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La Suisse a vraisemblablement passé le pic de l'épidémie de Covid-19

- La Suisse a vraisemblablement passé le pic de l'épidémie de Covid-19, a fait savoir l'Office fédéral de la santé publique mardi. Le nombre de contaminations au coronavirus continue de grimper en Suisse, mais de façon moins forte ces derniers jours. Selon les chiffres de l'OFSP, 25'834 cas positifs ont été identifiés mardi matin, soit 254 de plus en un jour, contre plus de 1300 au plus fort de la crise. Selon l'addition des données communiquées par les cantons mardi à 22h, le pays a en outre enregistré 1175 décès.

- Cantons les plus touchés de part le nombre de morts après le Tessin et ses 258 décès, Vaud (237) et Genève (167) disent constater un ralentissement des décès et des personnes hospitalisées, mais la décrue n'est pas aussi significative qu'espéré.

- Alors que certains pays, comme l'Autriche par exemple, commencent à sortir progressivement du confinement, la pression se fait toujours plus vive en Suisse pour relancer l'économie. Syndicats et patrons s'accordent à dire que la priorité est de préserver l'emploi. L'armée a pour sa part indiqué qu'elle allait réévaluer l'engagement de ses ressources dans la crise liée au Covid-19 et prévoir un plan de retour à la normale. De premiers congés ont été donnés à des soldats mobilisés.

- Pour rappel, le Conseil fédéral n'a pas imposé de confinement général en Suisse, mais continue de recommander de rester à la maison, en particulier lorsqu'on est malade ou âgé de 65 ans ou plus. Il appelle à ne sortir que pour aller travailler (si le télétravail n'est pas possible), pour aller chez le médecin ou à la pharmacie, faire ses courses ou aider un proche. Les rassemblements de plus de cinq personnes restent interdits.

Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo.

22h05

Stress et anxiété augmentent en temps de confinement

L'épidémie de Covid-19 a aussi des conséquences psychologiques non négligeables sur la population, en raison des mesures de confinement ou de la peur que suscite la maladie. "L'anxiété, on la ressent partout, on est fatigué de travailler tout le temps parce qu'on a des conditions de travail qui changent tous les jours. On a plus de pauses. Les crèches sont fermées", a confié au 19h30 de la RTS une éducatrice qui, avec son mari postier, élève un enfant de 16 mois.

"Les poumons se ferment, la trachée se ferme, on n'a plus d'air… On respire, mais c'est dur de respirer", raconte pour sa part une aide-soignante qui a contracté le SRAS-CoV-2. Pour le psychiatre Nicolas de Tonnac, ces crises d'angoisse s'expliquent par l'impossibilité de maîtriser la situation. "Ce virus peut générer du stress parce qu'il est invisible, parce qu'il est un ennemi inattendu et non localisable. Il est donc comme ces terroristes dont on découvre qu'ils étaient nos voisins, des personnes bien sous tous rapports et qui se révèlent avoir un comportement totalement inexplicable et monstrueux".

>> Regarder le reportage du 19h30 :

En cette période de pandémie, il faut oser exprimer son anxiété.
En cette période de pandémie, il faut oser exprimer son anxiété. / 19h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

21h45

Environnement et relance économique feront-ils bon ménage?

Le coronavirus pousse les pays du monde à mettre en place de nombreuses mesures pour sauver tous les secteurs de leurs économies, même les plus polluants. En Suisse, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga a été très claire sur le sujet de l’aviation, par exemple: il ne s’agit pas de réinventer le secteur, mais de lui permettre de redémarrer normalement, malgré certaines voix écologistes qui réclament la mise en place de prérequis environnementaux pour l’octroi d’aides gouvernementales.

Si l’argent investi dans le sauvetage de l’économie face au Covid-19 pourrait manquer à la lutte contre le réchauffement climatique, la crise pourrait ouvrir des voies, en termes de solidarités mais aussi de mesures difficiles à prendre, dans lesquelles "les politiques pourraient s'engager par conviction mais aussi par opportunité", estime l'économiste Jean-Pierre Danthine. "Les secteurs qui seraient gagnants ne seront pas nécessairement les secteurs à plus haute valeur ajoutée, et donc du point de vue de la croissance matérielle, je pense qu'il faudra faire des sacrifices. Mais du point de vue du bien-être, c'est différent", précise-t-il.

>> Le sujet complet du 19h30 :

En pleine crise du coronavirus, l'heure est au sauvetage de l'économie. Et le changement climatique, alors?
En pleine crise du coronavirus, l'heure est au sauvetage de l'économie. Et le changement climatique, alors? / 19h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

Au niveau européen, la demande d’un "green deal" reste forte. Treize ministres européens ont demandé à la présidente que ce plan soit "central dans la stratégie de sortie de crise", et le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire estime qu’il faut arriver à "construire après cette crise un modèle européen de croissance durable" et éviter de "retrouver la consommation excessive et les abus du capitalisme du 20e siècle".

Mais dans la première économie mondiale, le ton est différent. Donald Trump clame son impatience de relancer l’économie, et si possible exactement comme avant. "Nous avons un plan de relance énorme, qui va mettre le feu au pays", a-t-il déclaré. Au pays de la voiture et du pétrole, 25 milliards de dollars seront débloqués pour les compagnies aériennes, les contrôles pour les industries polluantes seront allégés, et Donald Trump a négocié un accord international pour faire remonter les cours du pétrole, tandis que des abattements fiscaux pour les énergies renouvelables, proposés par les démocrates, ont été refusés.

>> Le sujet du 19h30 sur les États-Unis :

Aux Etats-Unis, Donald Trump entend relancer l'économie aussi vite que possible.
Aux Etats-Unis, Donald Trump entend relancer l'économie aussi vite que possible. / 19h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

21h30

Un déconfinement par étape en Suisse, probablement à partir du 27 avril

En Suisse, à quoi pourrait ressembler le déconfinement? Un peu à ce qu'on observe en Autriche et en Allemagne, a estimé la journaliste Esther Mamarbachi dans le 19h30 de la RTS mardi. Il devrait se dérouler par étapes, afin de vérifier, après chacune d'elle, que l'épidémie n'a pas redémarré.

Le début de l'assouplissement des mesures d'urgence devrait commencer le 27 avril. Ce jeudi, le Conseil fédéral donnera des précisions sur cet assouplissement lors d'une conférence de presse. La réouverture des commerces est envisagée (dans le respect des mesures sanitaires actuelles), et éventuellement celle des écoles, mais plutôt dans le courant du mois de mai.

>> Les précisions du 19h30 :

Quel déconfinement pour la Suisse? Les explications d'Esther Mamarbachi.
Quel déconfinement pour la Suisse? Les explications d'Esther Mamarbachi. / 19h30 / 1 min. / le 14 avril 2020

21h15

A la caisse des magasins, "les clients sont très reconnaissants"

Les caissiers et les caissières font partie des personnes en première ligne face au Covid-19. Pour maintenir les clients à bonne distance, il a fallu trouver des stratégies. Aux caisses, c’est plus compliqué. Comme un contact plus rapproché est inévitable, il est alors d’autant plus important que tout le monde joue le jeu.

