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Les enfants toujours plus couverts par des assurances complémentaires

En Suisse, de plus en plus de parents souscrivent une assurance maladie complémentaire pour leur enfant. Enquête en pédiatrie.
En Suisse, de plus en plus de parents souscrivent une assurance maladie complémentaire pour leur enfant. Enquête en pédiatrie. / 12h45 / 1 min. / le 17 mai 2019
De plus en plus de parents souscrivent une assurance maladie complémentaire pour leurs enfants. Les assurances maladie et les hôpitaux de Bâle et de Zurich confirment l'augmentation de ce type de contrat.

Pouvoir offrir à son enfant une chambre d'hôpital avec un ou deux lits maximum. C'est le choix que font de plus en plus de parents. Une possibilité qu'offre l'assurance complémentaire privée ou semi-privée, contrairement au modèle de l'assurance de base.

Cette situation se reflète dans deux des plus grands hôpitaux pour enfants de Suisse. A l'hôpital universitaire pédiatrique de Bâle, les assurances complémentaires privées ont augmenté de manière régulière ces dernières années, passant de 3,9% en 2011 à 15% en 2018. A Zurich, le nombre d'enfants bénéficiant de cette couverture a presque doublé en 8 ans, passant de 10,8% en 2011 à près de 20% en 2018.

Avantageux et attrayant

Ces modèles sont très attractifs parce qu'une assurance complémentaire pour un enfant est bien plus avantageuse que pour un adulte. En plus, les assureurs y ajoutent des propositions attrayantes, comme des places de parc gratuites, des menus sur mesure et des soins médicaux flexibles.

Les parents y sont de plus en plus sensibles, selon Felix Schneuwly, expert santé chez Comparis. "Je pense que c'est surtout une question émotionnelle , les parents ont moins d'enfants que par le passé, mais veulent le meilleur pour leurs enfants", décrypte le spécialiste du comparateur en ligne.

Chloé Steulet/SRF

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Plutôt stable en Suisse romande

Contactés par la RTS, les hôpitaux universitaires genevois (HUG) ne constatent pas la même hausse qu'en Suisse alémanique et notent des chiffres plutôt stables.

Dans le canton de Vaud, le CHUV constate également une stabilité des cas d'hospitalisation en division privée ou semi-privée (1,7% en 2012 et 2,2% en 2018).