Une affluence timide dans les restaurants et les magasins, les écoles retrouvent de la vie

Pour les écoliers, la "rentrée" n'est souvent encore que partielle. Pour les occuper lorsqu'ils ne sont pas en classe, plusieurs illustrateurs et dessinateurs proposent sur internet des coloriages et des supports de dessin.

>> Revoir le sujet du 19h30 :

La reprise des cours pour les élèves de l'école obligatoire s'est déroulée dans une ambiance "rassurante" et "sans problème majeur" dans le canton de Vaud, selon l'Etat-Major cantonal de conduite (EMCC). Le trafic a lui augmenté.

Aux frontières, la direction des douanes a constaté une légère hausse du trafic, en particulier au passage frontière de Vallorbe. L'attente était toutefois au maximum de 15 minutes, soit moins qu'en période ordinaire, relève lundi soir l'EMCC.

Sur les autoroutes et les routes cantonales, le flux des véhicules était important sans toutefois créer de bouchons autour des agglomérations. En ville de Lausanne, le rétablissement de la signalisation lumineuse a donné le sentiment d'une augmentation du trafic, "ce qui n'est pas confirmé par le système de comptage des véhicules".

L'économie suisse sort d'une période d'hibernation jamais vue. Seule l'alimentation a perduré dans les dépenses de consommation courantes

Les économistes du Credit Suisse ont sorti leurs calculettes. Selon eux, les Suisses ont économisé 12 milliards de francs ces deux derniers mois du fait des fermetures.

Les mêmes experts estiment qu'au cours des prochains mois, un rattrapage de 5 milliards devrait avoir lieu.

>> Revoir le sujet du 19h30 :

>> La réaction de Pascal Vandenberghe, directeur des librairies Payot, dans le 19h30 :

La vague de contaminations se retire peu à peu mais elle laisse derrière elle des services hospitaliers qui ont vécu en surrégime pendant plusieurs semaines.

Pour les soignants, il est important de pouvoir évacuer certaines émotions. Aux HUG, une cellule psychologique d'urgence leur vient en aide.

>> Les précisions du 19h30 :

Leur quotidien est bouleversé depuis deux mois, leur univers réduit au strict minimum. Mais l’horizon s’éclaircit désormais pour les personnes à risques. Le Covid-19 bat en retraite et devrait leur permettre de retrouver un peu de liberté, comme l’annonçait cet après-midi Daniel Koch, le délégué de l'OFSP pour le Covid-19.

>> Les précisions dans le 19h30  :

Dans les grandes villes, où se concentrent le flux des pendulaires, les transports publics n'ont pas été pris d'assaut. Mais l'augmentation de la fréquentation posera un défi logistique et sanitaire. Ce matin, les cantons de Vaud et Genève incitaient les passagers à porter un masque aux heures de pointe.

>> Le reportage du 19h30 :

Les enfants eux ont repris le chemin de l’école ce matin: une rentrée partielle, par demi-classes, ou par demi-journées selon les cantons. Il n'y aurait que très peu d'absentéisme, selon les premières estimations.

>> Le reportage du 19h30 dans une école primaire du canton de Neuchâtel :

>> Revoir également l'interview d'Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat genevois :

La crise sanitaire pose des défis et nécessite qu'on s'y adapte, notamment en ce qui concerne l'espace public. Les transports publics, beaucoup mis en avant ces dernières années, représentent désormais un défi sanitaire. Les trottoirs également semblent trop étroits pour assurer une distanciation sociale.

A quoi pourrait -ou devra- ressembler la ville post-Covid? L'émission Forum en débat avec Aline Renard, co-directrice du bureau de mobilité Transitec Suisse, Marc-Antoine Messer, chargé de cours au laboratoire de sociologie urbaine de l'EPFL et Francisco Klauser, professeur de géographie à l'Université de Neuchâtel.

>> Le Grand Débat de Forum :

Des manifestations ont été organisées ce week-end à Zurich, Saint-Gall ou Berne contre les mesures sanitaires instaurées par la Confédération durant la phase de confinement. Qui sont ces militants qu'on pourrait qualifier de "coronasceptiques"? En quoi se distinguent-ils des manifestants qu'on a pu voir récemment dans plusieurs villes américaines?

>> Les explications d’Oscar Mazzoleni, politologue à l’Université de Lausanne, à Forum :

Avec la levée d’une partie des mesures de confinement, les polices romandes observent un certain "laisser-aller", et doivent régulièrement intervenir auprès de personnes qui se promènent à plus de 5, qui ne respectent pas les distances, des habitudes qui pourtant sont encore proscrites. Le cas d’un rassemblement de 300 jeunes le week-end dernier a fait beaucoup de bruit, notamment parce que la police n'a pas réussi à disperser la foule.

>> Les explications de Forum, avec l'interview de Pascal Lüthi, commandant de la police neuchâteloise :

Les transports publics ont retrouvé une cadence pratiquement normale lundi. Selon le patron des CFF, Vincent Ducrot, cela a relevé du tour de force pour y parvenir.