"Il y a des clients qui ne veulent pas respecter le fait de se désinfecter les mains, ou les sécurités qui sont imposées au magasin. C’est pas toujours facile", raconte une employée de la Coop City de Neuchâtel. Maman d’une petite fille de 10 ans, elle pense souvent aux risques de son quotidien. "C’est vrai qu'on a toujours un peu cette peur le soir, quand on rentre, de savoir si on a attrapé quelque chose. Si on se focalise dessus, qu'on y pense trop, c'est pas forcément très bon."

Comme elle, ses collègues pensent avoir un rôle important à jouer dans cette crise. Elles voient aussi que le regard de la population a changé sur leur métier. "Les clients sont vraiment très reconnaissants, ça leur a permis de se rendre compte que notre métier est très important aussi", raconte une autre employée. "Ca fait chaud au cœur, on est contents, et ça motive à venir travailler".

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Pour les employées de grandes surfaces, solidarité et courage pour continuer.
Pour les employées de grandes surfaces, solidarité et courage pour continuer. / 19h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

20h55

Le paiement cash, habitude suisse mise à mal par le Covid-19

Historiquement adeptes du cash, qui représentait 70% des transactions avant la crise sanitaire, les Suisses payent désormais en priorité par carte, et de préférence sans contact. Ils suivent ainsi les recommandations de l'OMS et l'OFSP.

En effet, l'argent liquide peut passer entre de nombreuses mains très rapidement, et on ne sait pas combien de temps le virus survit sur les pièces et billets.

Certains commerces refusent ainsi tout simplement le cash, une situation encore impensable il y a quelques semaines. Pour Jean-Michel Servet, professeur honoraire IHEI spécialiste de la microfinance, cela pourrait faire office de "déclic" pour une certaine partie de la population, qui pourrait cesser par la suite d'utiliser du cash.

En attendant, l'application suisse de paiement par téléphone Twint en profite. Adrian Plattner, chef des ventes chez Twint, explique que la demande a doublé, à plus de 6000 demandes d'accès à l'application, contre 3000 avant la crise.

Cette envolée des paiements numériques oblige aussi les opérateurs de cartes bancaires à revoir le plafond pour le paiement sans contact, qui vient de passer de 40 à 80 francs.

>> Le sujet du 19h30 :

L'argent liquide n'a plus la cote, désormais les Suisses privilégient le cash.
L'argent liquide n'a plus la cote, désormais les Suisses privilégient le paiement par carte. / 19h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

20h35

Les commissions parlementaires reprennent leur travail

La très influente commission de l’économie du National s'est remise au travail ce mardi, pour la première fois depuis l’interruption de la session le mois dernier, pour examiner les mesures économiques prises par le gouvernement. A l'ordre du jour, notamment, le sort des indépendants, la question des loyers commerciaux, ou encore les aides financières. Prêts ou dons, la question divise sous la coupole.

Les travaux de cette commission serviront de base aux débats de la session parlementaire extraordinaire dans trois semaines.

A Berne, la Commission de l'économie se penche notamment sur les mesures économiques prises par le Conseil fédéral.

19h25

Le nombre de passagers à l'aéroport de Zurich plonge de 63% en mars

L'épidémie de Covid-19 a frappé de plein fouet l'aéroport de Zurich-Kloten: en mars, le nombre de passagers a chuté de 63,2% à 890'000. Swiss, de loin son principal client avec 54% du trafic passagers en temps normal, n'utilisait ainsi plus que 6 avions en mars, contre 88 habituellement.

Toujours en mars, le nombre de vols a chuté de 49,5% à 11'135 décollages et atterrissages. Le taux d'occupation des sièges s'est élevé à 56,5%, 19 points de pourcentage de moins qu'en mars 2019. Selon une porte-parole de l'aéroport, il faut remonter au début des années 70 pour trouver aussi peu de passagers.

La baisse s'annonce plus spectaculaire encore en avril, puisque le mois entier sera marqué par les mesures de semi-confinement, tandis que seule la moitié de mars l'était. Ainsi, lors des deux premières semaines du mois, le nombre de vols et de passagers a diminué d'environ 95% par rapport à l'an dernier.

19h10

La science n’est "pas en mesure de donner des indications" sur un déconfinement

Après un mois de confinement strict, l’Autriche a commencé mardi à amorcer un retour à la normale, avec la réouverture de certains commerces non essentiels. Pour le Pr. Jacques Fellay, chercheur en génétique et médecin infectiologue au CHUV, l’Autriche a eu raison d’attendre d’avoir dépassé son pic, mais seules les semaines à venir diront si c’était trop tôt pour prendre une telle décision.

"Il faut bien garder en tête que si on opère un déconfinement prématuré, le risque de retour rapide de mesures strictes est grand", dit-il. Selon lui, la science n’a pas le recul suffisant pour donner des indications. Aujourd’hui, "les évidences scientifiques ne permettent pas d’affirmer qu’il faut rouvrir certains commerces plutôt que d’autres". Les décisions qui seront prises seront donc exclusivement politiques.

Maintenir l'indice de contagion en dessous de 1

Il rappelle que pour que l’épidémie s’éteigne, il faut absolument maintenir l’indice de contagion en dessous de 1, c'est-à-dire qu’une personne malade ne contamine pas plus d’une personne en moyenne. Si on lève les restrictions, il faudra donc proposer des mesures en parallèle. "Ça peut passer par des masques, une politique de tests massifs ou encore de traçabilité, mais il faut de toute manière trouver des moyens de maintenir l’épidémie à des niveaux contrôlables".

Pour l’infectiologue, "il n’y a pas de bonne décision, il faut choisir les moins mauvais scénarios pour revenir à une certaine normalité dans un délai acceptable". "C’est un rêve d’arriver rapidement à retrouver la situation antérieure", conclut-il, rappelant que même si des mesures de déconfinement se profilent, il faut "toujours être prêt à faire un pas en retrait".

>> Retrouvez l'interview complète de Jacques Fellay dans Forum :

Jacques Fellay reçoit le prix Latsis national 2012.
Francesca Palazzi
FNS [FNS - Francesca Palazzi]FNS - Francesca Palazzi
Quelques pays entament un déconfinement progressif: analyse de Jacques Fellay / Forum / 9 min. / le 14 avril 2020

19h00

L'analyse des smartphones prouve que les Suisses se sont peu déplacés à Pâques

Depuis le début du semi-confinement, les distances parcourues par les Suisses ont fondu, d'après l'analyse de données issues du téléphone portable de 2500 personnes. Le week-end de Pâques n'a pas provoqué d'important relâchement: en moyenne, les habitants n'ont parcouru que 5,7 kilomètres par jour entre vendredi et lundi, a révélé mardi par l'Office zurichois de la statistique. La distance est similaire à celle du week-end précédent.

Ces données montrent que les mesures prises par le Conseil fédéral le 16 mars pour lutter contre le Covid-19 ont totalement chamboulé les habitudes de la population. Le Suisse moyen effectuait une vingtaine de kilomètres par jour les semaines précédant le semi-confinement. Après le 16 mars, ce chiffre est passé à environ 6 kilomètres, soit plus de trois fois moins.

