![Les ivresses ponctuelles répétées chez les jeunes favorisent une dépendance ultérieure. [Keystone - Urs Flueeler]](https://img.rts.ch/articles/2020/image/nagfzl-25937549.image?w=1280&h=720 "Les ivresses ponctuelles répétées chez les jeunes favorisent une dépendance ultérieure. [Keystone - Urs Flueeler]")
Podcast: Faut-il "dégager" les jeunes de l'espace public pour avoir la paix?
Patrouilles ad hoc, médiateurs, restrictions des rassemblements... les mesures de nombreuses villes et communes pour lutter contre les incivilités ciblent principalement les jeunes. Pour Tanguy Ausloos, délégué jeunesse de la Ville de Lausanne, rien ne sert d'écarter les 15-25 ans, mais il faut plutôt de dialoguer.
"Cela fait partie de l'apprentissage, de l'adolescence, de se rassembler, de se regrouper avec ses pairs", assure dans le Point J Tanguy Ausloos, qui épaule depuis onze ans les jeunes Lausannois dans leurs projets, et assure un rôle de médiation dans certains cas d'incivilités.
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Pour lui, rien de nouveau aux tensions inter-générationnelles. "Il y a des textes de l'Antiquité où des écrivains de l'époque se plaignent de cette jeunesse bruyante, incivilisée (...). Donc on se rend compte que les jeunes ont toujours posé problème aux plus âgés", rappelle-t-il.
En tant qu'adultes, on a une tendance à oublier que l'on a été jeune et que soi-même on a pu déranger.
Que faire alors, pour pacifier les relations? Aux yeux de Tanguy Ausloos, les restrictions sont contreproductives et il faut leur préférer le dialogue. "En général, quand on imagine un endroit pour les jeunes, c'est justement là où ils ne vont pas aller", glisse-t-il.
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Jessica Vial et l'équipe du Point J
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