Le tourisme de et vers la France, l'Allemagne et l'Autriche pourrait être possible dès le mois de juin

Le Grand Conseil genevois a avalisé les aides versées en urgence par l'Etat afin de soutenir les entreprises dans le cadre de la crise sanitaire due au Covid-19. Il a adopté en urgence mardi soir plusieurs projets de loi du Département du développement économique (DDE).

A la quasi-unanimité, les députés ont confirmé a posteriori l'aide financière de l'Etat pour le paiement des loyers commerciaux. Les microentreprises et les indépendants seront exonérés de leur loyer commercial d'avril, mai et juin, pour autant que leur loyer n'excède pas 3500 francs par mois. L'accord prévoit que le canton prenne en charge 50% du loyer et le bailleur l'autre moitié. Une enveloppe de 6 millions de francs est prévue.

Pas de loyer en avril et mai pour les restaurants

Pour les bars et restaurants, contraints de fermer entre le 17 mars et le 10 mai, l'Etat prendra en charge le loyer de mai et le bailleur celui de juin. L'aide est plafonnée à 7000 francs et est conditionnée à la préservation de l'emploi. Le DDE a prévu 13 millions pour ce soutien.

Une majorité des députés a aussi adopté un projet de loi sur des prêts sans intérêts aux start-up en difficulté à cause de la crise sanitaire. L'Etat a prévu une enveloppe de 3 millions de francs. "Pour chaque franc mis par le canton, la Confédération en mettra deux", a salué Pierre Maudet, en charge du DDE. Cette mesure vise à préserver le tissu entrepreneurial existant et à protéger les investissements publics et privés. Le Grand Conseil a enfin adopté en urgence un texte apportant un soutien d'un mois, complémentaire aux mesures spéciales de chômage partiel, aux petits patrons qui ont mis leur personnel à l'abri du chômage. L'Etat a prévu un montant de 14 millions.

La Suisse va rouvrir, si possible dans les prochaines semaines, ses frontières avec la France, l'Allemagne et l'Autriche, y compris pour le tourisme. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a conclu ces derniers jours des accords avec ses homologues de Paris, Berlin et Vienne. Il devrait ainsi être possible de partir en vacances dans ces trois pays, a indiqué mardi soir le porte-parole du Département fédéral de justice et police (DFJP) Philipp Schwander.

La cheffe du DFJP et ses homologues français Christophe Castaner, allemand Horst Seehofer et autrichien Karl Nehammer ont souhaité un retour à la normale aussi rapide que possible, à condition que les développements positifs des derniers jours se poursuivent dans leurs pays.

Philipp Schwander n'a toutefois pas pu donner de date précise. La mi-juin semble une possibilité. En revanche, une réouverture des frontières avec l'Italie n'est pas prévue dans l'immédiat.

Il est à nouveau possible de passer son permis de conduire en Suisse, même si les examens théoriques et pratiques se déroulent dans des conditions strictes: prise de température, désinfection du véhicule et port du masque, des mesures qui visent à compenser la distance sociale qui, dans ce cas, ne peut pas être respectée.

Au total, 600 examens pratiques et 500 examens théoriques ont été annulés dans le seul canton de Neuchâtel, un retard qu’il faut maintenant rattraper. Il y aura donc plus d’examens et moins d’expertises de véhicules: le service des automobiles du canton de Neuchâtel devra revoir sa manière de fonctionner ces prochains mois.

>> Regarder le reportage du 19h30 à Neuchâtel :

La Suisse a maîtrisé la courbe de l'épidemie de Covid-19, mais a tout de même subi une hausse claire de la mortalité. Au centre funéraire de Saint-George, à Geneve, le nombre de défunts a presque doublé au mois d'avril, et des employés d'autres services de la ville ont dû être appelés en renfort.

"On a eu une petite séance d’information, ils m’ont équipé, et après, départ dans le feu de l’action. J’arrivais en territoire inconnu, sans savoir comment ça allait être, si j’allais supporter la vue de défunts et autres… mais non, ça va bien", témoigne Philippe, habituellement huissier pour une salle de concert et dépêché ici avec son accord.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Les retombées de l'épidémie de Covid-19 touchent aussi les étudiants, car près de 60% des petits boulots ont disparu. Les services sociaux des universités croulent sous les demandes d'assistance financière. Depuis le 16 mars, les demandes d’aide ont plus que doublé. 900 à Genève, 110 à Lausanne, 80 à Neuchâtel…

"On a évidemment mis de côté un certain nombre de projets et on a également allégé passablement le processus d’aide pour que les conseillers sociaux soient à même de répondre le plus rapidement possible à la demande", explique le chef du service des affaires sociales de l'Université de Lausanne dans le 19h30 de la RTS.

Ces soutiens extraordinaires aux étudiants sont toutefois valables pour trois mois et ne sont pas renouvelables. Dès lors, certains tentent de s’en sortir grâce à des petits jobs non déclarés. Un étudiant a par exemple monté un atelier de réparation de vélos dans son galetas.

