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La Suisse compte 6739 cas et 97 décès supplémentaires

- La Suisse compte vendredi 6739 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique. Un total de 97 décès supplémentaires sont à déplorer et 262 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 21,87%.

- Le gouvernement jurassien prolonge l'état de nécessité et les mesures pour endiguer la propagation du Covid-19 jusqu'au 30 novembre au moins. Les bars, les restaurants, les musées et les cinémas restent donc fermés malgré une tendance à la baisse des contaminations.

 - A Genève, "la situation n'empire plus", a déclaré vendredi le directeur général de la santé Adrien Bron. Mais avec 629 malades Covid-19 hospitalisés aux HUG et dans les cliniques, la tension est maximale.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

20h45

Les diabétiques, une population mise sous cloche

Covid-19 oblige, les personnes à risque sont mises sous cloche. C'est notamment le cas des diabétiques qui sont considérés depuis le début de la crise comme vulnérables. Certains souffrent de cette brusque mise à l'écart.

Or tous les diabétiques ne doivent pas être mis dans le même panier. C'est le message qu'essaie de faire passer Diabète Vaud à la veille de la journée mondiale dédiée à cette maladie.

"Un diabétique de type 1 n'est pas plus à risque que vous et moi. Il s'agit peut-être aussi d'évaluer chaque situation et de tenir compte des personnes afin de prendre des décisions", estime Léonie Chinet, secrétaire générale de Diabète Vaud.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Certaines personnes diabétiques ont souffert d’une brutale mise à l’écart dès le début de la pandémie
Certaines personnes diabétiques ont souffert d’une brutale mise à l’écart dès le début de la pandémie / 19h30 / 2 min. / le 13 novembre 2020

20h40

Des chercheurs de l'UNIL menacés

Si une partie de la Suisse semble à nouveau s'être arrêtée avec cette seconde vague de coronavirus, les théories du complot autour du coronavirus ont¨, elles, le vent en poupe.

Un article de 24 Heures publié vendredi révèle que des chercheurs de l'Université de Lausanne reçoivent des centaines de messages insultants et menaçants car ils ont remis en question l'efficacité de la chloroquine. Ce genre de théories conspirationnistes semble avoir explosé depuis le début de la pandémie.

>> Le reportage du 19h30 :

Insultes, menaces, documentaire... depuis 3 mois les complotistes fleurissent sur les réseaux sociaux
Insultes, menaces, documentaire... depuis 3 mois les complotistes fleurissent sur les réseaux sociaux / 19h30 / 2 min. / le 13 novembre 2020

>> Lire aussi: Les théories du complot séduisent un tiers des Suisses, selon une étude et "Hold-up", docu-menteur au service de thèses complotistes sur le Covid

20h30

Les bas revenus au chômage partiel touchés de plein fouet par la crise

Vendredi, les syndicats ont rencontré le conseiller fédéral en charge de l'économie Guy Parmelin. A l'ordre du jour, une revendication claire: davantage de soutien pour les bas revenus au chômage partiel.

Pour beaucoup d'entre eux, joindre les deux bouts est devenu extrêmement difficile après des mois de crise. Le 19h30 est allé recueillir des témoignages qui décrivent des situations de précarité inquiétantes.

>> Revoir le reportage du 19h30 :

Les syndicats ont revendiqué une indemnisation à 100% des bas salaires en chômage partiel
Les syndicats ont revendiqué une indemnisation à 100% des bas salaires en chômage partiel / 19h30 / 2 min. / le 13 novembre 2020

>> Et l'intervention de Jean Michel Bonvin, professeur ordinaire en politique sociale et vulnérabilités à l'Université de Genève :

Bas salaires au chômage partiel: entretien avec Jean-Michel Bonvin, professeur à l'Université de Genève.
Bas salaires au chômage partiel: entretien avec Jean-Michel Bonvin, professeur à l'Université de Genève. / 19h30 / 3 min. / le 13 novembre 2020

17h30

Accès au Parlement fédéral davantage limité

L'accès au Parlement sera davantage limité dès le 16 novembre. La décision a été prise vendredi par les présidents et vice-présidents des Chambres fédérales en raison de la situation tendue sur le front du coronavirus.

Depuis la session d'automne, le Palais fédéral a été aménagé afin que les membres des conseils puissent siéger en respectant les règles d'hygiène. Les masques sont obligatoires pour tout déplacement. Seules les personnes assises à des places de travail protégées par des plexiglas peuvent le retirer.

La délégation administrative a décidé vendredi de réduire encore le nombre de personnes admises dans l'enceinte du Parlement. Les personnes invitées par des députés, les représentants des cantons, les anciens députés, les ambassadeurs, les chargés d'affaires et les journalistes titulaires d'une accréditation journalière se verront refuser l'accès. Les tribunes des deux Chambres restent fermées au public.

Seuls seront admis les participants aux débats, les collaborateurs personnels des députés, les ouvriers et les journalistes titulaires d'une carte d'accès de longue durée.

