après que Swissmedic a donné son feu vert.

Par ailleurs, le Conseil fédéral ne prévoit pas de rendre la vaccination obligatoire, indique encore le DFI.

>> Lire aussi : Les vaccins arrivent sur le marché, des zones d'ombre subsistent et L'OFSP prévoit 70'000 vaccinations par jour à partir de janvier, mais de nombreuses questions demeurent

Le canton du Jura vient en aide aux entreprises frappées par les conséquences du Covid. Le Parlement a accepté mercredi par 58 voix contre 1 de leur octroyer un crédit supplémentaire de 15 millions de francs. Ce soutien entre immédiatement en vigueur, l'arrêté n'étant pas soumis au référendum facultatif.

Pour prétendre à l'obtention d'un soutien, les entreprises devront prouver leur viabilité et démontrer avoir subi des préjudices durant l'année en raison de l'épidémie.

Ce crédit comprend 10 millions à la charge du canton et 5 millions correspondant à la contribution maximale de la Confédération découlant de la loi Covid-19.

Désormais en tête de liste des cantons les plus touchés par le coronavirus, St-Gall appelle le Conseil fédéral à déclarer la situation extraordinaire.

L'exécutif st-gallois avait décidé mardi d'un paquet de mesures supplémentaires à annoncer mercredi. Mais les restrictions mises en consultation mardi soir par le Conseil fédéral vont plus loin "sur de nombreux points" que les mesures cantonales prévues, a expliqué mercredi aux médias le ministre de la santé Bruno Damann (PDC).

Le Conseil d'Etat n'annoncera donc d'éventuelles mesures cantonales que samedi. Il demande au Conseil fédéral de reprendre la main dans la gestion de la pandémie en déclarant la situation extraordinaire.

Le gouvernement st-gallois a en outre annoncé qu'il autorisait l'ouverture des domaines skiables jusqu'au 22 décembre, pour autant que leurs concepts de protection satisfassent les critères de la Confédération. Une autorisation d'exploitation pendant les Fêtes de fin d'année ne sera octroyée que si le taux de reproduction des infections redescend en dessous de 1.

Le canton et la Ville de Genève ont défini leur participation au programme d'aide Covid-Culture, qui vise à soutenir les institutions culturelles affectées par la crise sanitaire. Une convention a été signée mercredi, à laquelle s'est associée l'Association des communes genevoises (ACG).

En résumé, le canton prendra en charge la moitié du montant des indemnisations émanant des entreprises et des acteurs culturels qu'il subventionne. Il viendra aussi au secours des entités culturelles qui sont subventionnées par les communes genevoises autres que la Ville de Genève.

La municipalité, pour sa part, s'occupera des entreprises et acteurs culturels qu'elle subventionne pour un montant maximal de 2,3 millions de francs. Ces aides entrent dans le cadre de l'ordonnance fédérale du 20 mars 2020. Les pertes financières sont prises en charge pour moitié par Berne et pour l'autre moitié par Genève.

Le canton de Genève s'engage en outre à soutenir certains domaines qui n'étaient pas couverts par l'ordonnance fédérale, mais qui contribuent à la vie culturelle. Entrent dans cette catégorie les labels musicaux, des magasins de disques, des galeries d'art, des librairies ou des maisons d'édition, par exemple.

L'armée a licencié la compagnie sanitaire une et s'apprête à licencier la compagnie sanitaire deux en raison d'une stabilisation dans les prestations sanitaires liées aux cantons romands. L'armée garde un état-major de bataillon et des volontaires, ceci en vue de possibles engagements durant la période des fêtes, a indiqué l'armée mardi lors d'une conférence de presse.

Le dispositif de l'armée reposera ensuite sur la mobilisation d'un état-major de bataillon et d'une compagnie sanitaire engagée en Suisse alémanique, du côté de Bâle, et finalement sur des volontaires

Jusqu'à présent sept cantons ont bénéficié du soutien de l'armée: Genève, Vaud, Fribourg, Valais, Tessin, Berne et Bâle. Actuellement, 630 militaires sont engagés dans cinq cantons: Berne, Vaud, Valais, Tessin et Bâle. A partir de lundi, l'armée sera également mobilisée dans le canton de Schaffhouse.