>> Regarder le reportage du 19h30 mardi :

Les patrons et les clients ont fêté lundi la réouverture des cafés et restaurants. Mais beaucoup sont restés fermés faute de place suffisante pour respecter les normes sanitaires: "Auparavant, je pouvais accueillir 34 personnes; actuellement, avec les contraintes que j'ai, peut-être 8", a témoigné le patron d'un restaurant des environs de l'Uni-Mail, à Genève, dans le 19h30 de la RTS. En outre, des travaux dans la rue l'empêchent d'ouvrir sa terrasse.

Une incertitude demeure également quant aux conditions d'accès au chômage partiel. Selon une directive de GastroSuisse publiée il y a quelques jours, un établissement pourra continuer de bénéficier des mesures spéciales de chômage partiel s'il n'ouvre que partiellement, voire même s'il reste fermé. Mais pour cela, il faudra prouver qu'une ouverture entraîne une perte d'exploitation, un risque de licenciement, un risque de fermeture définitive, ou encore que la mise en place des mesures sanitaires est impossible.

>> Les précisions du 19h30 :

L'aéroport de Genève prépare un vaste plan d'économies pour faire face à la crise du Covid-19, selon une information du bureau genevois de la RTS. Des licenciements ne sont pas à exclure, dès 2021.

La présidence et la direction générale de Cointrin ont annoncé lundi matin à leur personnel des mesures qui pourraient être prises dès l'an prochain, et totalement inédites à l'aéroport de Genève, habitué à d'importants bénéfices chaque année.

>> En lire plus : Un vaste plan d'économies menace le personnel de Genève Aéroport

>> Voir les explications de Raphaël Leroy dans Forum :

>> Voir aussi l'interview du directeur André Schneider :

Après avoir œuvré pour dissuader les vacanciers de gagner le canton lors des dernières vacances de Pâques, le gouvernement tessinois lance cette fois une campagne pour relancer le tourisme au sud des Alpes. Cette offensive d'après-Covid est menée de concert avec l'office du tourisme du Tessin et la Banque cantonale. "Chömed Sie wieder!" (Revenez!), a ainsi lancé en dialecte alémanique le président du gouvernement tessinois Norman Gobbi, visiblement à destination des touristes suisse-allemands.

Un bon octroyant une réduction de 20% à faire valoir sur une nuitée au Tessin (à condition qu'elle coûte au moins 150 fr.) a notamment été lancé, de même qu'un autre qui offre 25 fr. de réduction sur une consommation d'au moins 40 fr. dans un restaurant du canton.

Alors que les Etats assouplissent les mesures de confinement un peu partout dans le monde, ce brassage de la population va-t-il provoquer une deuxième vague de contaminations? Certains spécialistes pensent que non, à l'instar de l'infectiologue français Didier Raoult, chantre du traitement du SRAS-CoV-2 par la chloroquine: "Cette histoire de rebond, c'est une fantaisie. Cette courbe est une courbe en cloche, c'est la courbe typique des épidémies. La plupart du temps, ça se passe comme ça".

>> Voir le débat dans l'émission Forum :

"Il n'en sait rien, et nous non plus!", a réfuté mardi le directeur de l'institut de santé globale à l'Université de Genève Antoine Flahault dans l'émission Forum de RTS-La 1ère. "Aujourd'hui, je pense que personne n'est capable de prédire cela".

A l'inverse, un chercheur de l'université de Lausanne et un infectiologue biennois ont simulé les risques et arrivent à une potentielle nouvelle flambée cet automne, potentiellement plus meurtrière. Crédible? "Du moment que l'on remet des gens en contact, ça fait recirculer le virus. Mais on ne sait pas quelle sera l'importance de cette deuxième vague", estime de son côté la responsable du flux santé chez Heidi.News Annick Chevillot.

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

Restaurants et bistrots ont pu rouvrir lundi, mais sans le moindre journal sur les tables à disposition des clients, afin de prévenir la transmission du Covid-19. Cette interdiction pénalise encore plus la presse, déjà frappée par la diminution des recettes publicitaires, et provoque des grincement de dents au sein des rédactions romandes.

Pour le directeur général de sept.ch Patrick Vallélian, interrogé mardi soir dans Forum, cette mesure tient du coup de grâce pour les journaux et les magazines: "On perd des abonnés, on perd des lecteurs, et par conséquent des recettes publicitaires", déplore-t-il, étonné que cette décision ait été prise sans la moindre concertation.

>> Voir son interview dans Forum :

Des parents vaudois ont lancé une pétition le week-end dernier à l'adresse de la Société suisse de pédiatrie (SSP), qui compte pour l'instant 300 signatures. Ils lui reprochent de museler les pédiatres en indiquant, notamment, qu'il n'y a pas d'enfants et d'adolescents particulièrement menacés par le coronavirus, et donc que tous les enfants scolarisés avant le Covid-19 peuvent retourner à l'école.