17h00

Baromètre électoral stable, mais priorités chamboulées

Un an après les élections fédérales, les Vert’libéraux ont le vent en poupe et l’UDC perd encore du terrain, indique le baromètre électoral de la SSR, réalisé par l’institut Sotomo et publié vendredi. La pandémie de coronavirus a bouleversé la hiérarchie des préoccupations des Suisses, mais n’a pas modifié les équilibres politiques.

>> Retrouvez tous les détails ici : La crise du Covid-19 dope les Vert’libéraux, selon un sondage SSR

L’UDC est toujours le parti le mieux soutenu par la population, représentant près d’un électeur sur quatre (24,1%). Il devance largement le PS (16,8%) et le PLR (15,1%). Suivent au coude à coude les Verts (12,2%) et le PDC (11,9%). Les Vert’libéraux tutoient quant à eux les 10%.

Le Covid-19 bouleverse les préoccupations

Mais en une année, le Covid-19 est devenu la source d’inquiétude numéro un de la population. Plus de six électeurs sur dix estiment qu’il s’agit de l’un des trois défis politiques les plus importants.

Le changement climatique, mentionné par environ un tiers des Suisses (34%, -8 points), est relégué au deuxième rang des préoccupations. Avec la pandémie, les craintes liées à la situation économique en général (30%, +19 points) ainsi qu’au chômage et à la pression sur les salaires (29%, +18) se hissent au premier plan.

16h36

Dépistages massifs à Genève

Genève, qui a pris les mesures de lutte les plus strictes de Suisse en imposant la fermeture des commerces non-indispensables, poursuit sa stratégie de dépistage intensif afin de casser les chaînes de transmission. Des centres de dépistage proposant les tests rapides sont opérationnels.

Pharma24 ainsi que certains médecins proposent ces tests depuis quelques jours. Sept autres pharmacies seront aussi équipées pour les effectuer d'ici la semaine prochaine. La Clinique de Carouge est aussi opérationnelle, de même qu'un nouveau centre géré par un partenaire privé. Situé à la route de Chêne 18-20, ce centre conçu comme un "walk-in" aura un gros débit avec 2400 tests quotidiens.

D'autres cliniques privées suivront d'ici dix jours.

Le résultat de ces tests rapides intervient en quinze minutes. Ils ont une sensibilité entre 85% et 90% (10 à 15% de faux négatifs) et une spécificité de quasi 100% (pas de faux positifs), précisent les HUG.

Pour bénéficier d’un test antigénique rapide, la personne doit présenter des symptômes depuis moins de quatre jours et ne pas faire partie des personnes vulnérables.

16h35

"La situation n'empire plus" à Genève

A Genève, "la situation n'empire plus", a déclaré vendredi le directeur général de la santé Adrien Bron. Mais avec 629 malades Covid-19 hospitalisés aux HUG et dans les cliniques, la tension est maximale.

Parmi ces patients, 54 sont aux soins intermédiaires et 29 aux soins intensifs des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a précisé Aglaé Tardin, médecin cantonale. Il sera difficile de tenir avec des chiffres aussi élevés, a-t-elle ajouté. Jeudi, il y avait également 629 malades pris en charge aux HUG et dans les cliniques.

Nombreux cas en EMS

La situation dans les EMS est particulièrement préoccupante, ont ajouté les autorités sanitaires. Les cas de Covid-19 ont explosé ces deux dernières semaines, avec 400 personnes malades, soit 10% de l'ensemble des résidents en EMS du canton. Plus d'une dizaine de décès sont déplorés chaque semaine dans ces institutions.

Dans certains EMS, plus de 40% des résidents sont contaminés. Le canton n'a toutefois pas l'intention de limiter les visites. Mais l'application des plans de protection demande beaucoup de rigueur

15h45

Le Parlement débat des restrictions pour les messes

L'interdiction de célébrer des messes à plus de dix personnes a donné lieu à un bras de fer vendredi au Grand Conseil valaisan. Les partisans d'un assouplissement l'ont emporté.

Le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre a eu beau répéter que la situation serait réévaluée dès le 1er décembre et demander patience et confiance jusqu'à cette date, cela n'aura pas suffi. Le Grand conseil a accepté, lors d'un vote très serré, deux postulats urgents demandant des assouplissements rapides.

Les auteurs des textes, issus des rangs PDC et UDC, demandent au Conseil d'Etat de déroger à la limitation de dix personnes selon les lieux de cultes. "Nous voulons revenir à un principe de proportionnalité le plus vite possible", a plaidé le député Benoît Bender (PDC), soulignant que traiter de la même manière une chapelle ou une église pouvant contenir 400 personnes n'a pas de sens.

"Le Conseil d'Etat a conscience des difficultés et s'engage à lever progressivement certaines mesures dès que la situation le permettra, mais au plus tôt dès le 1er décembre 2020", a répondu Frédéric Favre.