Le Tessin prévoit de créer six centres de vaccination contre le Covid-19. Toutefois, cette perspective ne dispense pas la population de respecter les règles d'hygiène et de distance, a mis en garde mercredi le pharmacien cantonal, Giovan Maria Zanini.

Le Département tessinois de la santé et des affaires sociales prévoit de commencer les vaccinations immédiatement après l'approbation du vaccin par Swissmedic, a expliqué le pharmacien cantonal lors d'une conférence de presse à Bellinzone.

La vaccination contre le Covid-19 devrait également être possible dans les cabinets de médecins de famille et dans d'autres établissements médicaux, a poursuivi Giovan Maria Zanini. En outre, une équipe mobile devrait être déployée là où c'est nécessaire.

La pandémie a également des effets psychiques, comme l'explique Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP, rappelant la Journée d'action sur la santé psychique organisée ce jeudi.

"La pandémie exige beaucoup d'efforts et peut peser sur le mental de certains. Il faut penser à ces gens et les aider", a indiqué le responsable de l'OFSP.

"L'idée de la journée de jeudi est de rappeler aux gens combien il est important de prendre régulièrement des nouvelles de ses proches, de son entourage", insiste-t-il, rappelant aussi l'existence, pour ceux qui en ressentiraient le besoin de se confier, de La Main Tendue offrant une écoute attentive 24h/24 et 7 jours/7 (Tél. 143).

Le message de fermeté émis mardi par le Conseil fédéral s'adresse aussi et surtout aux cantons alémaniques, qui n'ont pas pris assez de mesures. Sous la Coupole fédérale, les critiques les plus dures viennent de la droite. Notre petit coup de sonde auprès de parlementaires alémaniques a révélé, mercredi dans le 12h30, des réactions contrastées.

Le PLR argovien et conseiller aux Etats Thierry Burkhardt, par exemple, estime que ce plan va trop vite et trop loin. Pour la Suisse romande bien sûr, mais aussi pour le nord et l'ouest du pays. Il refuse que l'on fasse porter le chapeau à son canton. "Dans le canton d'Argovie aussi, il y a des discussions intenses. Mais le fait est que nous avons des chiffres qui montent un peu mais qui restent relativement stables. Nos hôpitaux et nos lits de soins intensifs sont très chargés, mais pas surchargés".

A l'inverse, à gauche, on salue la reprise en main par le Conseil fédéral. Plutôt que de réclamer moins de mesures sanitaires ici ou là, la Zurichoise Mattea Meyer, co-présidente du Parti socialiste, préfère insister sur l'accompagnement économique de ces mesures: "Je regrette que ces mesures soient nécessaires maintenant parce que l'on n'a pas réagi assez tôt. Pour le PS, il est clair que les mesures sanitaires doivent être complétées par des mesures économiques. Il est nécessaire de le faire maintenant, et pas dans quelques jours ou quelques semaines".

>> Le sujet du 12h30 :

Keystone - Alexandra Wey

Au-delà de ces divergences, un point commun revient lorsqu'on parle à des parlementaires alémaniques aujourd'hui: les premiers mots qui leur viennent à la bouche sont pour la Suisse romande. A l'image du conseiller national bernois Albert Roesti, plaignant les restaurateurs romands, qui vont subir les mesures alors que les autorités avaient rempli leur devoir. "J’espère que les cantons vont les refuser".

>> Voir également le sujet du 12h45 sur la réaction des parlementaires romands :

La crise sanitaire pèse fortement sur les étudiants suisses. C’est ce que montre un sondage mené par la Fédération des étudiants neuchâtelois: 50% d’entre eux se disent trop stressés pour suivre les cours.

Pour Romain Dubois, président de cette fédération, ces chiffres préoccupants s’expliquent notamment par des problèmes financiers pour de nombreux étudiants, a-t-il expliqué dans le 12h45: "Ils ont perdu leur travail, ils ont de la peine à payer leur loyer, ils ont des dettes qui s’accumulent et ils doivent faire des démarches administratives pour obtenir des aides financières".

A cela s’ajoutent les cours et examens à distance, avec parfois des problèmes techniques, ce qui provoque une dose de stress supplémentaire. Des témoignages allant dans le même sens ont aussi été recueillis à Genève ou à Paris, précise Romain Dubois.

>> Le sujet du 12h45 :

Le gouvernement jurassien n'a pas caché mercredi son irritation, après l'annonce par le Conseil fédéral d'éventuelles nouvelles mesures contre le Covid-19.