Pour eux, la position de la SSP prive les pédiatres de leur marge de manœuvre en les enjoignant de renvoyer tous les enfants en classe, sans distinction.  Le président de la faîtière des pédiatres Gian Paolo Ramelli, lui, rappelle qu'aucun d'entre eux n'est contraint d'appliquer ces directives. Il estime néanmoins que la meilleure attitude à avoir est de réintégrer les enfants atteints de maladies graves à l'école plutôt que de les marginaliser.

Interrogé dans l'émission Forum de la RTS mardi soir, le président des pédiatres vaudois Claude Bertoncini a de son côté estimé que les écoles n'auraient pas été fermées le 13 mars dernier si on avait eu, à l'époque, les indications et certitudes que l'on a aujourd'hui en matière d'innocuité du virus sur les enfants.

>> Voir son interview dans l'émission Forum mardi soir :

Alain Berset a visité mardi à Fribourg les dispositifs Covid-19 touchant à la protection dans les magasins et les restaurants ainsi qu'au traçage des contacts. Le conseiller fédéral a salué l'engagement des acteurs de l'économie et de l'administration.

"Ce sont deux éléments qui donnent des perspectives concrètes en attendant un traitement et un vaccin", a indiqué mardi Alain Berset devant la presse à Granges-Paccot. Le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) s'est réjoui d'un retour à une "certaine normalité" avec la réouverture lundi des écoles, de commerces et d'établissements publics.

Au-delà, "le virus décide du tempo", a ajouté Alain Berset, qui jouait pour l'occasion à domicile. "La Suisse a prouvé sa capacité d'adaptation rapide", a précisé le Fribourgeois, en référence à la lenteur d'action parfois mise en avant. Evoquant l'idée d'un marathon, il a relevé que le Conseil fédéral suivait pour l'heure son "monitoring" visant à endiguer la pandémie.

Sur le terrain

"La Suisse continue de fonctionner", a souligné le ministre de la santé après avoir visité Fribourg Centre, pour les magasins, et le café du Gothard, pour les restaurants. Il a été guidée dans son périple par la présidente du Conseil d'Etat fribourgeois Anne-Claude Demierre, en charge de la santé, et le conseiller d'Etat Maurice Ropraz, en charge de la sécurité.

Interrogé sur le risque d'une deuxième vague, Alain Berset a affirmé que la Suisse était prête à affronter une perte de contrôle de la chaîne d'infection, même si tout est mis en œuvre pour contrôler le virus.

"Le problème va durer des mois", a rappelé le conseiller fédéral, qui s'est montré "optimiste et prudent". A propos du traçage des contacts, le dispositif devait aussi entrer en vigueur lundi au plus tard. Il s'agit à partir de tests dans des centres dédiés de retrouver des personnes qui auraient pu potentiellement attraper la maladie via un individu positif.

Le confinement a vu partir des milliers de citadins à la campagne. Face aux épidémies, au réchauffement climatique ou encore à la pollution, la solution passerait-elle pas par un monde sans villes?

Dans le podcast Point J, l'urbaniste Michèle Trenda-Pittion, également professeure à l'Université de Genève, démonte le mythe...

Podcast: Pourrait-on vivre dans un monde sans villes?

La pandémie de Covid-19 chamboule le calendrier des offres pour les nouveaux avions de combat et du système de défense sol-air. Le Département fédéral de la défense (DDPS) a fixé mardi à novembre le nouveau délai pour les offres. Ce nouveau calendrier n'a aucune incidence sur la suite du processus d'acquisition, assure le département dans un communiqué.

Le DDPS doit réagir au fait que les fabricants sont aussi touchés par les mesures visant à freiner l'épidémie. De plus, les impératifs de confidentialité interdisent les collaborateurs des entreprises sollicitées à traiter les offres en télétravail.

>> Plus de détails dans notre article : Les appels d'offres pour un nouvel avion de combat prolongés jusqu'en novembre

Quatre avions

Quatre jets restent dans la course: le Rafale français (Dassault), l'Eurofighter allemand (Airbus), et côté américain, le successeur du FA-18, le Super Hornet de Boeing, et le F-35A de Lockheed-Martin. Pour le système de défense sol-air, seuls les Etats-Unis (Raytheon Patriot) et la France (Eurosam SAMP/T) sont encore en lice.

Votation

Le peuple se prononce le 27 septembre sur le principe de l'acquisition de nouveaux avions de combat et l'enveloppe de six milliards de francs. Il ne se prononce pas sur le modèle. La décision reviendra au Conseil fédéral.

>> Lire à ce sujet : Le référendum contre les avions de combat atteint sa cible en 6 semaines

L'action du gouvernement vaudois dans la crise du coronavirus a fait l'objet mardi d'une première évaluation par trois commissions du parlement. Il n'en ressort à ce stade ni dysfonctionnements ni critiques politiques majeurs. Trop tôt pour juger, selon elles.

Lors de la reprise des sessions plénières du Grand Conseil dans la salle de la Marive à Yverdon-les-Bains, les chefs de groupes politiques ont chacun pris la parole après la présentation des rapports des Commissions des finances (COFIN), de gestion (COGES) et thématique de la santé publique (CTSAP). Humilité et prudence ont été les mots-clés de leurs interventions.