15h10

Une commission demande 231 millions de plus au budget 2021

Le budget 2021 de la Confédération devrait être gonflé de 231 millions de francs, demande vendredi la commission des finances du Conseil national. Quelque 200 millions devraient être versés à titre d'aides financières destinées aux cas de rigueur face au Covid-19.

Les dépenses liées à la crise ne doivent pas être considérées comme des dépenses extraordinaires, a estimé la commission par 14 voix contre 11. Comme le propose le Conseil fédéral, celles-ci doivent, si possible, figurer au budget ordinaire.

Les moyens financiers supplémentaires décidés par la commission doivent être versés aux cantons qui en font la demande dès le 1er janvier prochain.

14h58

Moderna a déposé une demande d'autorisation pour son vaccin

L'Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic annonce vendredi avoir reçu une troisième demande d'approbation d'un vaccin contre le coronavirus, qui émane de la société américaine de biotechnologie Moderna.

La procédure d'examen du vaccin mRNA-1273 de Moderna repose sur un envoi initial de données portant sur des aspects précliniques, de premiers aspects cliniques et la qualité de la préparation, annonce Swissmedic dans un communiqué diffusé vendredi.

Procédure accélérée

Cette demande a été déposée dans le cadre d'une procédure de soumission en continu, ce qui permet à l'institut d'évaluer des données dès qu'elles sont disponibles. Ce processus permet d'accélérer les travaux d'expertise tout en garantissant un examen tout aussi minutieux, assure l'autorité d'autorisation et de contrôle des produits thérapeutiques.

Swissmedic examine déjà deux demandes d’autorisation de mise sur le marché pour des vaccins contre le Covid-19. L'une a été soumise début octobre par l'entreprise AstraZeneca suivie par la demande mi-octobre déposée par Pfizer et BioNTech.

14h45

Syna s'alarme de la situation dans l'hôtellerie et la restauration

Dans l'hôtellerie et la restauration, "les conditions de travail se péjorent de manière alarmante", avertit jeudi le syndicat Syna. Il appelle les responsables politiques et les autorités à "agir rapidement" en vue de la saison d'hiver 2020-2021.

Dans une branche où les conditions de travail sont déjà difficiles, "les employeurs profitent de lacunes dans la loi" pour répercuter le risque financier lié à la crise sanitaire sur leurs employés, dénonce Syna dans un communiqué. En cause: surtout les contrats saisonniers d'hiver, qui se concluent ces jours et qui tendent à précariser encore plus les travailleurs concernés cette année.

Le syndicat demande entre autres aux autorités des mesures de protection efficaces et uniformisées.

14h19

Peu de contaminations en milieu scolaire, selon une étude autrichienne

Il y aurait peu de contaminations au coronavirus dans les écoles, selon les conclusions d'une étude parue vendredi en Autriche Et "il n'y a pas de différence significative entre les enfants et les professeurs", écrivent également ses auteurs issus de quatre universités autrichiennes et mandatés par le ministère autrichien de la Santé.

Les chercheurs ont testé 10'156 élèves de l'école primaire et du collège et des enseignants asymptomatiques au hasard dans 243 établissements du pays, entre le 28 septembre et le 22 octobre, avec la méthode du gargarisme.

Seuls 40 d'entre eux étaient porteurs du virus, soit une prévalence de 0,39%. Du côté des enfants, 0,37% étaient contaminés contre 0,57% des adultes de l'encadrement, une différence trop faible pour être significative selon l'étude.

D'autres phases de tests vont être menées régulièrement durant toute l'année scolaire afin de mieux cerner la circulation du coronavirus dans les écoles.

14h01

La perte de l'olfaction liée au Covid "rappelle l'importance de ce sens"

Plus de 50% des malades du Covid-19 perdent l’odorat - c'est ce que l'on appelle l'anosmie. On ne sait toujours pas précisément pourquoi mais les chercheurs avancent quelques hypothèses assez solides, comme l'a relevé Géraldine Coppin, professeure associée en psychologie à Unidistance et membre du Centre interfacultaire en sciences affectives de l’Université de Genève, dans le 12h30.

Elle cite notamment un article publié cet été qui suggère que le Covid-19 ne s'attaque pas directement aux neurones qui permettent de traiter l'information olfactive, mais va plutôt s'attaquer aux cellules de soutien. "Ce sont des cellules non-neuronales qui leur fournissent un soutien métabolique et structurel", explique Géraldine Coppin. "L'idée, c'est que ce coronavirus va impacter ces cellules de soutien et perturber le travail des neurones olfactifs. Une chose intéressante, c'est que ça pourrait aussi expliquer pourquoi la perte de l'olfaction sans la sensation de nez bouché est actuellement le symptôme le plus fiable du Covid-19".

