Christian Constantin a contesté avoir agressé l'arbitre et il a
demandé son acquittement. Rappel des faits: le 5 décembre 2004, à
la 94e minute du match opposant Kriens à Sion, l'arbitre a accordé
un pénalty à l'équipe lucernoise qui a égalisé 2 à 2.
L'arbitre a « trébuché »
M. Constantin n'avait aucune raison de s'en prendre aux
arbitres, a indiqué son avocate. La défaite fait partie de la vie
d'un président de club et M. Constantin en tant qu'homme d'affaires
sait maîtriser ses émotions, a-t-elle ajouté.
Le président du FC Sion reconnaît que l'arbitre a trébuché sur sa
jambe, mais il ne lui a pas fait de croc-en-jambe. Il conteste
avoir frappé l'autre arbitre dans les parties génitales. Pour
l'avocat des arbitres, il est clair que M. Constantin ne se
contrôlait plus à la fin du match.
ats/ant
Reconstitution des faits compliquée
En l'absence d'images, la reconstitution des faits qui se sont déroulés après le coup de sifflet final est très compliquée.
Sur la base du témoignage des deux arbitres agressés, l'arbitre principal et son juge de touche, le juge d'instruction de Lucerne estime que M. Constantin est coupable de voies de fait et il recommande une peine de six semaines de prison avec sursis.