Tous ont salué l'action rapide et coordonnée ainsi que l'immense engagement du Conseil d'Etat dans cette période de crise. L'excellente santé financière du canton pour affronter celle-ci a été plusieurs fois mentionnée. Seuls quelques pions politiques ou idéologiques ont été avancés. La plupart ont aussi eu des mots pour les victimes du Covid-19, humaines, sociales et économiques.

Rapport exhaustif cet automne

Le Grand Conseil sera invité en principe d'ici la fin juin à se pencher sur les décrets reprenant les arrêtés adoptés et les décisions prises par le Conseil d'Etat depuis le prononcé de l'état de nécessité et déployant des effets au-delà de ce printemps. Et ce n'est que cet automne que le Conseil d'Etat soumettra aux députés un "rapport exhaustif" pour relater la manière dont il a géré la crise du Covid-19 et présenter un bilan de cette gestion de crise.

L'édition 2020 des Journées littéraire de Soleure est purement numérique, coronavirus oblige. En contrepartie, elle s'allonge d'une semaine, grâce à des contributions d'auteurs en ligne dès ce jeudi. Elle se terminera de manière interactive le week-end de l'Ascension.

Les 42èmes Journées littéraires de Soleure auraient dû ouvrir leurs portes à un large public du 22 au 24 mai. Elles devront toutefois se passer de leurs fidèles visiteurs (18'000 l'an dernier) en raison des restrictions sanitaires ordonnées par le Conseil fédéral.

Dès le 14 mai, le festival accueille sur son site en ligne des auteurs et des adaptateurs qui y présentent leurs livres et y publient des textes. "Ce sera une grande plate-forme pour livres, auteurs et libraires", indique le directeur Dani Landolf.

Le Prix suisse du livre jeunesse sera remis pour la première fois, à l'occasion des Journées littéraires, le samedi 23 mai. Il est doté de 10'000 francs. L'évènement est lui aussi diffusé en ligne.

L'ETH Zurich travaille au développement d'un respirateur simple, compact et modulaire qui devrait coûter moins de 5000 francs. L'appareil a déjà passé un premier test technique. Des négociations sont en cours pour une fabrication industrielle.

Le nouvel appareil est conçu pour répondre aux besoins des pays où les systèmes de santé n'ont pas les moyens d'acheter des respirateurs coûteux. L'objectif est aussi de pallier la pénurie mondiale causée par la pandémie de Covid-19, a indiqué mardi l'ETH Zurich.

Le cœur du respirateur en développement est un ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle, appelé aussi ambubag en médecine d'urgence. Il est fixé dans un bloc-moteur. Le moteur active deux pâles qui compriment le ballon à un rythme prédéterminé pour pomper l'air.

Formation en 30 minutes

L'appareil développé par la professeure Kristina Shea possède un panneau de commande simple avec peu de boutons et un affichage numérique. Le personnel de santé qui fera fonctionner la machine devrait pouvoir être formé à son utilisation dans un délai d'une demi-heure.

L'appareil "est destiné aux situations d'urgence lorsque aucune autre option n'est disponible. Il ne remplace pas les ventilateurs complexes utilisés dans les unités de soins intensifs", souligne la professeure. Ces appareils-là ont un coût de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers de francs.

Les épidémies ont toujours existé mais les sociétés ont géré ces crises sanitaires de manière variée au fil du temps.

Vincent Barras, directeur et professeur de l'Institut des humanités en médecine à l'Université de Lausanne, est à la fois médecin et historien. Il propose une petite histoire des épidémies dans l'émission CQFD.

>> Ecouter l'interview de Vincent Barras :

DarioStudios

Depuis lundi, boutiques et grandes surfaces peuvent à nouveau accueillir des clients. Pour beaucoup d'enseignes, cette réouverture est un immense soulagement, teinté d'inquiétude face aux incertitudes liées à la fréquentation.

Il n'y a pas d’obligation du port du masque, mais distance physique et gel désinfectant s'imposent dans les rayons.

>> Le reportage du 12h45 à Lausanne :

Le Grand Conseil vaudois reprend ses travaux en plénum mardi après-midi, mais pas à Lausanne: il va siéger dans une grande salle de 900 places à Yverdon-les-Bains.

Des aménagements particuliers ont été prévus pour les députés les plus fragiles, mais certains d'entre eux ont décidé néanmoins de suivre les débats à distance.

>> Voir le sujet du 12h45 en Suisse romande :

La journée de lundi a vu le retour en douceur des pendulaires dans les transports publics. Avec la deuxième étape du déconfinement, bus, cars postaux et trains ont retrouvé leurs horaires habituels et une fréquentation générale en hausse, selon les CFF.

Mais celle-ci varie beaucoup d’un trajet à l’autre, tout comme le comportement des usagers.

>> Le reportage du 12h30 entre métro lausannois et ligne régionale à Martigny :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Depuis la réouverture des salons de coiffure et autres instituts de beauté le 27 avril dernier, les clients ont peut-être pu remarquer que certains services étaient désormais facturés avec un supplément "Covid-19", allant de 2 à 9 francs, souvent pour couvrir certains frais liés aux mesures sanitaires. La pratique est légale tant qu’elle n’est pas faite de manière concertée. Libre ensuite au client d’accepter ou non le tarif.