>> Plus de détails dans notre article :

18h50

Le National se demande s'il faut prêter à fonds perdus

La commission de l'économie et des redevance du Conseil national discutait mardi de l'opportunité d'offrir ou non de l'argent aux entreprises pour les aider à surmonter la crise du Covid-19. L'idée serait de passer l'éponge sur certains des crédits que la Confédération garantit depuis maintenant deux semaines. Cette aide, sous certaines conditions, deviendrait alors à fonds perdus.

"C'est important de ne pas écarter cette idée", a réagi l'ancien président de la BNS Jean-Pierre Danthine dans Forum. "Il faut éviter les faillites inutiles". Pour le directeur romand d'Avenir suisse Jérôme Cosandey, il faut faire attention: "Si on commence à avoir une attitude de 'casco complète', où tout risque entrepreneurial doit être porté par la société quand il y a une crise, on s'éloigne d'une vision de la société où les entrepreneurs prennent un risque avec leur capital".

18h35

Alain Berset: la première phase de l'épidémie "pas trop mal maîtrisée"

Le conseiller fédéral Alain Berset estime que la Suisse n'a pas trop mal maîtrisé la première phase de l'épidémie de Covid-19. Il a aussi salué l'étroite collaboration du Conseil fédéral avec les cantons.

"La population a très bien compris ce que nous faisons et pourquoi nous devons le faire ensemble", a relevé Alain Berset lors d'un point presse avec le Conseil-exécutif bernois. Le ministre de la santé s'exprimait à l'issue d'une visite à l'Hôpital de l'Ile à Berne et à une association d'aide et de soins à domicile.

Se bornant à indiquer que le Conseil fédéral envisageait un assouplissement des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 fin avril, Alain Berset n'a pas donné davantage de détails. C'est jeudi que le Conseil fédéral fera une annonce à ce sujet.

18h20

L'armée annonce un plan de retrait progressif

L'armée veut réévaluer l'engagement de ses ressources dans la crise liée au Covid-19 et prévoir un plan de retour à la normale. Cette phase est "au moins aussi délicate que la mobilisation", a estimé mardi le chef d'état-major du commandement des opérations au Département fédéral de la défense, le brigadier Raynald Droz, lors de la traditionnelle conférence de presse des autorités à Berne.

Dans le contexte de la réduction de l'engagement de l'armée, il va présenter mercredi un plan au chef de l'armée qui répondra au mieux aux besoins du système de santé. La responsabilité qui incombait ces dernières semaines à l'armée va être en partie retransférée aux organisations du système de santé. De premiers congés ont déjà été signifiés à certains militaires.

Présente dans 50 hôpitaux

Au 30e jour de l'engagement de l'armée dans la crise liée au coronavirus, 5000 personnes sont déployées. Parmi elles, 750 sont engagées sur les frontières entre Genève et le lac de Constance et 3800 militaires produisent des prestations sanitaires. L'armée est engagée auprès de 50 hôpitaux. Elle a reçu un total de 356 demandes d'assistance dont 113 sont en cours, 146 sont terminées et 13 encore en cours d'évaluation. Sa présence est particulièrement importante dans les cantons de Genève, Tessin, Vaud, Valais, Grisons, Neuchâtel et Glaris.

Si la production de médicaments fait partie du contrat de la pharmacie de l'armée, la fabrication de masques n'est pas prévue dans son cahier de charge actuel et probablement futur, a précisé Raynald Droz.

Interrogé sur le fait que seul un tiers des soldats mobilisés sont actuellement effectivement engagés sur le terrain, il estime qu'on ne peut pas dire que l'armée a vu trop gros, car il fallait notamment tenir compte des militaires qui allaient tomber malades. "Il faut rééquilibrer les choses", a-t-il néanmoins concédé dans l'émission Forum de la RTS mardi soir.

18h15

Bonnet d'âne aux grandes surfaces et aux propriétaires de chiens

Les autorités vaudoises ont tiré mardi un bilan plutôt positif après un week-end de Pâques hautement redouté. La police a délivré durant le week-end quelque 600 amendes d'ordre sur le terrain, tout en assurant aussi un travail de prévention. Il y a eu "passablement de monde", au lac de Bret, sur les hauts de Vevey et de Montreux, dans les vignes de Lavaux et au col du Marchairuz. Elle a rappelé à l'ordre deux catégories fort différentes: les grands distributeurs et les propriétaires de chiens.

Les centres commerciaux et les grandes surfaces ont parfois mal géré la forte affluence dans leurs magasins. "Cela a été un gros souci. Samedi, le système a dérapé", a déclaré le chef de l'Etat-Major cantonal de conduite (EMCC) Denis Froidevaux. "Dans les grandes surfaces, on a vu des scènes qui ne correspondaient pas aux règles de distanciation et de regroupement. On a envoyé un rappel aux grands distributeurs. Il leur incombe de prendre toutes les mesures nécessaires. Si elles ne sont pas respectées, la police procédera à des dénonciations", a-t-il averti.

Denis Froidevaux a également rappelé aux propriétaires de chiens qu'ils ont l'obligation de tenir leur canidé en laisse en forêt et à ses abords. La mesure est valable du 1er avril au 15 juillet et n'a rien à voir avec la pandémie de Covid-19: il s'agit de protéger la faune sauvage, qui met bas ou couve au printemps. "Cette obligation n'était pas suffisamment appliquée ce week-end", a regretté le chef de l'EMCC. "Il y a actuellement énormément de monde dans notre patrimoine naturel. Il est particulièrement important de respecter l'environnement".

17h55

Bonnes nouvelles du côté de Genève

La pandémie de Covid-19 semble marquer le pas à Genève. Les mesures sanitaires portent leurs fruits et il y a un vrai coup de frein, constate le directeur général de la direction de la santé Adrien Bron, qui a aussi loué la discipline des Genevois durant le week-end pascal.

Selon lui, la décrue n'est toutefois pas aussi significative qu'espéré et le recours aux soins intensifs reste encore important. Les chiffres montrent cependant un plateau, a souligné le médecin cantonal Jacques-André Romand. Ainsi, le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés n'augmente plus depuis une bonne semaine.

Mardi, 365 personnes se trouvaient à l'hôpital après avoir été infectées par le nouveau coronavirus. Sur ce total, 46 étaient prises en charge aux soins intensifs, et 41 étaient intubées dans ce même service. Depuis le début de la pandémie, 167 sont mortes à Genève à cause du Covid-19, soit trois de plus lors des dernières 24 heures.

17h40

"On observe un petit ralentissement" dans le canton de Vaud

Le nombre de personnes testées positives au coronavirus continue à augmenter dans le canton de Vaud, avec 4684 contaminations, soit 35 de plus lors des dernières 24 heures. La progression tend à ralentir, mais la proportion de personnes aux soins intensifs reste à un niveau important (75).

