Les nouvelles technologies permettent "de faire plus et mieux en soutien aux personnes victimes de conflits et de catastrophes", a dit le conseiller fédéral au début de la 33e édition de cette rencontre organisée tous les quatre ans. Mais il admet aussi que les données confiées par les bénéficiaires de l'assistance humanitaire pourraient être utilisées négativement par des acteurs malveillants.
La conférence rassemble le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et ses 192 membres et encore les Etats partie aux Conventions de Genève. Elle offre la possibilité d'"établir les standards" indispensables pour la confiance dans les organisations humanitaires, estime Ignazio Cassis.
Controverses au programme
Parmi les six projets de résolution discutés jusqu'à jeudi, l'un veut précisément garantir une protection dans le cadre de la restauration des liens familiaux. Il demande aux pays de reconnaître que ces données personnelles ne peuvent être utilisées que pour des objectifs humanitaires et non pour des contrôles aux frontières ou d'autres actes.
Les Etats partie aux Conventions de Genève devraient aussi s'engager à ne pas exiger d'avoir accès à ce contenu. La discussion s'annonce agitée tant elle est controversée pour certains pays comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine.
ats/kkub