Les associations des branches professionnelles concernées n’ont pas donné de recommandation par rapport à cette pratique, mais encouragent leurs membres à ne pas reporter de surcoût sur le client.

Du côté de la Fédération romande des consommateurs, on prône la transparence. Quelques plaintes ont été reçues par la FRC, principalement lorsque l’annonce du supplément était faite après la réalisation de la prestation.

>> Lire : Certains commerçants majorent leurs prix avec un supplément "Covid-19"

>> Ecouter aussi le sujet du 12h30 :

AFP - Mint Images

Les institutions de prévoyance ont été heurtées de plein fouet par la crise liée au coronavirus. Plus de 10% d'entre elles étaient à découvert fin avril 2020.

Au total, 164 des 1342 institutions de prévoyance évaluées étaient à découvert fin avril, a indiqué mardi Catherine Pietrini, vice-présidente de la commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle, devant la presse à Berne. Cela représente environ un quart du capital de prévoyance.

>> Ecouter le sujet du journal de 12h30 :

Keystone - EPA/Riccardo Antimiani

La plupart de ces découverts ont été déclenchés par les fortes baisses sur les marchés financiers en raison de la crise de coronavirus, a précisé Vera Kupper Staub, présidente de la commission, qui se montre toutefois positive. "Aucune mesure d'assainissement ne sera nécessaire, à moins que la crise ne se poursuive."

La crise a surtout mis en lumière une nouvelle fois ces problèmes de taux de conversion trop élevés en comparaison avec les taux d'intérêt faibles, d'après les experts. Et cela représente un risque prépondérant pour le 2e pilier.

>> Voir l'interview de Stéphane Riesen, directeur général de la société de conseil pour caisses de pension Pittet Associés, dans Forum mardi soir :

>> Voir le sujet du 19h30 et les explications de Pierre Nebel :

Lors de la reprise des classes lundi, moins de 2% des élèves manquaient à l'appel selon les premiers chiffres des cantons obtenus par la RTS. Ce taux oscillait entre 1% et 1,5% dans les cantons de Neuchâtel, du Valais, de Fribourg et dans plusieurs cantons alémaniques.

Et la plupart des absences avaient été annoncées et justifiées. Il s'agit majoritairement d'enfants vulnérables ou vivant avec une personne à risque. Ces élèves sont au bénéfice d'un certificat médical ou d'une dérogation.

>> Les explications d'Anouk Pernet dans le 12h30 :

Keystone - Alessandro della Valle

La Suisse a enregistré 36 nouveaux cas de coronavirus en un jour, a annoncé mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Au total, le pays compte 30'380 cas confirmés et 1561 décès en lien avec la maladie.

Depuis plus d'une semaine, le nombre de cas positifs recensés par l'OFSP est inférieur à 100. Et pour la première fois depuis le début de l'épidémie en Suisse, le Tessin n'a enregistré ni nouveau décès ni nouveau cas de contamination.

Pour la Suisse entière, l’incidence se monte à 354 cas pour 100'000 habitants, précise l'OFSP, qui rappelle que le nombre de cas est soumis à des fluctuations.

Jusqu'à présent, 1561 personnes testées positives sont décédées en Suisse et au Liechtenstein, soit 18 de plus en un jour. A ce jour, 3854 personnes sont encore hospitalisées.

Une nouvelle étude sur le Covid-19 est lancée par les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), en partenariat avec Hirslanden Clinique la Colline et Clinique des Grangettes, l'Hôpital de La Tour, l'EPFL, et la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève.

Elle vise à déterminer la présence d'anticorps au coronavirus au sein des professions mobilisées pendant la pandémie. La recherche se poursuivra sur 15 mois jusqu'à l'automne 2021, sur près de 15'000 personnes. Elle fournira des informations sur la durée potentielle de l'immunité contre le Covid-19, notent mardi les HUG.

L'objectif de la recherche sera aussi de voir si ces anticorps protègent contre une réinfection au Covid-19. La participation à l'étude se fera sur une base volontaire. Le recrutement des participants débutera la semaine prochaine.

Le projet est financé par une fondation privée genevoise, la Fondation privée des HUG et la Fondation des Grangettes.

La Ville de Lausanne, en accord avec les autorités cantonales, étend les surfaces nécessaires aux stands de produits alimentaires et de fleurs des marchés, en particulier le samedi. L'objectif est d'éviter l'enchevêtrement des files d'attente.

Les différents marchands ont tous été contactés durant le week-end. Des plans mis à jour en fonction de leurs réponses seront finalisés dans le courant de la semaine. Ils figureront sur le site internet de la Ville et ajustés au fur et à mesure, indique la Ville mardi.

Une partie des stands s'installera provisoirement à la rue Centrale, entre le parking du Rôtillon et la Place de l’Europe, dès le 23 mai en principe. Cette section du marché s’étendra également sur les places Pépinet, Centrale et Europe.

