L'Europe et la santé au centre de la campagne du PDC pour les fédérales

Le PDC concentrera sa campagne pour les élections fédérales d'octobre autour de la politique européenne et des coûts de la santé, a indiqué vendredi le parti à l'occasion de sa traditionnelle conférence de presse de début d'année.

Les dirigeants du PDC ont insisté sur la concordance et la position centriste de la formation. "Le PDC est le parti capable de maintenir une Suisse unie", a martelé le président Gerhard Pfister.

Il a pointé du doigt le bilan mitigé de la législature, marquée par les échecs de la RIE III et de la réforme des retraites. La faute, selon lui, aux oppositions partisanes et à un Conseil fédéral divisé, incapable d'adopter une ligne claire.

S'unir en Suisse face à l'UE

Le quatrième parti de Suisse dit vouloir continuer de rechercher le compromis durant cette année électorale, en particulier concernant la politique européenne. Un accord-cadre institutionnel avec l'UE représente une opportunité de garantir à long terme la voie bilatérale, à condition de ne pas "sacrifier la souveraineté et la protection des salaires", selon la direction du PDC. "Il faut trouver des accords à l'intérieur de la Suisse, notamment avec les partenaires sociaux", a souligné Filippo Lombardi, président du groupe parlementaire.

Le Tessinois n'a pas manqué de tacler au passage l'UDC zurichois Roger Köppel qui a invoqué jeudi le dossier européen lors de l'annonce de sa candidature pour le Conseil des Etats: "Il faut créer des ponts plutôt que d'utiliser la politique extérieure pour se profiler", a-t-il déploré.

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Freiner les coûts de la santé

En matière de santé, le parti a fait la promotion de son initiative pour un frein aux coûts de la santé. "Six milliards de francs peuvent être économisés", a dit le conseiller national Stefan Mueller-Altermatt.

Pour rappel, le texte "Baisser les primes – pour un frein aux coûts de la santé" exige que la Confédération et les cantons prennent des mesures incitatives contraignantes lorsque l'augmentation des coûts moyens annuels par personne assurée dans l'assurance maladie obligatoire est supérieure d'un cinquième à l'évolution des salaires nominaux.

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