De 70%, l'offre est revenue à 90% de la normale lundi, a souligné l'ex-régie fédérale. A travers toute la Suisse, les premiers trains interurbains étaient modérément occupés lundi matin, ce qui a permis de respecter facilement la distance sanitaire. Les passagers ne portaient qu'occasionnellement des masques de protection, au contraire du personnel des CFF.

"Il faut que la population sache que "les transports publics sont sûrs et fiables", a dit la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga à Keystone-ATS. Elle s'est félicitée du retour des transports publics à une cadence plus forte.

Dans la grande distribution, le tsunami de consommateurs - tel qu'il a pu avoir lieu après l'ouverture des magasins de jardinage et de bricolage - n'a pas eu lieu. "Nous avons un bilan contrasté, selon les enseignes", affirme Fabrice Zumbrunnen, président de la direction générale de Migros, "notamment dans nos restaurants où les gens n'étaient pas très nombreux ce midi."

Mais l'heure n'était pas à la morosité non plus. "On a aussi vu, dans nos enseignes de matériel de sports et loisirs, que les gens se préparent aux beaux jours, avec l'achat notamment de matériel de randonnée et de vélos", indique le responsable. Et de préciser également qu'il ne s'agit "que d'un lundi"...

>> L'interview de Fabrice Zumbrunnen dans Forum :

Dans la restauration également, la reprise a été progressive. Environ 40% des établissement - selon les estimations de la branche - n’ont pas rouvert leurs portes, jugeant les contraintes sanitaires trop strictes pour que ce soit rentable.

>> Les explications de Christophe Roduit, propriétaire-gérant de restaurant à Lausanne, dans Forum :

>> Sur la même thématique, revoir également le sujet du 19h30 :

>> Le compte-rendu du 19h30 dans un restaurant à Fribourg :

On se souviendra longtemps sans doute de ce lundi où la Suisse a redémarré. Les commerces, les restaurants, les bibliothèques mais aussi les écoles ont rouvert leurs portes aujourd'hui… Mais globalement, à part quelques embouteillages à la douane ou devant certains magasins, l’affluence n’a pas été celle des grands jours:

>> Le récit d’un retour à la normalité dans l’émission Forum :

Les abeilles font face à de nombreuses menaces: pesticides, parasites, pollution… Mais la récolte de miel de cette année s’annonce excellente, affirme Stéphanie Vuadens, apicultrice professionnelle interrogée dans Le Point J.

La baisse d'activité humaine liée au confinement a-t-elle joué un rôle? "Le miel vient d'être mis en pot. A le goûter, on a un millésime 2020 qui est exceptionnel. Est-ce que c'est lié au Covid, aux conditions météorologiques? Je pense que c'est lié à l'ensemble", avance Stéphanie Vuadens.

Celle qui possède 600 ruches dans la campagne genevoise estime également que sa récolte annuelle se comptera en tonnes, contre quelque 500 kilos l'an dernier.

>> Son interview complète dans Le Point J :

>> Plus d'infos ici : Podcast: Les abeilles seront-elles les grandes gagnantes du confinement?

Les sportifs et sportives suisses de haut niveau profitent pleinement de la réouverture du Centre national d'entraînement de Macolin.

Environ 130 d'entre eux retrouvent dès ces jours-ci leurs quartiers au dessus du Lac de Bienne.

Les participants à l'Ecole de Recrue pour sportifs d'élite font partie des premiers arrivés. Les 70 dernières places disponibles seront progressivement occupées au cours des semaines à venir. Macolin ne peut accueillir que 200 athlètes dans le contexte actuel, contre 400 en temps normal.

Le port d'un masque de protection est obligatoire à l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse pour éviter des risques d'infection des passagers et du personnel au coronavirus. L'aéroport se prépare à la reprise du trafic aérien avec une éventuelle prochaine réouverture des frontières.

L'aéroport binational "se conforme aux exigences d'hygiène et de comportement prescrites par l'Agence régionale de santé (ARS) française et par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)", a indiqué lundi l'EuroAirport. L'organisation détaillée des flux de passagers et des mesures de comportement sont en cours de préparation en vue de la reprise du trafic aérien.

Actuellement, un seul poste de contrôle de sécurité des passagers du terminal est ouvert.

Des distributeurs de désinfectant, des installations de séparation et des marquages au sol sont prévus. Des protections en plexiglas seront placées devant les guichets. Les équipes de nettoyage procéderont à des opérations de désinfection sur les surfaces les plus utilisées telles que les tapis d'escaliers roulants, les boutons d'ascenseurs, les poignées de porte et dans les toilettes.

A Genève, le nombre de patients hospitalisés après avoir été contaminés par le Covid-19 est passé sous la barre symbolique des 200. Lundi, 196 malades infectés étaient pris en charge aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Parmi eux, seuls sept se trouvaient aux soins intentifs, dont six étaient intubés.