Le canton déplore désormais 237 décès (+4), le deuxième chiffre le plus élevé de Suisse derrière le Tessin (258). "On observe depuis deux ou trois jours un petit ralentissement", a observé le médecin cantonal Karim Boubaker, qui rappelle que Vaud comptabilise les cas testés positifs et ceux où il y a une "forte suspicion" de Covid-19.

Dans le canton, plus d'un décès sur deux survient dans un EMS. Ces derniers jours, les établissements les plus touchés ont reçu de l'aide sous forme de personnel supplémentaire, ainsi que davantage de matériel de protection. "La situation semble se détendre", a conclu le médecin cantonal.

17h15

Un couple fait don d'un demi-million dans le Jura

Un couple de Jurassiens a fait un don de 500'000 francs au canton pour soutenir les personnes qui traversent une situation financière difficile en raison de la crise liée au Covid-19. Un chèque symbolique géant a été remis au président du Gouvernement jurassien, le PDC Martial Courtet. Chargé de la gestion du montant, l'exécutif devra s'assurer que les objectifs fixés par les donateurs soient réalisés.

Les aides instituées au niveau fédéral et cantonal permettent de soutenir les acteurs économiques et associatifs qui font face à des difficultés économiques, mais elles ne règlent pas toutes les situations, a souligné mardi le canton du Jura, qui évoque un "geste d'une exceptionnelle générosité". Le montant de 500'000 francs ira dans les domaines du social, de la formation, de la culture, du sport ainsi que de l'économie. Des aides pour les familles en difficultés en raison de l'épidémie du coronavirus sont aussi prévues.

Pour permettre à d'autres personnes de venir également en aide aux plus touchés en cette période, le Gouvernement jurassien a annoncé la création d'un fonds cantonal de solidarité qui peut être alimenté par tout un chacun.

Un couple fait don d'un demi-million dans le Jura. [RTS - Gaël Klein]
Un couple fait don d'un demi-million dans le Jura. [RTS - Gaël Klein]

17h00

Et si on s'était trop bien acclimatés au confinement?

La situation exceptionnelle a offert une "pause" dans le quotidien effréné de certains.  Elle a fait émerger de nouvelles habitudes privées ou professionnelles, mais aussi des élans de solidarité ou de créativité…  A-t-on vraiment envie de sortir du confinement ?

"Une partie de la population n’a pas de proche infecté, n’a pas peur de perdre son emploi… Et dans les conditions où on peut se prendre le temps de réfléchir à sa vie, peut-être de remettre des choses en question, effectivement, le confinement peut être bénéfique", estime Oriane Sarrasin, maître-assistante en psychologie sociale à l’Université de Lausanne, interrogée dans Le Point J, le podcast d’actualité de la RTS. Elle souligne toutefois "le privilège ou le luxe" de cette disposition.

Le confinement crée-t-il un vrai espace de liberté ou une envie de combler le vide? Et quels effets aura-t-il sur nos réflexions et nos décisions à plus long terme?

>> Ecouter l'épisode complet :

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COVID19: veut-on vraiment sortir du confinement? / Le Point J / 60 sec. / le 14 avril 2020

16h40

Retour des bouchons aux douanes genevoises

Mardi matin, la situation aux points de passage entre la France et Genève avait de quoi surprendre, avec de longues files de véhicules cherchant à entrer en Suisse. "Ca fait 2h30 que je suis dans les bouchons. Je n'ai même pas fait 10 kilomètres", a confié le conducteur d'une camionnette dans le 12h45 de la RTS. "S'ils ne rouvrent pas les frontières, on ne pourra pas aller travailler, c'est pas possible."

Ces dernières semaines, le trafic aux frontières avait fortement baissé. Mais depuis ce matin, certaines entreprises genevoises ont repris partiellement leur activité. "Je faisais du télétravail jusqu'à présent. Là, c'est la reprise", confie un automobiliste qui travaille dans l'industrie.

"Certaines industries horlogères ont décidé de reprendre leurs activités, en respectant les recommandations de l'Office fédéral de la santé publique", confirme le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia. "Mais j'imagine que les heures d'entrée en service n'ont pas été suffisamment échelonnées, donc on a assisté à une certaine surprise de la part des douaniers".

>> Regarder le reportage de la RTS à la douane de St-Julien :

Certaines entreprises reprennent leurs activités, provoquant des kilomètres de bouchons aux frontières.
Certaines entreprises reprennent leurs activités, provoquant des kilomètres de bouchons aux frontières. / 19h30 / 1 min. / le 14 avril 2020

16h05

Les patrons de bars en grande difficulté face à la crise

Plus de 24'000 restaurants, bars et discothèques sont fermés dans toute la Suisse depuis un mois. Leurs patrons doivent faire face à des difficultés qui paraissent insurmontables: les revenus sont à zéro alors que la plupart des charges sont toujours là. Et si beaucoup ont demandé le chômage partiel pour leurs employés, l'obtenir n'est pas une mince affaire.

"C’est un sacré labyrinthe administratif (…), et chaque fois qu'on essaie d’obtenir des informations auprès des organes responsables de ces indemnités, il n’y a plus de service par téléphone. Il est donc très dur d’obtenir les informations que l’on recherche", a confié dans le 12h30 de la RTS l'un des trois exploitants d'un bar à bière lausannois ouvert l'été dernier.

>> Ecouter le reportage du 12h30 :

Plus de 24 000 restaurants bars et discothèques sont fermés dans notre pays depuis un mois. [Reuters - Peter Nicholls]Reuters - Peter Nicholls
Les patrons de PME inquiets (2/10): témoignage de Regis, Cyril et Luc, tenanciers d'un nouveau bar à Lausanne / Le 12h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

15h35

Presque aucun risque de contamination par l'eau

L'épuration des eaux en Suisse fonctionne sans problèmes jusqu'ici et les produits chimiques nécessaires sont disponibles en quantité suffisante. Les stations d'épuration (STEP) du pays manquent uniquement de matériel de protection, a annoncé mardi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), car il est difficile d'en obtenir actuellement.

Afin de respecter les ordonnances sur l'hygiène, le personnel a été réduit, de même que les travaux de maintenance ordinaires. Selon l'OFEV, une infection par le nouveau coronavirus par contact avec l'eau est cependant très peu probable.

Baignades estivales pas menacées

L'espoir est de mise pour les baignades à venir, cet été, lorsque les recommandations de confinement seront levées. Une infection par contact de la peau avec l'eau des rivières ou des lacs est également peu probable, puisque les coronavirus n'y survivent que peu de temps et qu'ils sont éliminés de manière efficace dans les STEP.

En Suisse, plus de 700 STEP épurent 1,7 milliard de mètres cubes d'eaux usées. Diverses substances chimiques sont nécessaires pour cette tâche, notamment pour la précipitation des phosphates ou la floculation.

15h10

Les jardins familiaux ouverts à Delémont

Après deux semaines de fermeture, les jardins familiaux à Delémont seront partiellement rouverts dès mercredi. Le Conseil communal a pris cette mesure en raison de l'évolution plutôt favorable de la crise liée au Covid-19 et des conditions météorologiques qui se prêtent au jardinage.

