Publié

Valérie Garbani quitte sa fonction de municipale

Suite à un nouveau scandale, Valérie Garbani a décidé de quitter la municipalité.
Suite à un nouveau scandale, Valérie Garbani a décidé de quitter la municipalité.
La municipale socialiste neuchâteloise Valérie Garbani quittera ses fonctions à la fin septembre. Elle a annoncé cette décision dimanche après un nouvel esclandre survenu dans la nuit de vendredi à samedi dans une discothèque de Neuchâtel.

La conseillère communale socialiste, qui aura 43 ans cette
année, a été interpellée par la police dans une boîte de nuit à
Neuchâtel dans la nuit de vendredi à samedi, un peu après
03h00.



La police a dû intervenir dans une boîte de nuit de Neuchâtel, à
la demande du patron, a confirmé le commissaire Philippe Schucany.
Vu qu'il s'agit d'une affaire délicate, l'officier de police n'a
voulu préciser aucun détail. Selon un témoin direct connu de l'ATS,
Valérie Garbani a été emmenée par trois policiers. Alcoolisée, elle
protestait avec véhémence, disant n'avoir rien fait.

Engagement pris respecté

"Je quitte mes fonctions non pas parce que la charge est trop
lourde et non pas parce que je ne me sens plus apte à l'assumer", a
écrit dans un communiqué Valérie Garbany. Elle pense avoir prouvé
ces derniers mois qu'elle disposait de sa "pleine capacité de
travail".



Elle relève également qu'elle ne souffre "d'aucun trouble de santé
grave" et qu'elle respecte l'engagement pris en avril 2008 de se
faire suivre régulièrement par le corps médical.



La conseillère communale n'a cependant pas réussi à mettre fin "à
son auto-destruction personnelle et à ses problèmes d'alcool", a
estimé le bureau de TSR région au 19:30.

La pression médiatique

«Je quitte mes fonctions car jai décidé de préserver ma famille
et mes amis, le parti socialiste, mes collègues du Conseil
communal, mes collaboratrices et collaborateurs et de me préserver
de moi-même», écrit la politicienne dans son communiqué.



La politicienne dit ne pas avoir trouvé l'énergie de se remettre
de la pression mise sur sa personne en mars et avril 2008. «Je ne
souhaite pas sombrer en dépression», poursuit Valérie
Garbani.



«La médiatisation sur ma personne, et la surveillance dont je
pense faire l'objet, constituent une pression que je ne souhaite
plus vivre», conclut la municipale, qui espère qu'un retour dans
l'anonymat lui permettra de retrouver son équilibre psychique.

Sur la sellette

Valérie Garbani a défrayé plus d'une fois la chronique à cause
de son comportement inapproprié, parfois en raison d'une trop forte
consommation d'alcool (lire ci-contre).



La socialiste avait néanmoins été brillamment réélue aux élections
communales du 27 avril. Elle avait alors promis de ne plus faire
d'esclandre et de se soumettre à une thérapie.



Valérie Garbani démissionne pour le 30 septembre, afin de se
"laisser quelque temps pour rebondir professionnellement et pour
permettre à son successeur de débuter sa charge en toute
quiétude".



ats/ap/bri

Publié

Plusieurs frasques

En août dernier, la municipale avait été condamnée pour insultes et menaces contre deux agents de police, alors qu'elle se trouvait en état d'ébriété avancé en avril 2008. Elle avait écopé de 30 jours-amende à 150 francs avec sursis pendant deux ans, devant s'acquitter de 800 francs, amende et frais compris.

Divers autres faits lui avaient été reprochés, sans qu'ils aient abouti à des condamnations, les plaintes ayant notamment été retirées. Les écarts de conduite de la conseillère communale avaient été rendus publics après des fuites dont s'est rendu coupable un policier municipal. Celui-ci a été identifié et suspendu.

En juin dernier, alors qu'elle venait d'être réélue quelques mois plus tôt, Valérie Garbani avait à nouveau attiré l'attention, en appelant à l'aide depuis une fenêtre de son domicile, au centre-ville. Elle disait avoir été frappée par son compagnon.

La socialiste avait été avertie par l'Exécutif de Neuchâtel. Elle avait en outre obtenu un dernier sursis de la part du comité du parti socialiste de la ville de Neuchâtel qui lui a réitéré sa confiance, à la condition qu'elle mette un terme définitif à ses manifestations publiques impliquant sa vie privée.