Par rapport aux dernières données, un nouveau cas de Covid-19 supplémentaire a été enregistré en 24 heures. Le nombre total de personnes testées positives au nouveau coronavirus s'élève à Genève à 4976.

Depuis le début de l'épidémie, le Covid-19 a fait 267 victimes dans le canton de Genève. On déplore un décès de plus en 24 heures, fait savoir lundi la direction générale de la santé.

 Des collaborateurs des Transports publics genevois (TPG) ont distribué lundi gratuitement des masques aux usagers. Cette opération devrait être répétée tous les jours pendant deux semaines aux heures de pointe.

Les employés ont rappelé aux voyageurs la recommandation émise par la branche suisse des transports publics, soit le port du masque si la distanciation sociale de deux mètres ne peut pas être respectée.

Il n'y a pas eu de ruée sur les masques. Les TPG en ont reçu 250'000 de la part du canton.

L'offre des TPG mise en œuvre lundi correspond à plus de 90% d'une exploitation normale. La fréquentation, qui était tombée à 120'000 personnes par jour pendant la crise, est remontée à 210'000 vendredi. Elle devrait passer à 225'000 ces prochains jours.

A relever que ce chiffre reste toutefois bien en dessous de la fréquentation habituelle de 800'000 voyageurs par jour en semaine.

La Croix-Rouge suisse (CRS) va distribuer jusqu'à trois fois mille francs à des familles ou des personnes seules les plus démunies, en lien avec la pandémie de coronavirus. Cette mesure pourrait être prolongée après le mois de juin.

L'aide financière, qui sera distribuée en avril, mai et juin, est une mesure simple qui permet aux bénéficiaires de régler leurs factures et d'acheter des produits de base, indique la CRS dans un communiqué lundi. L'ONG fournit cette aide "immédiate et rapide" depuis plusieurs semaines déjà.

Les personnes en situation de détresse aigüe peuvent s'annoncer auprès de la Croix-Rouge de leur canton. Selon l'évolution de la crise et les fonds disponibles, la CRS examinera la possibilité d'étendre ce soutien au-delà du mois de juin: la crise se prolongeant, une aide unique ne suffira pas dans bien des cas.

Pas de restriction liée à l'âge ou au statut

Les personnes visées par cette mesure sont celles qui, déjà touchées par la pauvreté, "plongent" avec la pandémie. "Nous ne fixons aucune autre restriction, liées à l'âge ou au statut de séjour", a précisé Sabine Zeilinger, porte-parole de la CRS.

Les coûts déjà pris en charge par un service social ou par les assurances ne doivent pas l'être "à double" par la CRS. Ces aides transitoires ne doivent pas non plus se recouper avec des mesures prises par la Confédération et les cantons en lien avec le Covid-19.

Cette action est possible grâce aux dons faits à la CRS par des entreprises, des bénévoles et des donateurs privés.

Les restrictions d'entrée sur le territoire suisse ont été assouplies comme prévu lundi. Des postes-frontières supplémentaires ont été ouverts, mais les contrôles aux frontières demeurent.

De nouveaux passages frontières ont en outre été rouverts dans toute la Suisse: "Le trafic frontalier a déjà commencé à augmenter", a relevé Christian Bock, directeur de l'Administration fédérale des douanes (AFD). Les contrôles depuis lundi ne sont pas systématiques et sont axés sur les risques. Il faut donc s'attendre à être contrôlé malgré tout, selon Christian Bock.

A cause de la crise du coronavirus, la Suisse a fermé 130 postes-frontières; vingt ont rouvert depuis. D'autres pourront bientôt rouvrir: "La procédure nécessite cependant des discussions avec les pays voisins. La Suisse ne peut pas ouvrir ces passages seule", a ajouté Christian Bock.

Amendes pour tourisme d'achat

Depuis le 13 mars, 68'000 personnes se sont vues refoulées aux frontières de la Suisse. Lundi matin, 1635 amendes pour tourisme d'achat avaient été distribuées, a annoncé Christian Bock.

Ces contrôles ont nécessité 130 douaniers supplémentaires, ainsi que l'aide de 50 militaires de la police militaire et 600 soldats.

Pour l'instant, il est toujours interdit de se réunir à plus de cinq personnes: Daniel Koch ne pense pas "pouvoir donner de dates précises" pour la fin de cette règle.

Le médecin responsable de la division "maladies transmissibles" de l'OFSP explique que "plus la situation épidémiologique va dans le bon sens et le traçage de proximité du virus fonctionne, plus nous pourrons assouplir les mesures".

Toutefois Daniel Koch précise que c'est le Conseil fédéral qui prendra cette décision.

Au total, plus de 312'813 tests ont été effectués pour le SARS-CoV-2, virus du Covid-19, en Suisse, dont 11% étaient positifs – plusieurs tests positifs ou négatifs sont possibles chez la même personne.

Par rapport à la taille de leur population, les cantons de Genève, Tessin, Vaud, Bâle-Ville et du Valais restent les plus touchés.