La municipalité de Delémont a annoncé mardi qu'elle mettait en place un tournus de passage dans les jardins familiaux dès mercredi. Concrètement, ce procédé permet à chaque jardinier de passer deux fois par semaine sur sa parcelle à raison d'une heure et demie par passage pour effectuer les premières plantations.

14h20

200 personnes rapatriées de la République démocratique du Congo

La Suisse a acheminé par avion 1,3 tonne de matériel d'aide humanitaire à Kinshasa ainsi que des représentants de plusieurs ONG qui renforcent leur présence en République démocratique du Congo (RDC). Sur le vol du retour, elle a rapatrié quelque 200 personnes coincées dans le pays africain.

La représentation sur place "a fait un super job", a détaillé Hans-Peter Lenz, chef du centre de gestion des crises du DFAE, qui coordonne ces opérations. Jamais auparavant l'ambassadeur dans la capitale congolaise n'avait obtenu autant de permis spéciaux en si peu de temps.

Vers la fin des rapatriements

Entre autres choses, certaines personnes ont dû être amenées à l'aéroport depuis les quartiers bouclés de Kinshasa, tandis que d'autres ont pu être transportées jusque dans la capitale alors qu'elles se trouvaient au quatre coins du pays, a ajouté Hans-Peter Lenz, soulignant la bonne coopération avec les autorités locales.

Le DFAE répète que cette action de rapatriement est en train de toucher à sa fin. Deux vols sont encore prévus cette semaine à destination de Kiev, en Ukraine, et Podgorica, au Monténégro. La semaine prochaine d'autres vols pour l'Asie et l'Amérique latine seront aussi organisés.

La Suisse a mené jusqu'ici 29 vols de rapatriement durant lesquels elle a ramené en Europe 6400 personnes dont 3700 Suisses. Parallèlement, 1400 ressortissants helvétiques ont été rapatriés par des vols de pays partenaires.

14h05

"Nous sommes arrivés à un certain plateau"

La Suisse a vraisemblablement passé le pic de l'épidémie de Covid-19. Plusieurs indices le font penser, laissant entrevoir un assouplissement des mesures de lutte contre la pandémie, a indiqué mardi devant la presse à Berne Patrick Mathys, responsable à l'OFSP.

"En Suisse, nous avons testé presque 200'000 personnes. Parmi celles-ci, environ 25'000 ont été diagnostiquées positives et 3000 sont hospitalisées. Nous comptons actuellement environ 900 décès et 400 personnes aux soins intensifs", a annoncé Patrick Mathys.

Le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP estime qu'il existe désormais une "certaine tendance" qui montre une "diminution des cas".

Et d'ajouter: "Personne n'ose actuellement faire de pronostics clairs, mais des indices montrent que le nombre de cas diminue, pas seulement en ce qui concerne les nouvelles infections (+ 254 cas dans les dernières 24 heures) mais aussi les hospitalisations et les personnes aux soins intensifs."

Patrick Mathys a également tenu à remercier la population suisse qui a fait selon lui preuve de responsabilité en respectant les consignes et en ne se rassemblant pas à l'extérieur, malgré le beau temps du week-end pascal.

13h45

La voirie en contact direct avec le virus

Sur le front du Covid-19, il est un secteur qui se retrouve au quotidien en contact avec des objets susceptibles de transmettre le virus. C’est la voirie, et notamment les employés qui s’occupent de vider les poubelles publiques dans la rue. Reportage dans le Jura à Delémont avec Gaël Klein.

>> Ecouter le reportage du 12h30 :

La voirie en mode Covid à Delémont. [RTS - Gaël Klein]RTS - Gaël Klein
Les employés de la voirie très sollicités dans le Jura / Le 12h30 / 2 min. / le 14 avril 2020

13h15

Baisse du nombre de nouveaux cas quotidiens

Selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publiés mardi, 25'834 cas positifs ont été testés, soit 254 de plus en un jour, contre plus de 1300 au plus fort de la crise. Jusqu'à mardi 08h00, 900 personnes sont décédées en Suisse du coronavirus. L'incidence des victimes était de 105 décès par million d'habitants. Les chiffres cumulés des cantons indiquent pour leur part 1155 décès.

Parmi les personnes décédées selon les chiffres de l'OFSP, 543 sont des hommes (60%) et 356 des femmes (40%). L’âge des personnes décédées va de 31 à 101 ans, avec un âge médian de 84 ans.

Sur les 868 personnes décédées pour lesquelles les données sont complètes, 96% souffraient d’au moins une maladie préexistante. Les trois maladies préexistantes les plus fréquemment mentionnées étaient l'hypertension artérielle (64%), les maladies cardiovasculaires (56%) et le diabète (27%).

Genève le plus touché

A ce jour, environ 199'000 tests ont été effectués pour le SARS-CoV-2, dont 15% étaient positifs. Plusieurs tests positifs ou négatifs sont possibles chez la même personne, rappelle l'OFSP. La Suisse a toujours l’une des incidences les plus élevées avec 301 cas pour 100'000 habitants en Europe.

Compte tenu de leur population, Genève affiche l'incidence la plus élevée (833,7/100'000 hab), devant le Tessin (819,6), Vaud (609,8) et Bâle (528,3). Concernant les personnes hospitalisées, leur âge va de 0 à 101 ans, avec un âge médian de 71 ans, selon les données portant sur 2936 personnes. 61% d'entre elles sont des hommes et 39% des femmes.

13h00

L'armée bien engagée aux HUG

A Genève, les autorités ont présenté mardi matin les soldats engagés... auprès des Hôpitaux universitaires dans la lutte contre le Covid-19. Ils sont près d'une centaine depuis le 30 mars. C'est un soutien inédit dans l'histoire récente des HUG.

>> Voir les déclarations de Bertrand Levrat, directeur des HUG dans le 12h45 :

80 militaires au HUG: les explications de Bertrand Levrat, directeur des HUG
80 militaires au HUG: les explications de Bertrand Levrat, directeur des HUG / 12h45 / 2 min. / le 14 avril 2020

Les HUG sont devenus depuis le début de la pandémie le véritable hub de la lutte contre le Coronavirus dans le canton. Là, les soldats engagés viennent en appui au personnel de santé, que ce soit aux soins intensifs ou aux soins intermédiaires. Les militaires effectuent diverses tâches, comme le retournement d'un patient ou le réapprovisionnement de matériel.

>> Ecouter aussi le sujet complet du 12h30 :

Le divisionnaire Yvon Langel aux HUG, 14.04.2020. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Près d’une centaine de soldats sont mobilisés pour soutenir les HUG / Le 12h30 / 1 min. / le 14 avril 2020

12h30

Les villes neuchâteloises en vert

Jusqu'à la levée des mesures fédérales et cantonales décrétées pour lutter contre la propagation de l'épidémie, les hôtels de Ville du Locle et de Neuchâtel, ainsi que le couvert de la Place de la gare à La Chaux-de-Fonds verront leur éclairage se doter d'une couleur verte.

Le phare de Chaumont est associée à cette action. Il diffusera la nuit sur toute la région à la place d'un signal tournant de couleur orangée un signal lumineux de couleur verte. Pour cette opération, aucune émission supplémentaires de lumière ni d'augmentation d'énergie n'est nécessaire, ont expliqué mardi les trois grandes villes du canton.