La Ville annonce par ailleurs que les taxes et émoluments d’autorisation pour les marchés ne seront pas perçues pour toute l’année 2020.

Malgré la crise liée au coronavirus, le nombre de personnes au bénéfice de l'aide sociale n'a pas encore fortement augmenté en mars.

"Nous constatons actuellement que le nombre de personnes au bénéfice de l'aide sociale en mars se situe au même niveau ou juste au-dessus de la moyenne pour 2019 dans la grande majorité des cantons", a indiqué mardi le secrétaire général de la Conférence suisse des institutions de l'action sociale (CSIAS) Markus Kaufmann.

Les chiffres d'avril ne sont pas encore connus, mais les premières tendances n'indiquent pas une hausse significative du nombre de personnes recevant une aide. A partir de juin, la CSIAS disposera de ses propres chiffres mensuels pour toute la Suisse. Et la situation pourrait changer au deuxième semestre, lorsqu'une frange de la population, notamment les indépendants, aura épuisé ses réserves.

Exception à Genève

Markus Kaufmann qualifie cependant d'exceptionnelle la forte augmentation enregistrée dans le canton de Genève, où 1700 nouvelles demandes d'aide sociale ont été déposées ces dernières semaines. Le chiffre ordinaire est d'environ 400 par mois.

Peut-on retourner sans crainte au restaurant? Comment s’y comporter? Quels conseils peut-on apporter aux restaurateurs qui reprennent ou non du service?

L'émission On en parle a répondu mardi aux questions des consommateurs, des tenanciers ou du personnel de la restauration avec le président de GastroSuisse Casimir Platzer.

>> Ecouter le guichet de l'émission On en parle :

Keystone - Jean-Christophe Bott

La vie reprend peu à peu et un certain nombre de personnes ont désormais besoin d'un masque pour prendre les transports ou pour aller chez le coiffeur par exemple.

Plutôt que d'utiliser les modèles jetables, il est possible de réaliser un masque en tissu. Mais encore faut-il qu'il soit efficace.

L'Association française de normalisation (Afnor) a établi un cahier des charges concocté par 150 experts du textile, de l'industrie et du monde médical, validé par le ministère français de l'Economie.

>> Les explications de Frédérique Volery dans l'émission On en parle :

AFP - BURGER / PHANIE

Les requérants d'asile sont moins nombreux à rejoindre la Suisse en raison de la crise du coronavirus. En avril, 332 demandes d'asile ont été déposées, soit une baisse de 65,5% par rapport au mois précédent et de 70,3% par rapport au même mois l'année passée.

Durant ce mois, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a traité 1309 demandes d'asile en première instance. Parmi elles, 158 ont abouti à une décision de non-entrée en matière, 381 à l'octroi de l'asile et 432 à l'admission provisoire.

Le nombre de cas en suspens en première instance s'élève à 6098. Il est en baisse de 801 unités par rapport au mois précédent, indique mardi le SEM.

En avril toujours, 68 personnes ont quitté la Suisse sous le contrôle des autorités ou ont été rapatriées.

Dans le cadre des mesures de prévention de l'épidémie, la Suisse applique depuis le 25 mars des restrictions d'entrée depuis tous les Etats Schengen, à l'exception du Liechtenstein. Ces restrictions ont aussi pour conséquence la suspension des transferts Dublin.

Les principaux pays de provenance des requérants d'asile arrivés en Suisse sont restés l'Erythrée, la Syrie, l'Afghanistan, la Turquie et le Sri Lanka.

Une enquête réalisée en France début avril auprès de milliers de personnes subissant le confinement a montré que leurs rêves oscillent entre angoisses et exultations plus festives, entre négatif et positif.

Ces collectes ont été réalisées à plusieurs niveaux et leurs résultats peuvent très bien être transposés à la période de semi-confinement qu'a connue la Suisse.

>> Les explications de Pierre-Etienne Joye :

Fotolia - adrenalinapura

Dans une tribune publiée récemment, le prix Nobel d'économie Joseph E. Stiglitz rappelle que la plupart des vaccins qui arrivent aujourd'hui sur le marché sont brevetés par des entreprises pharmaceutiques. Comme d'autres économistes, il veut profiter de la crise actuelle pour remettre à plat le système des brevets.

En Suisse, une vingtaine d'économistes de l'EPFL, emmenés par les professeurs Dominique Foray et Gaétan De Rassenfosse, déplorent le sous-financement de la recherche. Ils souhaitent que les pouvoirs publics la subventionnent davantage, plutôt que de laisser d'autres pays le faire à leur place.

>> La chronique Alter Eco de Frédéric Mamaïs :

Le port du masque de protection va concerner de plus en plus de personnes avec la deuxième étape du déconfinement qui a débuté lundi. Mais dans quel cas est-il recommandé d'en porter un lorsqu'on sort de son domicile? Où peut-on sʹen procurer? Et comment faut-il le porter?

Pour répondre à toutes ces questions pratiques, l'émission On en parle a reçu mardi matin Laurence Senn, infectiologue, responsable de l'Unité hygiène, prévention et contrôle de l'infection au CHUV à Lausanne.

