Les dommages collatéraux des drones américains en Afghanistan mis en lumière
Le nombre des victimes collatérales des frappes de drones américains en Afghanistan et au Pakistan a été mis en lumière par le Guardian lundi, qui dénonce une disproportion des dommages collatéraux.
Le cas de Baitullah Mehsud, 7 frappes ayant entraîné 164 morts. [The Guardian]Des frappes pas si chirurgicales
Se basant sur les informations d'ONG, le quotidien britannique estime que les tentatives d'éliminations de 41 suspects ont engendré la mort de 1147 personnes. Dans certains cas, les cibles n'ont même pas été atteintes (voir encadré). L'importance de ces "dommages collatéraux" remet en question la ligne des autorités militaires américaines, pour qui ces frappes sont "précises" voire "cliniques", souligne le Guardian.
Plus de 150 morts pour une seule cible
Le cas le plus important relevé par le Guardian est celui de Baitullah Mehsud. Les sept tentatives d'élimination de ce chef de guerre pakistanais ont entraîné la mort de 164 personnes (voir ci-contre).
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John Kerry vantait la précision des frappes
"Les seules personnes sur lesquelles nous tirons depuis un drone sont des terroristes confirmés au plus haut niveau après de nombreuses vérifications qui prennent beaucoup de temps. Nous ne tirons pas simplement sur quelqu'un depuis un drone en pensant qu'il se trouve être un terroriste."