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Avalanches d'Evolène: Mon Repos confirme

Les avalanches d'Evolène avaient coûté la vie à 12 personnes
Les avalanches d'Evolène avaient coûté la vie à 12 personnes
Le Tribunal fédéral (TF) a débouté le guide valaisan André Georges et l'ex-président de la commune d'Evolène Pierre-Henri Pralong. Leur condamnation pour homicide par négligence est définitive.

Le guide valaisan, qui était responsable de la sécurité de la
commune valaisanne, écope de deux mois de prison avec sursis et
l'ex-président d'Evolène d'un mois de prison avec sursis. Le 17
janvier dernier, en deuxième instance, le Tribunal cantonal avait
jugé que tous deux avaient fait preuve de négligence coupable.

Douze victimes

Douze personnes avaient perdu la vie lors de ces avalanches qui
avaient enseveli plusieurs habitations le 21 février 1999. Cinq
victimes se trouvaient dans un chalet situé en zone bleue, où le
danger était qualifié de «moyen» et quatre autres sur la route
entre Evolène et les Haudères, où le risque était «élevé».



Selon le verdict du Tribunal cantonal valaisan, confirmé par le
dispositif du Tribunal fédéral, Pierre-Henri Pralong aurait dû
ordonner l'évacuation du chalet. La même faute est reprochée à
l'ancien chef de la sécurité André Georges, qui aurait aussi dû
fermer la route menant aux Haudères.

Familles des victimes soulagées

Débouté, André Georges devra verser un émolument judiciaire de
4000 francs. Pierre-Henri Pralong est condamné à verser le même
montant. Les considérants des deux jugements du Tribunal fédéral
seront publiés ultérieurement.



Charles-André Bagnoud et Jean-Pierre Schmid, les avocats des
familles des victimes, ont réagi à ce verdict vendredi dans un
communiqué. Ils y indiquent que ces familles n'avaient jamais douté
de la culpabilité des condamnés mais soulignent qu'elles ont dû
attendre sept ans et demi pour que justice leur soit enfin
rendue.



ats/kot

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Risque d'avalanches annoncé

De par leur fonction, André Georges et Pierre-Henri Pralong auraient dû tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire communal, selon Mon Repos.

Le bulletin d'avalanches du 20 février 1999, un jour avant le drame, «rendait attentif au risque d'avalanches dans des zones rarement voire même jamais touchées jusque-là».