L'âge des patients hospitalisés va de 0 à 102 ans, avec un âge médian de 72 ans. 60% d'entre eux sont des hommes et 40% des femmes. Le nombre de personnes hospitalisées est plus élevé chez les hommes que chez les femmes à tout âge.

Parmi les personnes décédées, 58% étaient des hommes et 42% des femmes. Sur les 1473 personnes décédées pour lesquelles les données sont complètes, 97% souffraient d'au moins une maladie préexistante.

Trente-neuf nouveaux cas de SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 heures, a annoncé lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Au total, la Suisse compte 30'344 cas confirmés en laboratoire.

L'incidence se monte à 354 cas pour 100'000 habitants, précise l'OFSP, qui rappelle que le nombre de cas est soumis à des fluctuations hebdomadaires, avec des chiffres généralement plus faibles le week-end. Dimanche, le nombre de nouveaux cas annoncés était de 54, contre 44 samedi, 81 vendredi et 66 jeudi.

A l'heure actuelle, 1543 personnes sont décédées en lien avec un Covid-19 confirmé, soit cinq de plus que dimanche. Pour la première fois depuis le 14 mars, le Tessin, premier canton le plus touché, n'a recensé aucun décès ces dernières 24 heures.

Assouplissements pour les homes

La courbe s'est fortement aplatie, a souligné le délégué pour le Covid-19 de l'OFSP Daniel Koch, devant la presse. Et ce, que ce soit au niveau des nouveaux cas, des décès, des hospitalisations ou des personnes en soins intensifs: "Nous espérons que la tendance continuera ainsi", a-t-il poursuivi. Pour cela, il est important que toute personne ayant des symptômes grippaux, graves ou bénins, se fassent tester. Les chaînes de transmission pourront ainsi être retracées et la courbe continuer à baisser".

"La régression de la maladie permet aussi à l'OFSP d'assouplir ses recommandations pour les groupes à risque et les homes", a encore indiqué Daniel Koch. "Les EMS doivent notamment permettre à nouveau les visites, mais avec des mesures de protection".

Quant aux personnes vulnérables, "elles peuvent reprendre leur emploi du temps habituel", a-t-il poursuivi. Il leur est toutefois toujours recommandé d'éviter les transports communs, du moins aux heures de pointe, et de se faire apporter leurs courses.

En Suisse, "il y a assez de masques pour la population", explique Markus Näf, coordinateur des achats du Département fédéral de la défense (DDPS). Il en va de même pour le matériel médical et de protection pour les professionnels de la santé.

Il est désormais possible d'acheter des masques pratiquement partout en Suisse. Les hôpitaux dans les cantons disposent de matériel spécifique pour traiter les patients atteints du Covid-19 pour une durée de plus de 40 jours: 42 millions de masques ont été distribués, 100 millions sont en stock.

Des commandes pour 30 millions de masques sont en cours. Ceux-ci seront acheminés par 33 vols de la compagnie Swiss.

"La Confédération et les cantons disposent d'un stock de 100 millions de masques", a-t-il précisé. Jusqu'ici, la Confédération en a distribué 42 millions au commerce de détail, dont 18 millions ces deux dernières semaines. La Confédération a aussi quelque 161'000 litres de produits désinfectants en réserve.

Gestion des coûts

La Confédération, qui s'est montrée attentive à la question des coûts, a souligné Markus Näf, a dépensé jusqu'ici 264 millions de francs pour ce matériel sanitaire, soit 11% du crédit de 2,45 milliards décidé par le Conseil fédéral et approuvé par le Parlement la semaine dernière.

Pour l'instant, il n'y a pas de commandes supplémentaires de prévues: "Les biens de protection ont été achetés en suffisance", a affirmé Markus Näf.

Il a relevé que le matériel nécessaire à la lutte contre le coronavirus n'a jamais fait défaut ces dernières semaines en Suisse.

Le regroupement familial est "à nouveau possible pour les membres de la famille de citoyens suisses". Il l'est aussi pour les membres de la famille de ressortissants d'États membres de l'UE ou de l'AELE qui vivent en Suisse, a indiqué Cornelia Lüthy, responsable du domaine immigration et intégration au Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Les demandes déposées avant le 25 mars par les travailleurs en provenance des Etats membres de l'UE ou de l'AELE seront traitées. Les prestations transfrontalières pourront avoir lieu si elles se fondent sur un contrat conclu par écrit avant cette date.

Ainsi, "un monteur en provenance d'Allemagne pourra installer dans une entreprise suisse une machine déjà commandée", a rappelé Cornelia Lüthy. "L'économie doit reprendre son cours", a-t-elle dit.

Toutes les autres restrictions mises en place dans le domaine migratoire resteront en vigueur jusqu'à nouvel ordre. D'autres assouplissements sont prévus pour le 8 juin.

Au chapitre des conséquences de cette reprise partielle, de gros bouchons se sont formés devant certains postes frontières, malgré l'ouverture de neuf passages supplémentaires en Suisse romande, quinze pour toute la Suisse. Une situation très irrégulière, selon l'heure ou la région.