La couleur verte se veut être un symbole d'espoir et de soutien aux Neuchâtelois en cette période de lutte contre le Covid-19, ont souligné les Villes de Neuchâtel, de La Chaux-de-Fonds et du Locle qui s'associent avec leur fournisseur d'énergie Viteos pour mener cette action symbolique.

12h15

La session extraordinaire coûtera 1,5 million de francs

L'aménagement des locaux pour la session parlementaire extraordinaire commence la semaine prochaine dans la Bern Expo. Les préparatifs en terme de logistique sont énormes: mobilier, transmission vidéo, vote électronique, salles de réunions pour les groupes parlementaires, sécurisation des locaux - un volet supervisé par l'Office fédéral de la police. La session doit s'ouvrir le 4 mai. D'une durée d'une semaine, elle sera exclusivement consacrée au coronavirus.

Les coûts de cette session spéciale s'annoncent élevés. Rien que la location des locaux s'élève à quelque un million de francs, ont indiqué mardi les services parlementaires lors d'une visite sur les lieux. A cela s'ajoutent les coûts d'infrastructure et d'exploitation, qui sont estimés à 500'000 francs. Le coût total pourrait avoisiner les 1,5 million de francs.

>> Voir le sujet du 12h45 :

La prochaine session parlementaire se tiendra à Berne dans un centre de congrès
La prochaine session parlementaire se tiendra à Berne dans un centre de congrès / 12h45 / 1 min. / le 14 avril 2020

Un terrain de football

C'est le prix à payer pour que le Parlement puisse reprendre ses droits sans que ses membres ne mettent en danger leur santé. Depuis un mois, c'est le Conseil fédéral qui gouverne en recourant au droit d'urgence. Lors de la session extraordinaire, le Parlement doit avaliser ses décisions. Mais il doit statuer en respectant les prescriptions de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Bern Expo est de ce point de vue idéale: le Conseil national prendra place dans un espace d'environ 5200 mètres carrés; les députés pourront être séparés d'au moins 5 mètres. Les 46 membres du Conseil des Etats disposent de 800 mètres carrés. La surface totale pour cette session extraordinaire atteint pratiquement la superficie d'un terrain de football.

Pas de masques

Ce vaste espacement est nécessaire car, selon les services du Parlement, aucune disposition particulière n'est prévue pour les membres vulnérables du Parlement, du gouvernement et de l'administration. Le port du masque n'est pas prévu tant que l'OFSP n'en impose pas.

La durée des travaux devrait durer une dizaine de jours. Il est prévu pour l'heure de garder cette infrastructure en place au cas où la session d'été devait encore s'y tenir en juin.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Le Parlement va siéger début mai à Bernexpo [Bernexpo groupe]Bernexpo groupe
A quoi ressemble un Parlement provisoire en temps de crise? / Le 12h30 / 1 min. / le 14 avril 2020

>> Lire aussi : La session extraordinaire du Parlement coûtera 1,5 million de francs

12h00

Swiss Re propose de "geler l'économie"

Faut-il geler l'économie le temps que la crise sanitaire se termine? C'est en tout cas la proposition faite mardi matin par le président  du conseil d'Administration de "Swiss Re". Walter Kielholz appelle notamment les entreprises à ne pas licencier.

La semaine dernière, l'Union syndicale suisse qualifiait d'inacceptables les licenciements pendant cette période et exigeait que ces pratiques cessent. Aujourd'hui, ce sont les entreprises qui reprennent ce discours. L'Union patronale suisse rejoint en effet l'appel de Swiss Re, en expliquant que "ne pas licencier est directement dans l'intérêt des entreprises. Il s'agit pour elles de se faciliter la tâche quand l'activité reprendra.

Tous les acteurs de l'économie tirent à la même corde et veulent éviter le cercle vicieux: chômage, baisse du pouvoir d'achat, baisse de la consommation et donc difficultés supplémentaires pour les entreprises qui se verraient contraintes de licencier.

Le chômage partiel et les prêts octroyés par la Confédération devraient permettre de passer le cap, sauf peut-être pour les entreprises déjà fragilisées. Mais la durée de la crise sera déterminante, tout comme la confiance en l'avenir des chefs d'entreprise.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Le réassureur Swiss Re. [Keystone - Steffen Schmidt]Keystone - Steffen Schmidt
Il faut geler l'économie le temps que la crise sanitaire se termine, selon Swiss Re / Le 12h30 / 1 min. / le 14 avril 2020

11h30

Comment la pandémie touche-t-elle les soins et le suivi psychiatrique?

La pandémie, les inquiétudes qu’elle suscite, le confinement sont très difficiles à vivre pour beaucoup de personnes. Et c’est d’autant plus vrai pour les populations vulnérables, qui souffrent déjà de troubles psychiques ou plus vulnérables psychologiquement.

Pierre Vallon, psychiatre et président de la Fédération suisse de psychiatrie, et Sophie Nicole, directrice de la Clinique Belmont de Genève, spécialisée dans le traitement des addictions et des troubles alimentaires, évoquent cette thématique dans CQFD.

>> Ecouter le sujet de CQFD :

Certaines personnes fragiles sont vulnérables durant un confinement.
lucidwaters
Depositphotos [lucidwaters]lucidwaters
Fragiles face au confinement / CQFD / 15 min. / le 14 avril 2020

11h00

Retour de stands alimentaires sur la plaine de Plainpalais

A Genève, des stands alimentaires proposant des produits locaux vont refaire leur apparition sur la plaine de Plainpalais et la place de la Navigation dès jeudi. Des dispositions seront prises pour respecter les mesures sanitaires édictées par la Confédération dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Les échoppes seront ainsi installées à 70 mètres les unes des autres. La grande taille de la plaine de Plainpalais permettra l'ouverture de 11 stands, alors que la place de Navigation ne pourra accueillir qu'un marchand à la fois. Le canton a préavisé positivement le dispositif, annonce mardi la Ville de Genève.

Les marchés alimentaires entrent dans le cadre des manifestations qui ont été interdites par Berne afin d'endiguer la propagation du Covid-19. La municipalité estime cependant qu'un stand vendant de la nourriture peut être considéré comme un magasin d'alimentation et peut donc rester ouvert s'il respecte les consignes sanitaires.

>> Voir aussi le sujet du 12h45 sur la reprise des marchés :

A Genève, les marchés seront autorisés dès jeudi
A Genève, les marchés seront autorisés dès jeudi / 12h45 / 24 sec. / le 14 avril 2020

10h30

Les caisses de pension essuient des rendements négatifs en mars

Les caisses de pension ont essuyé une performance négative en mars. Les turbulences sur les marchés financiers, qui s'inquiètent de la situation liée à l'épidémie de coronavirus, ont pesé sur le rendement des actifs, a indiqué UBS dans son relevé mensuel sur la performance des caisses de pensions suisses.