>> Ecouter l'interview de Laurence Senn :

AFP - GARO / Phanie

Les conseils de Laurence Senn pour bien se protéger avec un masque:

La qualité des masques disponibles pour se prémunir du Covid-19 est aussi une interrogation pour beaucoup d'utilisateurs.

Gilles Richner, chef du Groupe dispositifs dʹintervention et protection individuelle au Laboratoire de Spiez du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), explique comment les tests sont effectués et donne quelques conseils pratiques.

>> L'interview de Gilles Richner dans l'émission CQFD :

spukkato

Dans un plan dévoilé lundi, le gouvernement allemand prévoit d'injecter entre 6,9 et 8,4 milliards d'euros pour soutenir sa compagnie ferroviaire nationale. Il doit permettre à la Deutsche Bahn de résister au très fort recul du nombre de passagers enregistré ces dernières semaines.

Ce constat et cette inquiétude sont partagés par les transports publics suisses, dont la clientèle a reculé de 80% à 90% au plus fort de la pandémie. Et les Chambres fédérales, elles aussi, veulent soutenir ce secteur.

>> Les explications de Julien Bangerter :

Keystone - Martial Trezzini

Le personnel soignant de tous les cantons s'est beaucoup mobilisé dans la lutte contre le coronavirus. Aujourd'hui, beaucoup sont fatigués et stressés d'avoir tant donné. Les infirmières et infirmiers, notamment, demandent une prime et surtout une revalorisation de leurs salaires, attendue depuis longtemps.

C'est l'appel lancé par l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) à l'occasion de la Journée internationale des infirmières.

>> Les explications de Virginie Langerock :

AFP/ University Hospital Southampton - Stuart Martin

>> Lire : Des revendications suisses pour la journée mondiale des soins infirmiers

Il y a de nouveau plus de voitures en ville depuis lundi, premier jour de reprise pour un certain nombre de personnes.

Mais à Lausanne, les partis de gauche regrettent déjà le calme de ces dernières semaines. Les Verts, les socialistes et le POP veulent généraliser les 30 km/h dans la ville, de nuit comme de jour, et signent un même postulat. Ils se basent sur les dernières semaines, qui avaient valeur de test grandeur nature.

>> Interview de Benjamin Rudaz, président des Verts lausannois :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Le retour lundi à une vie presque normale s'est déroulé quasiment sans anicroche en Suisse romande. Reprise de l'école, réouverture des commerces, des bars et de certains restaurants: cette première journée était déjà l'occasion de tirer un premier bilan, en particulier dans le canton de Vaud, l'un des plus touchés de Suisse avec 5375 cas positifs et 389 décès.

"C'est une reprise qui s'est faite dans le calme, petit à petit, peut-être un peu à la vaudoise", estime le chef de la communication de l'Etat-major cantonal vaudois de conduite de la crise du coronavirus Jean-Christophe Sauterel, interrogé mardi dans La Matinale. "La météo était aussi une alliée lundi, elle n'a pas encouragé les gens à aller faire du shopping, se balader en ville ou au bord du lac", souligne-t-il également.

"On fait le grand écart"

Car le week-end dernier, beau temps oblige, la police a constaté un certain relâchement avec du monde au bord du lac ou dans les parcs. Ce déconfinement risque-t-il donc d’engendrer un relâchement généralisé? "Je pense que les gestes barrières sont parfaitement intégrés par la population, mais le problème c'est qu'on est dans une phase où on fait le grand écart entre les mesures d'éloignement et la réalité", explique Jean-Christophe Sauterel. "On a deux messages différents: on peut être ensemble, comme au restaurant, à l'école ou dans les transports, mais dans d'autres cas il faut limiter les contacts sociaux".

>> Son interview complète dans La Matinale :

Il y a deux mois, l'armée suisse lançait sa plus importante mobilisation depuis la Seconde Guerre mondiale avec pour objectif principal de soutenir les hôpitaux.

3800 soldats sanitaires ont été mobilisés dans un premier temps, mais ils ne sont plus que 600 aujourd'hui.

Une enquête de la RTS montre que les hôpitaux romands sont plutôt satisfaits de cet appui militaire: les troupes ont fourni un soutien utile et très apprécié.

>> L'enquête de Marielle Savoy dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

>> Lire aussi : Les hôpitaux se disent satisfaits de l'engagement des soldats sanitaires

La réouverture des commerces amène son lot de questions sur le chômage partiel. Alors que les règles d'hygiène forcent par exemple les restaurants à tourner au ralenti, certains patrons se demandent s'ils n'ont pas meilleur temps de rester fermé et recourir au chômage partiel (RHT).

Mais le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a répété lundi que ce n'était pas la bonne solution: lorsque c'est possible, les entreprises ont intérêt à ouvrir, même partiellement.

>> Les explications d'Etienne Kocher :

Keystone - Georgios Kefalas

Le Grand Conseil genevois a débattu lundi soir de la gestion du gouvernement dans le cadre de l'épidémie. Entre le 11 mars et le 29 avril, l'exécutif a pris 37 arrêtés visant à protéger la population dans cette situation extraordinaire.