"Les annonces du Conseil fédéral hier à 18h30 ont surpris et ont également irrité l'ensemble des gouvernements cantonaux romands, je peux vous l'assurer", a déclaré le ministre Jacques Gerber devant le Parlement cantonal. "Nous avons été en contact quasi toute la nuit pour définir une stratégie".

>> Voir son intervention dans le 12h45 :

Une prise de position commune est en cours d'élaboration au sein de l'ensemble des gouvernements cantonaux romands, a précisé le responsable jurassien de la Santé et de l'Economie.

Le gouvernement jurassien n'a pas non plus apprécié la façon dont le Conseil fédéral a communiqué. "C'est la première fois depuis le début de cette crise que le Conseil fédéral nous met devant le fait accompli. Il va à la presse avant d'avoir consulté les cantons", a encore relevé Jacques Gerber.

>> Ecouter aussi son interview dans le 12h30 :

RTS - Gaël Klein

Les crèches publiques devraient bénéficier de l'aide fédérale face au coronavirus. Le Conseil des Etats a décidé mercredi par 26 voix contre 14 de reconsidérer ce soutien en acceptant une motion du Conseil national.

En septembre, la Chambre des cantons avait pourtant rejeté une motion identique provenant de sa commission de l'éducation. Le texte demande d'élargir rétroactivement l'aide fédérale aux structures subventionnées par les cantons ou les communes, voire exploitées par les pouvoirs publics.

Aujourd'hui, seules des institutions privées d'accueil extrafamilial bénéficient de l'aide d'urgence.

Gilles Meystre, président de GastroVaud, n'a pas mâché ses mots mercredi pour fustiger les nouvelles restrictions annoncées par le Conseil fédéral.

Interrogé sur la nécessité d'unifier le message et les règles dans toute la Suisse, le président de la faîtière vaudoise ne cache pas son incompréhension: "Il faut m'expliquer pourquoi, quand ça va mal en Suisse romande, on laisse faire la Suisse romande et on dit que la main est aux cantons, et le jour où la Suisse alémanique voit sa courbe augmenter de façon exponentielle, on veut reprendre la main".

>> Lire en détail : Gilles Meystre, de GastroVaud, est "ulcéré" par les mesures fédérales

>> Voir également son interview complète :

Un home pour personnes âgées se trouve en quarantaine généralisée à Winterthour (ZH) après que la moitié des 105 pensionnaires et 17 employés ont été testés positifs au coronavirus. Six seniors se trouvent dans un état grave.

Dans un premier temps, quatre personnes sont tombées malades au sein du home, indique mercredi la ville de Winterthour. L'ensemble des pensionnaires et du personnel de l'EMS ont alors été testés au coronavirus. Les tests se sont révélés positifs pour 51 personnes âgées et 17 employés.

Trois malades se trouvent à l'hôpital. La plupart des personnes testées positives ne présentent pas de symptôme actuellement. Les employés infectés se trouvent en isolement à la maison.

Le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay parle "d'incohérence" à propos de l'annonce mardi soir par le Conseil fédéral d'éventuelles nouvelles mesures face au coronavirus.

"C’est le Conseil d’Etat valaisan dans son ensemble qui répondra à cette consultation et aux propositions du Conseil fédéral", explique-t-il au Nouvelliste. Mais à titre personnel, l'élu PDC se dit surpris par une prise de position "aussi radicale" de la part du Conseil fédéral.

La reprise en main de la lutte contre le coronavirus par le Conseil fédéral a suscité déjà de nombreuses réactions, notamment dans les cantons romands qui estiment avoir agi comme il le fallait.

Ministre fribourgeois de l'Economie, Olivier Curty appréhende les conséquences de cet éventuel durcissement. "Les cantons romands sont plutôt dans une tendance d'allégement des mesures", rappelle-t-il dans La Matinale. "Et la Confédération qui met en consultation des mesures beaucoup plus restrictives, ça nous pose problème et une grosse inquiétude".

>> Ecouter l'interview d'Olivier Curty :

Keystone - Anthony Anex

Pour couper l'herbe sous le pied de la troisième vague de Covid-19, le Conseil fédéral a délivré mardi soir un message de fermeture pour tous à 19h00 (restaurants, magasins, sports, culture ou loisirs).