>> Le reportage du 12h45 à Genève :

La rentrée scolaire a sonné pour une partie des élèves et pour les enseignants romands, après huit semaines de semi-confinement et d'école à distance.

Pour contenir la propagation du virus, les élèves doivent conjuguer de nouvelles règles de vie. A commencer par bien se laver les mains. Et leurs enseignants doivent réinventer leur façon de transmettre le savoir.

Pour éviter des trop grands rassemblements, l'enseignement est organisé par demi-classes et l'arrivée à l’école et la récréation se font de manière alternée. Et plus question de grandes parties de football sous le préau, il faut limiter les contacts au maximum.

>> Le reportage du 12h45 à Granges-Paccot (FR) :

Au Collège des Cerisiers à Bevaix (NE), Sibylle Rebaux enseigne à des élèves de 6e année Harmos (âgés de dix ans). Elle a témoigné de cette matinée de reprise dans le 12h30. "C'était très particulier", dit-elle, mais tout le monde était présent au sein de son demi-groupe de dix élèves.

>> Ecouter l'interview de Sibylle Rebaux :

Keystone - Martial Trezzini

Certains cafés et restaurants ont pu rouvrir leurs portes. Pour les tenanciers et les clients, il s'agissait d'un semblant de retour à la normale, après deux mois de fermeture obligatoire et sanitaire. L'affluence est restée modérée en Suisse romande.

A Neuchâtel, les restaurants du centre-ville de Neuchâtel ont été très peu fréquentés à midi. Plusieurs restaurants sont aussi fermés, parce que le lundi est le jour de fermeture ou parce qu'ils doivent encore réfléchir à mettre en place les mesures sanitaires exigées. Certains continuent de privilégier les plats à l'emporter.

Dans une pizzeria très courue de la zone piétonne, une seule table avait été réservée pour midi. Le restaurant peut compter 280 places en temps normal et 150 avec les mesures sanitaires.

Dans un restaurant emblématique de la Place des Halles, seules quelques tables avaient été aussi réservées. Les places ont dû être réduites de moitié à 44.

>> Interview de Muriel Hauser, patronne de l'emblématique Café du Gothard à Fribourg et présidente de GastroFribourg, dans le 12h30 :

RTS

En Valais, il est aussi difficile de chiffrer l'affluence et le nombre de cafés ouverts. Certains misaient sur les terrasses pour attirer du monde, mais la météo en a décidé autrement. Plusieurs restaurants ont toutefois affiché complet, mais avec un nombre de places restreintes.

>> Le point en Valais dans le 12h45 :

Dans le canton de Vaud, qui avait édicté un couvre-feu à 22h00 à mi-mars (avant la fermeture totale des établissements), le Conseil d'Etat annonce dans une directive le retour aux horaires usuels établis par les règlements communaux de police, a appris la RTS. Les tenanciers ont été informés du changement par mail en fin de semaine dernière.

Un courrier officiel de Gastrovaud doit légalement leur parvenir d'ici mardi.

>> Les précisions du 12h30 :

Keystone - Jean-Christophe Bott

De nombreux commerces ont rouvert leurs portes lundi, pour la première fois depuis près de deux mois, alors qu'un certain nombre de personnes ont retrouvé le chemin du travail.

Les gares ont ainsi repris quelques couleurs en ce premier jour de la nouvelle étape du déconfinement, avec des pendulaires un peu plus nombreux. Mais peu de personnes portaient un masque, produit désormais vendu dans les automates "Selecta" des gares, ont précisé les CFF qui distribuent aussi des lingettes désinfectantes.

Dans les principales artères commerçantes des villes, il y avait très peu de monde à l'ouverture des magasins. Ainsi à Lausanne, l'humeur n'était guère au shopping parmi les passants clairsemés.

>> Prise de température à Lausanne dans le 12h30 :

Keystone - Laurent Gilliéron

A Genève, seuls quelques rares passants se pressaient dans les Rues Basses alors que magasins et boutiques finalisaient les derniers préparatifs. Aucune file d'attente importante n'a été constatée dans les grands commerces de la ville.

>> Le point à Genève dans le 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Une réduction ou une exemption temporaire de la TVA pour aider les secteurs économiques touchés par la crise du coronavirus n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour, indique lundi le Conseil fédéral, qui considère comme faibles les effets d'une telle mesure.

Un abaissement de la TVA peut soutenir la consommation - si les consommateurs peuvent dépenser - ou améliorer les marges des entreprises, reconnaît le gouvernement en réponse à une motion du conseiller national Marco Chiesa (UDC/TI). Mais il constitue aussi une charge pour les entreprises concernées, qui doivent adapter les taux d'impôt.

Dans sa motion, l'UDC tessinois demandait un plan de soutien aux secteurs de l'économie en crise en réduisant, voire en supprimant temporairement la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Selon lui, cette mesure permettrait de donner confiance aux secteurs les plus touchés, notamment l'hôtellerie.

