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Les plus beaux ratés scientifiques de l'année 2016

Les journalistes de Retraction Watch veillent sur l'intégrité de la science. [Retraction Watch/Twitter]
Les journalistes de Retraction Watch veillent sur l'intégrité de la science. - [Retraction Watch/Twitter]
Erreurs, plagiats, données falsifiées ou références au "Créateur" en biologie, le site Retraction Watch a publié mercredi son classement des travaux retirés des revues scientifiques en 2016.

Plus de 650 études ont été retirées cette année, a indiqué Retraction Watch. Le site qui traque les retraits académiques a listé pour The Scientist les cas les plus mémorables. En voici quelques-uns:

- Le langage religieux a-t-il sa place en biologie? Une étude a été retirée de "Plos One" car ses auteurs citaient à quelques reprises "Le Créateur" en discutant la biomécanique des mains.

- Un chercheur en médecine a vu son travail refusé par "Annals of Internal Medicine" lors de son évaluation par ses pairs. Plus tard, il a découvert son article publié par... l'un des évaluateurs.

15 ans de travaux retirés

- L'art est-il dangereux? Une étude suggérant que le formol, utilisé par l'artiste Damien Hirst dans ses oeuvres présentant des carcasses d'animaux, dégageait un gaz toxique. Elle a été retirée suite à une plainte du Britannique.

- Après avoir découvert des manipulations de données, le "Journal of Biological Chemistry" a retiré 19 articles d'un chercheur sur le cancer, soit 15 ans de travaux.

vtom

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La Suisse pas épargnée par les retraits

Un professeur de biologie de l'EPFZ s'est retrouvé cette année au coeur d'une polémique. Après des soupçons de manipulation par le spécialiste des plantes, une enquête a été lancée.

Pour l'instant, les travaux du Français ont subi 22 corrections et 7 retraits. Un prix lui a également été retiré.

Un autre cas a concerné un chercheur en communication de l'Université de Lugano. Accusé de plagiat, il a dû retirer deux chapitres de son livre pour avoir mal cité les travaux d'autres scientifiques.