Ces mesures vont être soumises mercredi aux cantons et le Conseil fédéral prendra formellement sa décision vendredi.

>> L'analyse de Muriel Ballaman :

RTS

La ministre jurassienne des Finances Rosalie Beuret va avoir la lourde tâche, mercredi matin, de défendre devant le Parlement cantonal son premier budget.

Et cette mouture 2021, marquée par la pandémie, prévoit de vider les réserves de l’Etat, ce qui ne plaît pas à certains députés. C’est donc un exercice délicat qui s’annonce pour la socialiste.

>> Les explications de Gaël Klein :

RTS - Gaël Klein

Alors que l’économie suisse se mettait au télétravail pour cause de pandémie, de nombreuses petites entreprises ont été victimes de cyberattaques. Un quart des sociétés de moins de 50 employés en ont subi, selon l'organisation faîtière de la Suisse numérique Digitalswitzerland.

Car, si les attaques informatiques contre de grandes entreprises multinationales font les gros titres (Easyjet, Swiss ou Swatch cette année), les pirates ont profité de la pandémie pour cibler également les petites entreprises, forcées de passer au télétravail et souvent désarmées en matière de sécurité informatique.

Près de 40'000 PME ont ainsi été attaquées en Suisse et 12'000 ont subi des pertes financières.

>> Les précisions de Pascal Wassmer :

Ti-Press/Keystone - Pablo Gianinazzi

"Je ne m'attendais pas à une telle mesure", réagit Fabien Mérillat, patron du Restaurant de l'Etoile à Perrefitte (BE), au projet que le Conseil fédéral met en consultation auprès des cantons.

"Cette mesure est surprenante, même si je la comprends par rapport à la pandémie", admet-il, mais "cette année, on subit..."

La situation pandémique se dégrade, a déclaré mardi soir la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga lors d'un point de presse. "Le Conseil fédéral doit reprendre plus fortement les choses en main".

Le nombre d'infections augmente à nouveau de manière exponentielle, "trop fort et trop rapidement", a souligné la présidente de la Confédération. Des mesures immédiates sont donc nécessaires pour réduire le nombre d'infections.

>> Le récit du 19h30 :

"Nous savons tous que les temps qui nous attendent seront difficiles, surtout dans le contexte des fêtes", a encore déclaré Simonetta Sommaruga. Mais des mesures sont nécessaires; il en va de la santé de la population et il s'agit d'éviter des dommages économiques supplémentaires.

Tout le monde souhaite que la pandémie soit derrière nous, a encore déclaré la conseillère fédérale. "Mais c'est le virus qui donne le rythme".

>> Voir aussi l'analyse d'Ester Mamarbachi dans le 19h30 :

Les CFF et Trenitalia vont cesser les services transfrontaliers entre la Suisse et l'Italie à partir de jeudi et pour une durée indéterminée. Les trains grandes lignes rouleront jusqu'à la frontière.

Le trafic régional entre Brigue (VS) et Domodossola n'est pas touché. Le service régional TILO entre le Tessin et la Lombardie, en revanche, est concerné, ont indiqué mardi les CFF dans un communiqué. La décision est basée sur un décret du gouvernement italien concernant la politique sanitaire suisse face à la pandémie.

Contactés par Keystone-ATS, les CFF ont précisé que ce décret demande notamment des prises de température dans les trains. Comme la compagnie ferroviaire suisse ne pouvait pas se conformer à ces exigences, les liaisons EuroCity sont suspendues.

>> Les explications dans Forum :

Les horaires en ligne seront modifiés dès que possible. Les billets achetés auprès des CFF peuvent être remboursés aux points de vente ou via RailService (0848 44 66 88). Les modifications de ces mesures seront évaluées et communiquées en temps voulu.

>> Les précisions dans le 19h30 :

>> En lire plus : Un décret italien suspend les liaisons ferroviaires avec la Suisse

Une autre décision sanitaire des autorités fédérale provoque la colère de la communauté portugaise de Suisse. Dès lundi prochain, le Portugal figurera parmi les pays européens en provenance desquels les voyageurs doivent se mettre en quarantaine à leur retour en Suisse.

Cette décision est incompréhensible pour une partie de la communauté portugaise, qui lance une pétition déjà signée par près de 9500 personnes.

>> Les précisions dans le 19h30 :

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