Trente-neuf nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés en 24 heures, a annoncé lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Au total, la Suisse compte désormais 30'344 cas confirmés en laboratoire.

L’incidence se monte à 354 cas pour 100'000 habitants, précise l'OFSP, qui rappelle que le nombre de cas est soumis à des fluctuations hebdomadaires avec des chiffres généralement plus faibles le week-end. Dimanche, le nombre de nouveaux cas annoncés était de 54, contre 44 samedi, 81 vendredi et 66 jeudi.

A l’heure actuelle, 1543 personnes sont décédées en lien avec un Covid-19 confirmé, soit cinq de plus que dimanche. Pour la première fois depuis le 14 mars, le Tessin, premier canton le plus touché, n'a recensé aucun décès ces dernières 24 heures.

Par rapport à la taille de leur population, les cantons de Genève, Tessin, Vaud, Bâle-Ville et du Valais restent les plus touchés.

Compte tenu de la situation actuelle, de nombreux Suisses vont probablement chercher à passer leurs vacances d'été dans leur pays. Mais à quoi faut-il s'attendre? Que pourrons-nous faire pour nous divertir?

Pour y répondre, l'émission On en parle a reçu Véronique Kanel, porte-parole de Suisse Tourisme, Rafael Matos-Wasem (Institut du tourisme HES-SO Valais) et Pierre Corajoud, éditeur de guides de balades insolites.

>> Ecouter le sujet de l'émission On en parle :

Keystone - Alessandro Della Bella

Le Gouvernement jurassien attend du Conseil fédéral qu'il oblige le port du masque dans les transports publics lorsque la distance de deux mètres ne peut pas être respectée.

L'exécutif cantonal a fait part de cette requête au gouvernement à la fin de la semaine dernière. Il déplore qu'il n'y ait aucun contrôle de l'application du plan de protection dans les transports publics.

En attendant une décision fédérale, il recommande aux usagers des transports publics de porter un masque en cas de forte affluence dans les bus, les trains et les gares. Cette recommandation vaut aussi pour les grandes surfaces.

Les cabanes de montagne peuvent elles aussi rouvrir leurs portes dès lundi, avec des règles sanitaires à respecter. La pratique des sports de montagne sera également à nouveau possible sous certaines conditions.

Françoise Jaquet, présidente du Club alpin suisse, s'en réjouit mais avoue aussi une pointe d'inquiétude.

>> Interview de Françoise Jaquet dans La Matinale :

Keystone - Arno Balzarini

Avec la réouverture des écoles, des magasins et des commerces, lʹoffre des transports publics revient quasiment à la normale.

Mais quelles sont les mesures de protection prévues par la branche? Et comment respecter les distances dans les bus et les trains?

>> Les explications d'Ottavia Masserini, porte-parole des CFF, dans l'émission On en parle :

Keystone - Martial Trezzini

La faîtière de l'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM), s'attend à un effondrement massif à partir d'avril. Le secteur a essuyé un repli de 8,4% des exportations au premier trimestre à 15,8 milliards de francs.

Cette baisse s'explique à la fois par le repli des entrées de commandes essuyé un an plus tôt et par les effets du confinement dans les marchés de vente.

La faîtière, pour laquelle ces chiffres reflètent plutôt la situation avant le confinement, prévoit une nette aggravation au second et au troisième trimestres.

A l'heure de la réouverture des magasins et des restaurants, les consommateurs vont-ils dépenser comme avant ou vont-ils se montrer réticents?

L'économie a perdu des milliards de francs et pour la relancer, certains estiment que la Suisse devrait lancer de grands investissements et s'endetter davantage.

>> L'analyse de La Matinale :

Keystone - Martin Rütschi

Ce n'est pas un "lundi de tous les dangers" pour Violaine Blétry-de Montmollin, vice-présidente du Conseil communal de Neuchâtel, interrogée dans La Matinale.

"Il faut être confiant avec les décisions prises. Le Conseil fédéral propose un déconfinement par étapes, c'est une étape importante aujourd'hui avec la reprise des écoles, des commerces ou des musées. Nous espérons que la population jouera le jeu comme elle l'a joué jusqu'à aujourd'hui."

Concernant la reprise des cours, "il était important que les enfants puissent retourner à l'école avant l'été. La crise a fait apparaître de grandes disparités sociales, tout le monde n'a pas les mêmes chances de pouvoir faire l'école à la maison. Je peux comprendre les peurs des parents, mais toutes les mesures ont été prises (demi-groupe, demi-journée, distance avec les professeurs). Les enfants peuvent aller sereinement à l'école", a répété Violaine Blétry-de Montmollin.

>> Son interview complète dans La Matinale :

Entre 200 et 300 jeunes alcoolisés se sont rassemblés dans la nuit de samedi à dimanche au bord du lac à Auvernier (NE), en dépit des mesures sanitaires.

"Les quatre policiers se sont fait accueillir par des jets de bouteille et de nourriture", a expliqué le porte-parole de la police neuchâteloise sur la radio locale RTN.

