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Sans consentement, c'est un viol, plaident les associations féministes

Une femme brandit une pancarte "Ras le viol!!" lors d'une manifestation contre les violences sexistes et sexuelles, le 23 novembre 2019, à Lausanne. [KEYSTONE/Laurent Gillieron]
Manifestations adaptées pour la journée contre la violence faite aux femmes / Le 12h30 / 1 min. / le 25 novembre 2020
Des actions ont lieu mercredi dans toute la Suisse pour la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La revendication principale est une révision du Code pénal concernant la notion de consentement.

La mobilisation a dû s'adapter cette année aux contraintes sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Pas de grandes manifestations, pas de défilés, mais des stands, des flash mob ou encore des conférences en ligne. Les actions se concentrent donc sur les réseaux sociaux.

A Lausanne, par exemple, la grève féministe a tout de même proposé un stand au centre-ville, alors que des femmes se sont promenées dans les rues de la ville, de manière isolée, vêtues de tee-shirts blancs, une main ensanglantée peinte sur leur masque anti-Covid.

>> Voir aussi l'interview de Béatrice Cortellini, présidente de l'Association qui vient en aide aux victimes de violence en couple (AVVEC) :

Les associations féministes de Suisse demandent l'introduction dans la loi sur le viol de la notion de consentement.
Les associations féministes de Suisse demandent l'introduction dans la loi sur le viol de la notion de consentement. / 12h45 / 3 min. / le 25 novembre 2020

Les revendications 2020

Les militantes exigent une révision du Code pénal concernant la notion de consentement.

Aujourd'hui, pour qu'un viol soit reconnu par la justice, la victime doit prouver qu'elle a subi une contrainte. Un système jugé intolérable par les militantes pour qui, sans consentement, c'est une agression, c'est un viol.

Elles souhaitent aussi des fonds pour la mise en place de politique de prévention et d'éducation sur les violences sexistes et sexuelles, ou encore un renforcement des structures associatives.

Cette journée de mercredi se terminera de manière symbolique. A 18h30, des bougies seront allumées dans plusieurs centres-villes pour rendre visibles les violences sexistes et sexuelles.

>> Le sujet du 19h30 :

En Suisse, une femme sur 5 subirait des abus sexuels, mais peu d'entre elles portent plainte. La loi sur le viol va changer.
En Suisse, une femme sur 5 subirait des abus sexuels, mais peu d'entre elles portent plainte. La loi sur le viol va changer. / 19h30 / 1 min. / le 25 novembre 2020

Virginie Gerhard/ddup

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