La nouvelle Constitution prévoit que le Conseil d'Etat doit informer le Parlement des mesures qu'il prend dans ce genre de situation. Les 37 arrêtés ont été examinés par la commission législative, où seule l'UDC les a rejetés.

"Le Conseil d'Etat a mal géré la crise et manqué de leadership", a déclaré André Pfeffer, rapporteur de minorité, en citant notamment le revirement du gouvernement par rapport à la suspension des chantiers.

Pour le rapporteur de majorité Diego Esteban, le gouvernement a dû revenir sur certaines décisions afin de se conformer à celles du Conseil fédéral. "Il a agi en préservant l'ordre constitutionnel", a noté le socialiste.

L'un après l'autre, quatre conseillers d'Etat sont revenus sur les faits. "Notre but premier a été d'éviter que les hôpitaux soient sous tension", a rappelé Mauro Poggia en appelant à l'unité du Conseil d'Etat et du Grand Conseil pour lutter contre la crise économique qui succède à la crise sanitaire.

Les écoliers ont retrouvé lundi leurs salles de cours, lors d'une reprise par demi-classe. Dans le canton de Genève, les élèves se rendent à l'école soit le matin soit l'après-midi.

Anouk Pernet a pu assister à la matinée d'une classe de l'école primaire de Lully (degré 7^e-8^e Harmos). Ces premières heures ont été dédiées à l'apprentissage des "gestes barrières".

>> Son reportage dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Les restaurants n'ont pas fait salle comble lundi, au premier jour de leur réouverture en Suisse. A Bienne, La Rotonde est un lieu habituellement très fréquenté. Mais il est resté bien vide pour son premier jour d'ouverture.

>> Le reportage d'Alain Arnaud dans La Matinale :

RTS - Alain Arnaud

La police locale de la ville de Fribourg continue de prendre soin des personnes du 4^e âge. Elle contacte téléphoniquement les 1300 personnes âgées de plus de 80 ans qui résident dans la capitale cantonale.

Si, après deux coups de fil, il n'y a pas de réponse, un sergent de ville se rend alors au domicile de la personne pour savoir si elle a besoin d'aie.

>> Reportage avec le sergent de ville Stéphane Bossy :

Keystone - Martin Rütschi

Les enfants eux ont repris le chemin de l’école ce matin: une rentrée partielle, par demi-classes, ou par demi-journées selon les cantons. Il n'y aurait que très peu d'absentéisme, selon les premières estimations.

>> Le reportage du 19h30 dans une école primaire du canton de Neuchâtel :

>> Revoir également l'interview d'Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat genevois :

La crise sanitaire pose des défis et nécessite qu'on s'y adapte, notamment en ce qui concerne l'espace public. Les transports publics, beaucoup mis en avant ces dernières années, représentent désormais un défi sanitaire. Les trottoirs également semblent trop étroits pour assurer une distanciation sociale.

A quoi pourrait – ou devra – ressembler la ville post-Covid? L'émission Forum en débat avec Aline Renard, co-directrice du bureau de mobilité Transitec Suisse, Marc-Antoine Messer, chargé de cours au laboratoire de sociologie urbaine de l'EPFL et Francisco Klauser, professeur de géographie à l'Université de Neuchâtel.

>> Le Grand Débat de Forum :

La vague de contaminations se retire peu à peu mais elle laisse derrière elle des services hospitaliers qui ont vécu en surrégime pendant plusieurs semaines.

Pour les soignants, il est important de pouvoir évacuer certaines émotions. Aux HUG, une cellule psychologique d'urgence leur vient en aide.

>> Les précisions du 19h30 :

L'économie suisse sort d'une période d'hibernation jamais vue. Seule l'alimentation a perduré dans les dépenses de consommation courantes

Les économistes du Credit Suisse ont sorti leurs calculettes. Selon eux, les Suisses ont économisé 12 milliards de francs ces deux derniers mois du fait des fermetures.

Les mêmes experts estiment qu'au cours des prochains mois, un rattrapage de 5 milliards devrait avoir lieu.

>> Revoir le sujet du 19h30 :

>> La réaction de Pascal Vandenberghe, directeur des librairies Payot, dans le 19h30 :

Des manifestations ont été organisées ce week-end à Zurich, Saint-Gall ou Berne contre les mesures sanitaires instaurées par la Confédération durant la phase de confinement. Qui sont ces militants qu'on pourrait qualifier de "coronasceptiques"? En quoi se distinguent-ils des manifestants qu'on a pu voir récemment dans plusieurs villes américaines?

>> Les explications d'Oscar Mazzoleni, politologue à l’Université de Lausanne, à Forum :

Alors que lundi marquait le début de la deuxième phase du déconfinement, l'affluence dans les transports publics, les magasins ou encore les restaurants a été plutôt modérée. Une partie des enfants ont pour leur part repris le chemin de l'école.

>> Retour sur la journée de lundi : Une affluence timide dans les restaurants et les magasins, les écoles retrouvent de la vie

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