Perte de plaisirs de tous les jours

Et si cette anosmie liée au Covid-19 est souvent passagère, elle rappelle l’importance de ce sens. "Il y a plusieurs répercussions de la perte de l'olfaction, liées à ses fonctions", explique cette spécialiste. "La première conséquence c'est la perte du plaisir alimentaire (…) puisque les saveurs ne sont plus là. Un autre impact très important est la perte des plaisirs de la vie de tous les jours - ne pas pouvoir sentir l'odeur des gens que vous aimez, ne pas pouvoir sentir les odeurs du printemps… Un aspect moins connu est lié à la communication sociale. C'est le sentiment par exemple d'être déconnecté des autres".

>> L'interview intégrale de Géraldine Coppin dans le 12h30 :

Les phéromones ça marche plus chez l'humain
L'invitée du 12h30 - Géraldine Coppin, professeure associée en psychologie à UniDistance / L'invité du 12h30 / 9 min. / le 13 novembre 2020

13h15

La Suisse étend son action internationale face au Covid

La Confédération a proposé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) un laboratoire pour stocker des composantes pathogènes.

"La pandémie a montré un besoin urgent d'un système de partage de matériel pathogène et d'échantillons cliniques mondialement approuvé", a affirmé le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus. Celui-ci devra permettre de lancer rapidement des dispositifs médicaux comme "biens publics mondiaux", a-t-il ajouté dans son discours au terme de l'Assemblée mondiale de la santé.

Remerciements à Alain Berset

Ces derniers mois, des critiques ont ciblé plusieurs acteurs sur le partage de ces composantes face au Covid. L'OMS a proposé un dépôt mondial en Suisse de ce matériel pathogène qui rassemblerait des composantes alimentées volontairement par les Etats. L'organisation faciliterait leur partage en fonction d'un certain nombre de critères.

Pour appliquer cette approche, la Suisse a proposé d'offrir un laboratoire P4 sécurisé. Le patron de l'OMS a remercié vendredi le conseiller fédéral Alain Berset pour cette initiative.

13h10

Les secteurs du spectacle et des voyages réclament plus d'aide

Les branches de l'événementiel, du spectacle et du voyage demandent une augmentation significative de l'aide pour les cas de rigueur. Selon elles, les 400 millions de francs prévus ne suffisent pas et la Confédération doit prendre la main.

Lors d'une conférence de presse en ligne vendredi, elles ont indiqué que, dans certains cas, les chiffres d'affaires se sont effondrés de plus de 90% depuis mars. Sans aide, la situation actuelle n'est plus viable pour longtemps pour de nombreuses petites et moyennes entreprises. "Un soutien nettement plus important" est donc nécessaire pour survivre dans les mois à venir, ont estimé les branches concernées.

La Confédération doit "rapidement et sans complications" prendre la main pour les cas de rigueur, ont estimé les représentants. Et d'insister sur le fait que de nombreuses entreprises dépendent d'une aide d'urgence avant la fin de l'année.

13h05

L'annulation des Noëls d'entreprise soulage beaucoup d'employés

En France, la soirée de Noël entre collègues a des airs de corvée pour deux tiers des répondants. Même son de cloche en Allemagne, où le Glühwein entre collaborateurs et membres de la direction ne fait pas rêver. Aux Etats-Unis également, les salariés manquent d'enthousiasme pour ces agapes en entreprise.

En Suisse, s'il est difficile de trouver des informations sur cette question, on peut néanmoins spéculer que la tendance est la même.

>> Les précisions de Katja Schaer dans le 12h30 :

La fête de Noël de la boite: est-ce que c’est encore un rituel incontournable dans la vie des entreprises ?
Coronavirus: la suppression des fêtes du personnel, bonne ou mauvaise nouvelle? / Le 12h30 / 2 min. / le 13 novembre 2020

12h57

Tests rapides à disposition dans le Jura

Le gouvernement jurassien indique que des tests rapides sont proposés depuis vendredi au centre de dépistage cantonal situé entre Delémont et Courrendlin. Dès mardi prochain, ils seront aussi réalisés dans une antenne délocalisée sur le site de l'H-JU à Saignelégier.

D'autres antennes sont envisagées en Ajoie et dans la vallée de Delémont.

12h50

Les récoltes de signatures paralysées par la pandémie

Les grévistes du climat opposés à la loi sur le CO2 demandent au Conseil fédéral de suspendre le délai de récolte des signatures. En raison de la situation liée au coronavirus, ils n'arrivent pas à récolter les paraphes nécessaires au référendum.

Le comité économique qui a également lancé un référendum contre cette loi peine lui aussi à récolter des paraphes, mais n'envisage pas de demander une suspension de délai.

Quoi qu'il en soit, il s'avère compliqué à l'heure actuelle d'organiser des récoltes de signatures qui respectent les règles sanitaires - d'autant qu'il y a beaucoup moins de monde dans l'espace public.

