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Travail.Suisse veut 6 semaines de vacances

Le Fribourgeois Hugo Fasel dresse le bilan de Travail.Suisse
Le Fribourgeois Hugo Fasel dresse le bilan de Travail.Suisse
Travail.Suisse va lancer une initiative demandant 6 semaines de vacances pour tous. Réunis samedi à Berne, les délégués ont donné à une forte majorité leur aval à ce texte qui vise à mieux concilier vies familiale et professionnelle.

La récolte de signatures commencera à mi-janvier. Travail.Suisse
estime que les travailleurs ont besoin de plus de temps libre afin
de compenser une forte hausse du rythme et une charge de travail
beaucoup plus élevée qu'il y a 20 ans. Une demande d'autant plus
justifiée que la productivité a augmenté fortement alors que les
salaires réels sont restés à la traîne.

L'initiative, annoncée en juin, prévoit de compléter la
Constitution fédérale par un nouvel alinéa stipulant que "tous les
travailleurs ont droit à des vacances payées de six semaines par an
au minimum". La récolte des signatures débutera à mi-janvier. Le
patronat a d'ores et déjà fait part de son opposition à ce
texte.

Bon bilan

En comparaison européenne, les travailleurs en Suisse ont moins
de vacances et de jours fériés. Dans le même temps, leur durée
hebdomadaire de travail est plus longue que celle de leurs
collègues en Europe. De plus, les gains de productivité des
dernières années n'ont été que très partiellement redistribués sous
forme de salaires plus élevés. Les travailleurs ont donc mérité de
plus longues vacances.



Cinq ans après sa fondation, Travail.Suisse a fait sa place dans
le paysage politique suisse et parmi les organisations de
travailleurs: "nous avons montré que nous savons lancer et mettre
en oeuvre des initiatives ainsi que faire aboutir des référendums",
a souligné le conseiller national Hugo Fasel (PCS/FR), président du
syndicat.



agences/boi

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Quatre ans de travail

Durant les quatre années à venir, Travail.Suisse entend s'engager pour améliorer la qualité de vie.

Un "document-cadre" en ce sens a été présenté lors d'un congrès à Berne.

Travail.Suisse demande également que la nouvelle loi fédérale sur la formation continue intègre l'obligation de suivre trois jours de formation continue par an.

Un congé paternité de 20 jours doit par ailleurs être inscrit dans la loi. Le Conseil des Etats bloque la mesure, qui a été acceptée par le Conseil national.

Enfin, en matière d'énergies alternatives créatrices d'emplois, la Confédération est appelée à soutenir davantage l'assainissement des bâtiments et le financement de nouvelles technologies.