Vu le nombre des fauteurs de troubles et leur alcoolisation, les policiers ont renoncé à intervenir pour leur propre sécurité. "Il n'y aura donc vraisemblablement pas de poursuites, car la plupart des fêtards n'ont pas pu être identifiés", a ajouté Georges-André Lozouet.

>> Lire : La police neuchâteloise impuissante face à de jeunes fêtards à Auvernier

A l'heure de l'ouverture de nombreux commerces, Sébastien Aeschbach, patron des magasins de chaussures, s'est dit totalement prêt à accueillir les clients et à assurer le maximum de sécurité dans La Matinale. "Le gros avantage de ces deux mois de fermeture est que nous avons eu le temps de nous préparer", a-t-il souligné.

"Beaucoup de clients mettront un peu de temps à revenir en ville, à reprendre un rythme" après deux mois de confinement, sauf pour la vente de chaussures enfants, a relevé le commerçant. "Les pieds des enfants ont continué de grandir mais pour les produits strictement mode cela prendra du temps à retrouver une activité normale."

>> L'interview de Sébastien Aeschbach dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

>> Lire aussi : Une aide sur les loyers aurait été nécessaire pour le patron des magasins Aeschbach

Image banale s'il en est, celle d'élèves dans une classe est presque inhabituelle en ce lundi matin. Pour la première fois depuis plus de deux mois, les écoles ont à nouveau ouvert leurs portes.

Les mesures d'hygiène et le fléchage des itinéraires pour respecter les normes de sécurité sont de rigueur. Les élèves doivent rester à deux mètres de leur enseignant, mais n'ont pas à respecter cette distance entre eux.

Un principe se détache: les enfants se retrouvent à l'école par petits groupes durant deux semaines, soit le matin, soit l'après-midi à Genève et Neuchâtel ou un jour sur deux dans les cantons de Vaud et du Jura.

La deuxième étape du déconfinement était très attendue notamment par les bars, et restaurants. Mais elle est soumise au respect des règles sanitaires très strictes. La journée de lundi dira si les clients sont à nouveau au rendez-vous.

Au Café du Centre, juste à côté de la gare de Fribourg, les premiers clients ont pu tester une nouvelle normalité très organisée.

>> Le compte-rendu de La Matinale :

Steffen Schmidt

Libraires et diffuseurs romands se montrent généralement plutôt sereins à l'heure de la reprise. Mais toutes les nouvelles parutions de livres ont été bloquées ces deux derniers mois par les éditeurs et certaines ont même été annulées.

Or, en moyenne, environ 2000 nouveaux titres francophones sortent chaque semaine. La question est donc de savoir s'il va y avoir surabondance de nouveautés.

La première qui pourrait déclencher un tsunami d'acheteurs sera le nouveau roman de Joël Dicker, en vente dès le 19 mai. Avant cela, les libraires pourront donc mettre en avant les livres parus en mars.

>> Point de la situation dans La Matinale :

Keystone - Martial Trezzini

>> Interview de Yasmina Giaquinto, directrice de la librairie du Baobab à Martigny :

Keystone - Alexandra Wey

>> Lire aussi : La réouverture des librairies ne va pas provoquer d'afflux de nouveautés

Organisée en plusieurs étapes, la rentrée scolaire sonne lundi pour les écoles primaires et secondaires.

Classe virtuelle, réseaux sociaux ou bon vieux téléphone: la mission des enseignants, pendant l'école à la maison, était de garder le contact avec les élèves et les familles. Mais cette tâche n'a pas toujours été évidente, surtout avec les jeunes déjà fragilisés.

Et plus les cours à distance se prolongent, plus le risque de décrocher est grand. Tous les cantons romands sont d'accord sur ce point: l'école à la maison creuse les inégalités.

>> Les explications de La Matinale :

Fotolia - Kzenon

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La suspension des délais décrétée par le Conseil fédéral pour la vie démocratique prendra fin dans trois semaines, le 1er juin. La récolte de signatures pour les initiatives et les référendums pourra alors reprendre.

Mais compte-tenu des mesures de distanciation, elle va rester plus difficile qu'en temps normal. Plusieurs mouvements y voient même une menace pour l'exercice des droits politiques.

>> Les explications de La Matinale :

Keystone - Christian Merz

Trains, bus, trams ou métros retrouvent une cadence à peu près normale ce 11 mai. Certains pendulaires ont repris pour la première fois le chemin du travail. Mais on était encore loin de l'affluence des grands jours lundi matin vers 7h00 à la gare de Cornavin à Genève.

>> Le point de la situation à Genève :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Les pendulaires étaient à nouveau plus nombreux à se presser dans les gares à Berne et à Bienne, selon les observations de l'agence ats. Très peu de personnes portaient un masque.

Sur les quais, la plupart des passagers respectaient les distances sociales sauf quand il s'agissait de monter dans le train où ils se regroupaient devant les portes.

A la gare de Berne, les premiers trains IC du matin en provenance et à destination de Zurich et de Lausanne étaient modérément occupés. Cette fréquentation permettait le respect des distances sociales.