>> Les explications de Pierre-Etienne Joye :

Coronavirus: la deuxième vague met à mal la récolte de signatures dans les rues. (photo prétexte) [Keystone - Christian Merz]Keystone - Christian Merz
Coronavirus: la deuxième vague met à mal la récolte de signatures dans les rues / Le 12h30 / 2 min. / le 13 novembre 2020

12h42

Les hôpitaux de Suisse centrale critiquent Alain Berset

Dans un communiqué diffusé vendredi, les hôpitaux de Suisse centrale rejettent les accusations de manque de solidarité et reprochent au ministre de la Santé Alain Berset d'accentuer les problèmes financiers des hôpitaux suisses. Ces établissements veulent aussi que la Confédération prenne en charge les pertes dues au Covid.

"Nous nous opposons au grand jeu des reproches, aux accusations réciproques. Nous avons besoin d’un dialogue avec le Conseil fédéral. Mais dès qu’il est question d’argent, tout le monde se cache", relève Nicolaus Fontana, président de l’Union des hôpitaux de Suisse centrale, dans le 12h30. "Or si les hôpitaux n’ont pas d’argent, les patients non plus. Voilà les questions qu’il faut se poser: qui règle les coûts supplémentaires ou les éventuelles pertes de gain?"

>> Les précisions d'Alain Arnaud dans le 12h30 :

Les hôpitaux ont dû renoncer durant cinq semaines ce printemps à toute intervention non urgente. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Coronavirus: les hôpitaux alémaniques rejettent en bloc les reproches d'Alain Berset / Le 12h30 / 2 min. / le 13 novembre 2020

12h13

6739 nouveaux cas et 97 décès supplémentaires

La Suisse compte vendredi 6739 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 97 décès supplémentaires sont à déplorer et 262 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 31'659 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 21,87%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 96'868. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 1120,54 nouvelles infections pour 100'000 habitants.

Depuis le début de la pandémie, 250'396 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 2'318'688 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 2863 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 9713.

Le pays dénombre par ailleurs 44'507 personnes en isolement et 41'663 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 1593 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

10h58

Le Jura prolonge l'état de nécessité jusqu'au 30 novembre

Le gouvernement jurassien prolonge l'état de nécessité et les mesures pour endiguer la propagation du Covid-19 jusqu'au 30 novembre au moins. Les bars, les restaurants, les musées et les cinémas restent donc fermés malgré une tendance à la baisse des contaminations.

L'application de ces mesures mises en place il y a deux semaines a permis d'infléchir la courbe des contaminations, mais celles-ci restent à un niveau jugé très élevé. Ce sont 469 personnes qui ont été testées positives sur les sept derniers jours contre 990 la semaine auparavant.

La situation hospitalière reste toutefois très critique, a indiqué vendredi le canton. A l'Hôpital du Jura (H-JU), 58 personnes atteintes du Covid-19 étaient hospitalisées selon les derniers chiffres publiés vendredi matin et 7 des 8 lits en soins intensifs étaient occupés. Pas moins de 11 patients ont été transférés vers un autre hôpital au cours de la semaine.

Autre chiffre jugé alarmant par l'exécutif jurassien: 46 personnes sont décédées du Covid lors des 30 derniers jours sur un total de 54 depuis le début de la crise en mars.

10h42

Plan de crise pour les prises en charge Covid au domicile à Genève

L'institution genevoise de maintien à domicile (Imad) a activé son plan de crise à son plus haut niveau pour prendre en charge des patients Covid-19. Sa directrice est inquiète, car le point de saturation est proche.

"Nous maîtrisons la situation, mais nous sommes inquiets. On s’approche de la limite", déclare Marie Da Roxa, directrice générale, citée dans un communiqué diffusé vendredi. "Nous réattribuons certaines de nos ressources sur les prestations et les besoins urgents. Cependant, nous avons besoin de renfort", ajoute-t-elle.

Partenaire du réseau de santé, l'Imad prend actuellement en charge 150 patients Covid-19 en amont et en aval de l’hôpital. Depuis la première vague, l'Imad n’a jamais dû gérer autant de nouveaux patients, relève l'institution qui doit en même temps maintenir les prestations vitales aux quelque 10'000 personnes qu'elle suit à domicile.

09h58

Aide aux loyers commerciaux: une commission met les pieds au mur

La commission des affaires juridiques du Conseil des Etats refuse d'entrer en matière sur la loi Covid-19 concernant les loyers commerciaux. Par 8 voix contre 5, elle estime que cette loi intervient rétroactivement dans des relations contractuelles privées. De plus, le projet pourrait engendrer une grande insécurité sur le plan juridique, précisent vendredi les services du Parlement.

Le Conseil national, lui, est entré en matière sur le texte contre l'avis de sa commission. Celle-ci s'est vue obligée d'examiner le projet en détail. Elle s'y est pliée de mauvaise grâce en amendant le texte, avant de le rejeter.

Le Parlement se penchera sur cet objet lors de la session d’hiver. Le Conseil fédéral a, lui, toujours défendu une approche non interventionniste.

