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La lutte contre la pédocriminalité sur le web à la charge des cantons

Tous les cantons latins, à l'exception de Vaud, utilisent la base de données VICLAS. [Keystone - Magali Girardin]
La lutte contre la pédocriminalité sur le web à la charge des cantons / Le Journal horaire / 27 sec. / le 20 juillet 2020
Dès la fin de cette année, l'Office fédéral de la police (Fedpol) ne mènera plus d'enquêtes secrètes pour les cantons contre la pornographie enfantine sur Internet. Les cantons ont désormais les bases légales ad hoc et se sont réorganisés pour ce type de recherches.

Fedpol a confirmé lundi l'information des journaux CH-Media. La criminalité au moyen des outils numériques comme la fraude en ligne, l'hameçonnage (phishing) donnant accès aux données personnelles, les logiciels malveillants (malware) et la pédocriminalité sur le Net a fortement augmenté ces dernières années. Ces délits sont la plupart du temps du ressort de la justice des cantons, selon un porte-parole de Fedpol.

Les polices cantonales se sont donc réorganisées en conséquence, et la plupart des cantons ont adopté les bases légales nécessaires pour les enquêtes secrètes sur Internet. Ils ont développé leurs compétences techniques.

Mise en réseau des spécialistes

La Conférence des directeurs cantonaux de justice et police et Fedpol ont mis en place le réseau national de soutien aux enquêtes dans la lutte contre la criminalité informatique (NEDIK). Ce réseau permet de renforcer la collaboration nationale dans ce domaine et de mettre les spécialistes en contact les uns avec les autres.

Cette mise en réseau correspond à la stratégie nationale de protection de la Suisse contre les cyberrisques (SNPC). La nouvelle organisation offre une répartition des tâches: certaines activités sont désormais reprises par les cantons et Fedpol se concentre sur son coeur de compétence, à savoir les enquêtes de son ressort et la coopération internationale.

ats/ther

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