Après déduction des frais, la performance mensuelle s'est inscrite en zone rouge, à -5,61%. Sur les 70 établissements de prévoyance étudiés, aucun n'a inscrit une performance positive, précise la banque mardi dans un communiqué.

Le meilleur résultat, -2,67% a été enregistré par une grande caisse de pension tandis que le plus mauvais -10,74% a été enregistré par une petite caisse. La performance des actions étrangères n'avaient pas été aussi mauvaise depuis la crise financière de 2008.

10h00

Faut-il ou non porter un masque? Le débat continue

La question revient en permanence avec la pandémie du SARS-CoV-2: faut-il vraiment porter un masque? Et si oui, de quel type et à quelle occasion? Un masque chirurgical, catégorisé FFP2 ou FFP3 ? Un fabriqué maison en tissu? Une écharpe ou un bandana? Un masque de l'armée? Didier Pittet, infectiologue aux HUG, répondait à toutes les questions du guichet d’On en parle de mardi matin.

>> Ecouter son intervention dans On en Parle :

Va-t-on arriver vers une obligation de port des masques comme en Autriche? [Depositphotos - Mouse_family]Depositphotos - Mouse_family
Guichet spécial coronavirus: le port du masque d'hygiène / On en parle / 30 min. / le 14 avril 2020

09h30

L'industrie du tabac développe un vaccin

Les laboratoires pharmaceutiques et les chercheurs livrent une course contre la montre pour développer des traitements et des vaccins contre le coronavirus. Mais dans cette course mondiale, on retrouve aussi des acteurs d’un genre assez surprenant.

Ils sont sans doute les pires ennemis de l’Organisation mondiale de la santé, car les produits qu’ils vendent par milliards ont causé cent millions de morts au 20ème siècle. Ce sont les géants du tabac.

Au début du mois, ce n’était pas un funeste poisson d’avril, mais British American Tobacco annonçait avoir cloné un bout de la séquence du Covid-19, ce qui a aidé à développer une molécule permettant de produire des anticorps: car oui, BAT travaille sur un futur vaccin.

>> Voir la chronique Alter Eco :

L’industrie du tabac développe un vaccin (vidéo)
L’industrie du tabac développe un vaccin (vidéo) / Alter Eco / 2 min. / le 14 avril 2020

09h00

Les infirmiers à domicile en première ligne

Les infirmières et les infirmiers des soins à domicile sont en première ligne dans cette crise du coronavirus. Ils s'occupent des personnes âgées et des personnes malades, c'est-à-dire des personnes à risque.

Face au danger du virus, ils ont dû s’adapter. Port du masque, désinfection font désormais partie de leur quotidien. Gaël Klein a suivi un infirmier dans sa tournée à Delémont.

>> Ecouter son reportage dans La Matinale :

Les infirmiers à domiciles en première ligne face à la crise (vidéo): reportage à Delémont
Les infirmiers à domiciles en première ligne face à la crise (vidéo): reportage à Delémont / L'éclairage d'actualité / 3 min. / le 14 avril 2020

08h45

"Il faudrait avoir un contrôle total sur toute la chaîne de production du médicament"

La crainte d'une pénurie de médicaments pour traiter les patients atteints du Covid-19 est une "préoccupation majeure" selon l'Agence européenne du médicament.

La situation est tendue en Suisse et dans le monde, notamment aux soins intensifs; une task force vient d'être mise en place par la Confédération.

>> Lire : Le Conseil fédéral limite l’achat de certains antidouleurs et fébrifuges

Nicolas Schaad, professeur de pharmacologie à l'UNIGE et pharmacien-chef à la pharmacie interhospitalière de la Côte, explique que deux types de médicaments sont utilisés en soins intensifs: les myorelaxants – dérivés du curare et utilisés principalement au bloc opératoire – et les sédatifs, avec essentiellement deux molécules, soit le Propofol et le Midazolam.

Les professionnels de la santé ont heureusement diverses substances à choix si l'une est plus difficile à obtenir que l'autre. Les achats et les stocks sont contrôlés et déclarés à l'OFSP: les hôpitaux ne peuvent acheter que pour deux semaines, pour le nombre de patients qui sont en soins intensifs sur le moment. Nicolas Schaad souligne qu'en France, par exemple, l'autorisation a été donnée d'utiliser la spécialité vétérinaire au cas où il ne restait plus assez de spécialités pour la médecine humaine.

Maîtriser la chaîne de fabrication

Le Midazolam est commercialisé par Roche, entreprise suisse, sous le nom de Dormicum: "Il s'agirait d'avoir une maîtrise totale, sur toute la chaîne de fabrication du médicament, depuis l'achat du principe actif, mais également par exemple des ampoules, du matériel pour emballer le médicament. Et c'est vrai qu'avec l'internationalisation du commerce, c'est extrêmement difficile d'avoir une vision globale sur ce type de molécule".

La Suisse et le monde sont très dépendants notamment de l'Inde et de la Chine en ce qui concerne ces médicaments. Faudrait-il donc ramener la production en Suisse? Nicolas Schaad estime que cela peut-être une bonne idée de la rapatrier en Europe: "Il faudrait rapatrier de manière extrêmement locale, mais est-ce que c'est possible pour tous ces principes actifs? Je ne le pense pas. Par contre, pour quelques principes actifs comme par exemple des myorelaxants, ou le Propofol, ce serait souhaitable".

Certains médicaments sont produits en Suisse, dans les cantons de Berne et du Tessin, notamment: ces entreprises ont justement approvisionné le pays en augmentant leur production.

>> L'interview complète de Nicolas Schaad dans La Matinale :

Nicolas Schaad s’exprime sur la pénurie de médicaments en temps de crise (vidéo)
Nicolas Schaad s’exprime sur la pénurie de médicaments en temps de crise (vidéo) / La vie des autres / 7 min. / le 14 avril 2020

08h30

Grosses pertes attendues sur le roaming

Confinement et télétravail obligent, les opérateurs téléphoniques font face à de nombreux défis logistiques pour répondre aux demandes des clients. Mais depuis des semaines, ils subissent également des pertes importantes de revenus: ceux liés au roaming, ces frais prélevés lors de déplacements à l'étranger.

Selon une étude relayée lundi par le Financial Times, les entreprises de télécommunications à travers le monde pourraient ainsi perdre jusqu'à 25 milliards de francs cette année.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une personne au téléphone à Trafalgar Square, dans le centre-ville de Londres. (image d'illustration) [Keystone - Lefteris Pitarakis]Keystone - Lefteris Pitarakis
Les opérateurs téléphoniques vont enregistrer de grosses pertes sur les frais de roaming / La Matinale / 1 min. / le 14 avril 2020

08h15

Des banques verseront les dividendes en deux tranches

Julius Bär a annoncé mardi qu'il entendait proposer à ses actionnaires le versement du dividende au titre de l'exercice 2019 en deux tranches. Conséquence de la modification apportée à l'ordre du jour, l'assemblée générale du gestionnaire de fortune zurichois, agendée jeudi, est reportée au 18 mai prochain.

Avant Julius Bär, UBS et Credit Suisse ont également lâché du lest face aux pressions de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et adopté cette solution alternative du versement du dividende en deux tranches plutôt que de renoncer ou réduire la distribution aux actionnaires.