09h42

La Ville de Lausanne actionne de nouveaux soutiens

La Municipalité de Lausanne a décidé d'offrir les loyers pour ses locataires commerciaux qui ont été obligés de fermer par décision cantonale du 3 novembre dernier, a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué.

La Ville a également décidé de proposer aux hôtels la gratuité de l'offre de l'opérateur internet Citycable pour trois mois. Les autorités lausannoises affirment par ailleurs avoir pris position sur le projet d'ordonnance fédérale sur les cas de rigueur de Covid-19.

Confédération critiquée

"Quotidiennement au contact des acteurs économiques et consciente de la crise sans précédent à laquelle ils font face, la Municipalité estime, à l'instar de plusieurs cantons, que la Confédération devrait engager jusqu'à un milliard, en lieu et place de 200 millions proposés et qu'il convient surtout de prévoir des aides immédiates", explique-t-elle.

09h28

Est-ce légal d'obliger à porter des masques dans un immeuble?

Une régie peut-elle imposer le port du masque dans les espaces communs de ses immeubles et aller ainsi au-delà de ce que demandent la Confédération et les Cantons?

L'émission On en parle a été sollicitée par un auditeur lausannois qui s'interroge sur l'affiche placardée dans son locatif. Cette dernière, qui exige le port du masque dans les locaux communs, évoque une mesure "légale".

"La loi ne va pas aussi loin que ce que dit la circulaire de cette régie", souligne César Montalto, avocat et président de lʹAsloca Vaud, vendredi dans l'émission. "Mais il y a le droit et il y a le bons sens", précise-t-il tout de suite. "Et malheureusement les deux ne vont pas toujours de pair, surtout dans cette période extraordinaire".

Cela dit, "ni l'arrêté vaudois ni l'ordonnance fédérale ne prévoient ce genre d'obligation pour des espaces privés, uniquement pour des espaces publics", confirme le représentant de l'Asloca. "En l'occurrence, je doute fort que l'on puisse considérer les communs d'un immeuble comme un espace public".

>> L'émission On en parle de vendredi :

Logo On en parle [RTS - RTS]RTS - RTS
On en parle / 51 min. / le 13 novembre 2020

09h11

Début de stabilisation dans les hôpitaux neuchâtelois

Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) entrevoit les premiers signes de stabilisation. Depuis trois jours, les entrées de patients Covid-19 hospitalisés sont compensées par les sorties de l'hôpital. Le dispositif a néanmoins été renforcé pour décharger les soins intensifs où la situation reste tendue.

Le RHNe accueillait vendredi matin 158 patients Covid hospitalisés et dix patients suspects en attente de résultat. "Le nombre de patients positifs hospitalisés s'est stabilisé depuis quatre jours entre 160 et 170", a indiqué l'institution.

Au total 315 patients Covid ont été hospitalisés au RHNe depuis le début de cette deuxième vague. 136 personnes ont pu quitter l’hôpital depuis début octobre. 21 patients sont malheureusement décédés.

08h44

Des économistes préconisent de décréter rapidement un confinement

Décréter au plus vite un nouveau "lockdown", afin de préserver l’économie et sauver davantage de vies humaines: c’est ce que préconisent une soixantaine de professeurs et de chercheurs en économie, de Genève à St-Gall et de Bâle à Lugano. Ils ont adressé une lettre au Conseil fédéral pour plaider en faveur d’un nouveau confinement.

Pour les auteurs de la missive, ce confinement empêcherait une explosion des décès et atténuerait la récession économique. Mais du côté des milieux économiques, cet avis n'est de loin pas partagé, notamment du côté de l'Union suisse des arts et métiers.

>> Les explications de Nicole della Pietra :

Un commerce genevois ferme son store, lundi 2 novembre 2020. [Keystone - Salvatore di Nolfi]Keystone - Salvatore di Nolfi
Des économistes préconisent de décréter rapidement un nouveau confinement / La Matinale / 1 min. / le 13 novembre 2020

Trouver un chemin entre déni et radicalité

Pour Francesco Panese, professeur de sociologie de la médecine et de la santé à l'UNIL interrogé dans La Matinale, cette proposition renvoie à une manière de faire face à l'épidémie.

"On peut dire d'une manière un peu générale qu'à un extrême on a le déni, c'est ce qu'on a vécu et qu'on continue à vivre au Brésil par exemple, et de l'autre côté on a la radicalité, ce qu'on avait vécu par exemple en Chine", relève-t-il.

"Et je crois que toute proposition de 'lockdown' va dans le sens de la radicalité", poursuit Francesco Panese. "Je pense qu'on peut trouver un chemin intermédiaire qui est celui que j'appellerais de 'l'agilité démocratique', c'est-à-dire de faire remonter les compétences, les expériences et les expertises des gens du terrain pour essayer d'organiser la lutte contre l'épidémie en profitant de cette intelligence et non pas en édictant des mesures verticales - qui peuvent se révéler extrêmement efficaces du point de vue épidémiologique mais désastreuses du point de vue social et parfois même économique".

