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Routes, villes et fermes menacent un tiers des parcs naturels protégés

Le parc national Kruger, une réserve naturelle en Afrique du Sud. (Image d'illustration) [Afp - Eric Planchard]
Le parc national Kruger, une réserve naturelle en Afrique du Sud. (Image d'illustration) - [Afp - Eric Planchard]
L'activité humaine, telle que la construction de routes, villes, fermes et lignes ferroviaires, menace un tiers de la superficie des espaces protégés, dont le but est de préserver la faune et la flore.

"Six millions de kilomètres carrés, soit 32,8%, des aires protégées sont soumis à une intense pression humaine", soulignent des chercheurs de l'université du Queensland, en Australie. Les zones les plus à risque sont les mangroves, les forêts méditerranéennes et certaines prairies et savanes.

Un résultat "stupéfiant"

James Watson, professeur à l'université du Queensland et l'un des auteurs de l'étude, s'est dit "stupéfait" par le constat. "Les gouvernements affirment que ces zones sont protégées pour le bien de la nature alors qu'en réalité, elles ne le sont pas", déclare-t-il.

A titre d'exemples, l'étude publie des images de satellite attestant du développement de la ville de Kamianets-Podilskyi, au sein d'un parc naturel en Ukraine, des routes sillonnant le part national de Mikumi en Tanzanie ou des fermes et autres bâtiments construits dans le parc national de Dadohaehaesang en Corée du Sud.

ats/mh

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15% de la surface terrestre protégés

En 2010, près de 200 pays se sont engagés à sanctuariser au moins 17% de la surface terrestre dans des espaces protégés d'ici 2020 afin de protéger les animaux et végétaux de la pollution, de la déforestation ou du changement climatique.

Au total, d'après les Etats, la superficie des zones protégées a à peu près doublé depuis le début des années 1990 et représente aujourd'hui 15% de la surface terrestre, grâce à plus de 200'000 espaces préservés.