La vie au ralenti depuis mi-mars, avec un trafic en net recul, a fait diminuer les émissions de CO2 en Suisse. Les premiers résultats confirment une baisse de ce gaz à effet de serre le long des routes.

Ce recul est en effet essentiellement dû à la décrue du trafic routier, car le chauffage et l'industrie ont subi peu de variations et les vols aériens internationaux ne sont pas pris en compte dans les émissions nationales.

Le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (EMPA) vient de procéder aux premiers relevés. Et son verdict est clair: le semi-confinement a fait chuter d'un tiers les émissions de C02 imputables au trafic en ville de Zurich.

>> Les explications de La Matinale :

Keystone - Jean-Christophe Bott

>> Lire aussi : Moins de voitures, donc moins de gaz carbonique en Suisse

Avec la réouverture des restaurants, magasins, musées ou bibliothèques, les contrôles d’hygiène vont se multiplier en Suisse.

Dans le canton du Jura, quelque 700 contrôles ont déjà été effectués depuis le début de la crise du coronavirus il y a huit semaines. Plus d’une quinzaine de personnes sont sur le terrain sous la direction de l’hygiéniste du travail Jean Parrat. Et selon lui, la réouverture des restaurants se fera sous haute surveillance.

>> L'interview de Jean Parrat dans La Matinale :

RTS - Gaël Klein

Les enfants retournent à l'école après deux mois passés à la maison. Pour pouvoir respecter les mesures sanitaires, ils vont reprendre de manière progressive, un jour sur deux ou en demi-classe. Les enseignants préparent depuis plusieurs jours leurs classes: pas de jouets en plastique, pas de gobelets, les portes doivent rester ouvertes et une multitude d’autres consignes sont aussi à respecter.

>> Voir le reportage du 19h30 sur la préparation de la reprise de l'école :

Karim Boubaker, médecin cantonal vaudois, assure dans le 19h30 qu’il n’est pas risqué pour les parents d’envoyer leurs enfants à l'école: "Avec la connaissance que l’on a des enjeux, de la transmission de la maladie, du nombre de cas chez les enfants, ce n’est pas dangereux à l’heure actuelle de reprendre."

>> Voir l’intervention complète de Karim Boubaker à propos des écoles :

Invité dans Mise au Point à s’exprimer à la veille de la reprise des activités économiques, le conseiller fédéral Guy Parmelin s'est voulu rassurant en parlant "d’optimisme raisonnable".

>> Voir son interview dans Mise au Point :

>> Lire aussi : Soutien à fonds perdus? Guy Parmelin prêt à adapter l'aide aux entreprises

Le vélo pourrait devenir un moyen de transport privilégié cet été, notamment pour ceux qui préfèrent voyager seul en extérieur afin de limiter le risque de contamination au Covid-19. Dans le monde entier, des villes créent de nouvelles pistes cyclables. En Suisse, Genève est en train de faire de la place pour les cyclistes.

>> Voir le reportage dans le 19h30 :

La session parlementaire extraordinaire qui a eu lieu cette semaine n'aura ressemblé à aucune autre. Dans l'immense hangar de Bernexpo, les deux chambres se sont réunies pour débattre des mesures d'urgence adoptées face à la pandémie.

Une renaissance démocratique pour les uns, un baroud d'honneur sans véritable utilité pour les autres.

>> Les journalistes Philippe Castella de la Liberté, Bernard Wuthrich du Temps, et Priscilla Imboden de SRF en débattent dans le Forum des médias  :

RTS - RTS

La seconde étape du déconfinement commence lundi en Suisse, avec la réouverture de plusieurs écoles, restaurants et commerces. La principale interrogation est la suivante: comment s'assurer que ce déverrouillage ne fasse pas repartir l'épidémie à la hausse?

Invité dans Forum, le conseiller d'Etat vaudois en charge de l'économie Philippe Leuba estime qu'"il faut protéger la population et donner confiance aux consommateurs pour faire repartir l’économie."

Cela passera par le contrôle du respect des mesures d’hygiène, mais Philippe Leuba explique qu'il ne sera pas possible de vérifier tous les établissements: "On compte sur la responsabilité individuelle. Mais on a tout de même constitué une task force de surveillance, dont le but n’est pas de sanctionner, mais de faire en sorte que les mesures soient respectées."

>> Ecouter l’intervention complète de Philippe Leuba dans Forum ainsi que les précisions de Claudine Burton-Jeangros, sociologue de la santé, et de Philippe Jaffé, psychologue :

Keystone - Laurent Gillieron

A la veille de la réouverture des restaurants et des commerces, les autorités veulent à la fois "protéger la population et donner confiance aux consommateurs pour faire repartir l’économie", comme l'explique notamment le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba, qui admet qu'il sera difficile de vraiment contrôler si les mesures sont appliquées partout.

>> Retour sur la journée de dimanche : "On ne pourra pas tout contrôler, mais on compte sur la responsabilité individuelle"

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