>> L'interview de Francesco Panese dans La Matinale :

Francesco Panese commente la possibilité d'un semi-confinement immédiat et court (vidéo)
Francesco Panese, professeur de sociologie de la médecine et de la santé à l'Uni de Lausanne, commente la possibilité d'un semi-confinement immédiat / La Matinale / 8 min. / le 13 novembre 2020

08h39

Le modèle du télétravail divise les générations

Pour celles et ceux qui télétravaillent, la perspective de retourner au bureau suscite des sentiments très partagés. Certains employés sont heureux face à cette perspective, alors que d'autres la redoutent plus que tout.

Le fossé est avant tout générationnel, selon les conclusions d'une enquête réalisée par le groupe Manpower en juin dernier sur 8000 personnes provenant de huit pays.

Du côté des employés qui voient le retour au bureau comme une source de joie figurent avant tout les "babyboomers". Cette génération préfère les contacts personnels directs et apprécie aussi la séparation entre vie privée et professionnelle.

A l'opposé, en tête des générations qui rechignent le plus à mettre fin au télétravail, apparaissent les "millenials", c'est-à-dire les personnes nées entre le début des années 80 et la fin des années 90. Les membres de cette génération sont encore plus réticents s'ils ont des enfants.

>> Les précisions de Cléa Favre dans La Matinale :

Les procédures de travail des employés se sont améliorées tant dans le télétravail que dans le domaine digital. [Keystone - Christian Beutler]Keystone - Christian Beutler
Le modèle du télétravail divise les générations / La Matinale / 1 min. / le 13 novembre 2020

08h30

Soldats sanitaires à la rescousse à l'Hôpital fribourgeois

L'Hôpital fribourgeois peut compter sur le soutien de soldats sanitaires pour faire face à la forte hausse des cas de Covid-19. Avec les tournus mis en place, une cinquantaine de militaires assurent une présence 24 heures sur 24.

Leur formation militaire dans le domaine des soins permet d'épauler le personnel soignant de l'HFR sur les sites hospitaliers du canton. Cette aide militaire est essentiellement composée de soldats volontaires.

>> Interview du divisionnaire Yvon Langel, commandant de la division territoriale 1 :

L'armée avait déjà été sollicitée par l'HFR lors de la première vague. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
Soldats sanitaires à la rescousse à l'Hôpital fribourgeois / La Matinale / 1 min. / le 13 novembre 2020

08h20

Opérations maintenues malgré tout à Morges

L'hôpital de Morges maintient ses activités opératoires à un très haut niveau, malgré la saturation des services de soins intensifs en Suisse romande, a appris la RTS. L’électif non urgent continue d'être traité, mobilisant d’importantes ressources, dénoncent des soignants employés par l’hôpital.

Pourtant, le 27 octobre, le Département vaudois de la santé annonçait la concentration des moyens sur les soins intensifs et le report des interventions électives non urgentes, tant au CHUV que dans les établissements de la Fédération des hôpitaux vaudoise, dont faire partie l’hôpital de Morges.

Dans un courriel adressé à la RTS, le Département précise : "les opérations non urgentes sont possibles mais uniquement en ambulatoire et si elles ne mobilisent pas des ressources (personnel et infrastructures) nécessaires à la prise en charge des patients gravement atteints par le Covid".

Prise en charge assurée, répond l'hôpital

L’hôpital de Morges réagit dans un courriel: "L’Ensemble hospitalier de la Côte (ndlr: l’entité globale avec ses différentes antennes) est en pleine capacité de prendre en charge et de répondre aux besoins de tous les patients Covid-19 qui comptent sur nous. Nous avons, en effet, organisé et aménagé des unités spécifiques qui nous permettent d'accueillir près de 130 patients Covid-19 dont 19 aux soins intensifs et soins continus."

>> Plus d'informations : Surchauffe en salle d’opération à l’hôpital de Morges

>> Le reportage du 19h30 :

L'hôpital de Morges subit la deuxième vague du coronavirus, mais pratiquait encore le 6 novembre des opérations non urgentes.
L'hôpital de Morges subit la deuxième vague du coronavirus, mais pratiquait encore le 6 novembre des opérations non urgentes. / 19h30 / 2 min. / le 12 novembre 2020

08h15

Il est possible de contracter deux fois le virus

Les cas scientifiquement avérés de réinfection au Covid-19 sont extrêmement rares. Depuis août pourtant, il est prouvé qu'une personne peut contracter deux fois le virus. Mais à l'heure actuelle, seuls six cas ont été recensés par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

Il faut toutefois faire attention à ne pas confondre avec une première infection persistante, alertent les médecins. Pour y voir clair, une analyse génétique est nécessaire. Si les deux tests diffèrent, alors il s'agit bien d'une réinfection.