Fin mars, le gendarme des marchés financiers a annoncé des mesures visant à faciliter la circulation de liquidités dans l'économie suisse dans le contexte de la pandémie mondiale du nouveau coronavirus. Les banques peuvent ainsi profiter d'un allègement des exigences de fonds propres.

08h00

Un tournant dans la lutte contre le réchauffement?

La relance d'une économie terrassée par la pandémie pourrait mettre à mal les ambitions climatiques de la Suisse, mais pourrait aussi accélérer l'évolution de la société. Alors que la vague verte semble être en pause, une bataille d'idées commence à s'engager.

>> Lire : Le Covid-19 marquera-t-il un tournant dans la lutte contre le réchauffement?

"Ce qu'on a vu après la crise financière de 2008, c'est que tout repart très vite, les industries, la circulation automobile... Et comme les prix du pétrole sont bas, ça va relancer la consommation", explique mardi dans La Matinale Joëlle Noailly, directrice du Centre d'Etudes environnementales, Graduate Institute Genève et experte des politiques économiques environnementales.

"Le danger, c'est que les objectifs environnementaux passent derrière l'envie de reprendre une vie normale, car il y a un changement de priorités", craint-elle avant de souligner qu'elle ne croit pas à des changements importants de la manière de vivre: "Les entreprises vont peut-être faire moins de voyages d'affaires maintenant qu'elles ont constaté que les meeting en ligne sont possibles, mais je ne crois pas qu'on va changer radicalement nos habitudes."

>> Voir son interview dans La Matinale :

Joëlle Noailly, directrice de la recherche au Centre for Environmental Studies (CIES) (vidéo)
Joëlle Noailly, directrice de la recherche au Centre for Environmental Studies (CIES) (vidéo) / L'invité-e de La Matinale (en vidéo) / 10 min. / le 14 avril 2020

07h30

La BNS a commencé à faire tourner la planche à billets, y a-t-il un risque d'inflation?

La Banque nationale suisse a commencé à faire tourner la planche à billets, pour soutenir les entreprises. Selon les données de la BNS, la quantité de francs en circulation est en augmentation depuis deux mois...

Mais tout s'est accéléré le mois dernier, car la banque centrale met elle aussi des milliards de francs à disposition des banques, pour financer leurs prêts d’urgence aux PME. Il s'agit donc d'une création monétaire soutenue, cohérente, mais qui a aussi un coût.

>> Lire : La BNS fait tourner la planche à billets, mais gare à l'inflation

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

La façade de la BNS à Berne. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
La BNS a commencé à faire tourner la planche à billets, y a-t-il un risque d'inflation? / La Matinale / 1 min. / le 14 avril 2020

07h15

L'attrait pour les croisières sera sans doute plus fort que le Covid-19

D'immenses bateaux de croisière ont fait l'actualité ces derniers temps, empêchés d'accoster dans plusieurs pays en raison de cas de Covid-19 à bord. Ce secteur touristique s'en remettra pourtant sans doute rapidement, tant l'attrait du large est grand.

>> Lire : L'attrait pour les croisières sera sans doute plus fort que le Covid-19

07h00

"On a réussi à tenir sur la durée"

Depuis le début du week-end de Pâques, le nombre de nouvelles contaminations est descendu à 280 lundi en Suisse, après 400 dimanche et 700 à 800 les jours précédents.

Les Suisses ne devraient pas pour autant relâcher leurs efforts et rester à la maison, ont plaidé sans relâche les conseillers fédéraux Simonetta Sommaruga et Alain Berset pendant le week-end.

Lundi soir, Alain Berset a exprimé sa satisfaction quant au comportement des Suisses durant les vacances de Pâques. "On a réussi comme société à tenir sur la durée", a-t-il dit à la RTS.

Pour la sortie de crise, la Suisse "doit trouver un chemin avec le plus de sécurité et de stabilité possible", a expliqué le conseiller fédéral, qui appelle toutefois à ne pas aller trop vite, au risque de faire repartir le nombre des cas à la hausse. Le Conseil fédéral travaille sur un éventuel plan de détente, qui comprendrait des mesures de protection.

>> Le bilan d'Alain Berset au terme du week-end :

Bilan au terme de ce week-end pascal redouté, les Suisses ont plutôt été disciplinés.
Bilan au terme de ce week-end pascal redouté, les Suisses ont plutôt été disciplinés. / 19h30 / 1 min. / le 13 avril 2020

06h45

"Au-delà des chiffres": 280 nouveaux cas positifs lundi

Depuis lundi, Forum s'arrête chaque soir sur un chiffre marquant de l'épidémie de coronavirus, pour aller au-delà et faire le point sur l'évolution de la maladie.

Et le premier chiffre est 280, soit le nombre de nouveaux cas testés positifs au Covid-19 en Suisse, communiqué par l'Office fédéral de la santé publique à la mi-journée. Il est en baisse régulière depuis quelques jours, mais il est encore trop tôt pour dire avec certitude que l'on a atteint le fameux pic - on parle désormais de plateau - de l'épidémie.

>> Les explications de Sophie Iselin dans Forum :

Au-delà des chiffres - Le pic de la pandémie est-il derrière nous?
Au-delà des chiffres - Le pic de la pandémie est-il derrière nous? / Forum / 3 min. / le 13 avril 2020

06h30

Daniel Koch, un retraité au front face à la pandémie

Il est certainement l’un des personnages publics les plus exposés de Suisse depuis le début de l'année: Daniel Koch, délégué de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour le Covid-19, a fêté ses 65 ans lundi mais reste en fonction.

Celui qui est devenu le visage de la crise du coronavirus, l'homme de toutes les conférences de presse, dit pourtant dormir assez bien. "Je pense il faut rester calme, car ça n’aide pas de s’agiter. Peut-être que c’est ma nature, mais c’est aussi certainement l’expérience", confie-t-il dans le 19h30.

>> Le portrait de Daniel Koch par Fanny Zürcher dans le 19h30 :

Daniel Koch, le Monsieur coronavirus de Suissse. Portrait.
Daniel Koch, le Monsieur coronavirus de Suissse. Portrait. / 19h30 / 2 min. / le 13 avril 2020

>> Lire aussi : Daniel Koch, force tranquille au milieu de la pandémie

06h15

Retour sur la journée de lundi

Le week-end de Pâques a marqué un ralentissement dans les nouveaux cas de coronavirus. Le nombre de contaminations au coronavirus continue de grimper en Suisse, mais de façon moins forte pendant le week-end de Pâques. Le pays comptait lundi 25'580 personnes testées positives, soit 280 de plus que la veille.

 Depuis le début du week-end de Pâques, le nombre de contaminations est descendu de 400 entre samedi à dimanche après avoir oscillé de 700 et 800 les jours précédents.

>> Retour sur la journée de lundi : Un Lundi de Pâques hors de l'ordinaire, alors que le confinement est globalement respecté

Un Lundi de Pâques hors de l'ordinaire, alors que le confinement est globalement respecté

06h00

Le dossier sur le Covid-19

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus