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Un consul honoraire de Suisse pour doper la coopération avec la Russie

Nicolas Waefler a été nommé consul honoraire de Suisse à Samara. [swisscentersamara.ru]
Un consul honoraire suisse nommé en Russie pour la première fois en dix ans / Le 12h30 / 1 min. / le 22 février 2019
Pour la première fois depuis dix ans, la Suisse a nommé un consul honoraire en Russie. Nicolas Waefler développera la coopération économique et scientifique à Samara, capitale de l'industrie spatiale russe.

Le nouveau consul est déjà directeur du Swiss Center Samara, plate-forme destinée à faciliter le démarchage et l’implantation d’entreprises suisses en Russie et d’entreprises russes en Suisse.

Située à 1000 km de Moscou sur les bords de la Volga, la ville est peu connue du grand public mais elle est au coeur de l’industrie spatiale russe: on y construit les lanceurs Soyouz et de nombreux satellites civils et militaires. A 80 km de là, la ville de Togliatti abrite de son côté l’une des plus grandes usines automobiles du pays.

Vaste champ d'activités économiques

Il s'agit d'un bassin industriel important, dont le développement offre aussi de nombreuses opportunités pour des activités de niche dont pourraient profiter les entreprises suisses. Elles touchent particulièrement les domaines de l'agriculture, des procédés agroalimentaires, du solaire ou encore des technologies médicales.

"Il y a énormément de potentiel en Suisse et énormément de besoins en Russie", souligne Nicolas Waefler dans le 12h30. "On est en train de dépatouiller quelle niche, quel domaine particulier pourrait être intéressant pour la Suisse ici en Russie."

Le fabricant suisse de machines-outils Starrag ou encore le Centre suisse d’électronique et de microtechnique ont déjà participé à une mission de prospection commerciale sous l’égide du Swiss Center Samara. Elle pourrait à terme déboucher sur des contrats commerciaux.

"On a besoin de développer ces échanges"

C’est l'occasion de mettre en valeur le potentiel des régions russes qui sont bien moins chères que Moscou ou Saint-Pétersbourg et qui cherchent à se développer malgré les sanctions qui pèsent sur la conjoncture économique. "La Russie a plus besoin que jamais d’être ouverte sur l’étranger dans cette coopération internationale", poursuit Nicolas Waefler. "On a besoin de développer ces échanges, c’est important aussi pour la bonne marche de la coopération internationale."

Ces propos témoignent de la motivation et du dynamisme de Nicolas Waefler. Elles permettent de comprendre pourquoi la Suisse a décidé de le nommer consul honoraire en Russie.

RTSinfo/oang

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