Richterich & Companie Laufen. C'est du nom de cette boulangerie de Laufon, dans la campagne bâloise, qu'est tiré l'acronyme Ri-co-la. Le célèbre bonbon ambré y est né en 1940 grâce à une recette à base de 13 plantes médicinales inchangée depuis. Pour quelques sous, les écoliers bâlois cueillaient alors les plantes du voisinage nécessaires à la recette. Une époque révolue.
Désormais, plus d'une centaine d'agriculteurs cultivent ces plantes médicinales. Le Valais fournit 40 à 45% des herbes. Celles-ci sont ensuite transportées à la maison des plantes de Laufon, où elles sont choyées puis mélangées selon un dosage aussi précis que secret.
Les extraits de 13 plantes servent de base à toutes les gammes de bonbons. Une production sous surveillance du dernier "Bonbonmacher" de Suisse, Thomas Fringeli. "Tout le monde ne peut pas être 'Bonbonmacher'", raconte-t-il au 19h30. "C'est un métier particulier qui désormais se nomme technologue en denrées alimentaires", explique celui qui entré chez Ricola comme apprenti il y a 44 ans.
Actuellement gérée par la troisième génération de Richterich, l'entreprise familiale confectionne chaque année sept milliards de bonbons acheminés dans 50 pays.
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