"Cela montre que l'immunité induite par la maladie n'est pas très forte et pas de longue durée. Donc de permettre au virus de circuler avec le but que tout le monde soit protégé grâce à la réponse immunitaire n'est pas justifié", explique Daniel Speisen, immunologue au CHUV et membre de la Task Force scientifique, dans le 19h30.

>> Les explications du 19h30 :

Il est possible de contracter deux fois le coronavirus. La durée immunitaire reste inconnue.
Il est possible de contracter deux fois le coronavirus. La durée immunitaire reste inconnue. / 19h30 / 2 min. / le 12 novembre 2020

08h00

Les cantons romands sont les plus touchés en Europe

Selon les données compilées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), tous les cantons romands hormis Berne figurent désormais en tête du classement de l'incidence par région (soit la somme des cas sur 14 jours rapportée à la population).

Le 10 novembre (voir tweet ci-dessous), la Wallonie était encore au quatrième rang et la République tchèque au sixième. Mais depuis, la situation s'est améliorée dans ces deux régions, alors qu'elle est restée globalement stable en Suisse romande, même si on constate du mieux en Valais. Du coup les cantons de Neuchâtel, Vaud et du Jura apparaissent plus haut dans le classement.

>> Lire aussi : Genève devient la région la plus touchée par le Covid en Europe

07h45

La Task Force veut réduire les infections par deux tous les 15 jours

L'évolution de l'épidémie ralentit, mais la charge pour les hôpitaux reste encore trop élevée, a déclaré jeudi Martin Ackermann chef de la Task Force scientifique de la Confédération. Il faut viser une réduction de moitié des nouvelles infections tous les 15 jours.

Le taux de reproduction du virus est passé à 0,86. C'est encourageant, mais cet indice pourrait être sous-estimé, a précisé l'expert. Reste que les indicateurs concernant l'occupation des lits en soins intensifs et les décès restent trop élevés.

Taux de positivité toujours trop élevé

Le doublement des personnes en soins intensifs a lieu tous les 12 jours, et celui des décès tous les 7 jours. Selon Martin Ackermann, les hôpitaux pourraient atteindre la limite de leurs capacités en lits d'ici la mi-novembre. Environ 20 à 30% des tests sont positifs alors que l'OMS fixe le plafond à 5%.

Il a appelé à réduire autant que possible les contaminations. La Task Force propose de diminuer de moitié les nouvelles infections tous les 15 jours. On arriverait à 500 contaminations le 1er janvier, ce qui deviendrait gérable pour le système hospitalier. Il faudrait que le taux de reproduction passe sous 0,7.

La Task Force nationale Covid-19 songe à d'autres mesures, mais pour l'heure, il s'agit d'appliquer celles déjà en vigueur.

07h30

Infections et hospitalisations restent très élevées

La situation épidémiologique en Suisse se dirige vers une stabilisation, indique jeudi Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l'infection de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), mais le nombre de nouvelles infections demeure trop élevé. Le nombre de décès continue, lui, à augmenter.

Cette tendance à la stabilisation est le signe que les mesures prises par les cantons et la Confédération sont efficaces. "Mais ce n'est pas le moment de se relâcher", insiste Virginie Masserey. Elle rappelle aussi qu'il ne faut pas attendre l'appel des services du médecin cantonal si l'on a été en contact étroit avec une personne positive au coronavirus.

"Grâce au report des interventions non urgentes et aux transferts, les limites de capacités hospitalières ne sont pas atteintes, mais on ne peut pas compter sur ce mécanisme. Il faut diminuer le nombre de malades", indique Virginie Masserey.

07h15

Baisse du trafic CFF

Les Suisses ont réduit leur mobilité en transports publics, d'après des données publiées par les CFF. La semaine du 2 au 8 novembre, le taux d'occupation des trains régionaux atteignait 60% du nombre de passagers habituel, contre 70% une semaine plus tôt.

Les lignes longues distances affichent une baisse plus importantes. Elles comptaient début novembre 45% du taux d'occupation enregistré à la même période l'an passé.

Cette diminution de la mobilité reste toutefois nettement inférieure à la chute mesurée ce printemps après l'entrée en vigueur des mesures de semi-confinement. Le taux d'occupation des trains était alors tombé à environ 20% du trafic habituel.

06h30

Les polices cantonales à pied d'oeuvre

Les cantons romands ont renforcé ces dernières semaine leurs mesures pour lutter contre la pandémie. Les polices cantonales sont chargées de les faire respecter. La RTS a suivi une patrouille vendredi soir en ville de Neuchâtel.

>> Voir le reportage du 12h45 :

Les polices cantonales sont chargées de faire respecter les nouvelles mesures anti-coronavirus. Reportage à Neuchâtel
Les polices cantonales sont chargées de faire respecter les nouvelles mesures anti-coronavirus. Reportage à Neuchâtel / 12h45 / 1 min. / le 7 novembre 2020

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus